Beirut, the Aftermath sélectionné à la 18e édition du Femme International Film Festival

Beirut, the Aftermath prend sa source dans le travail photographique Beirut/Beyrouth. (Photo, capture d'écran)
Beirut, the Aftermath prend sa source dans le travail photographique Beirut/Beyrouth. (Photo, capture d'écran)
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Publié le Mercredi 12 octobre 2022

Beirut, the Aftermath sélectionné à la 18e édition du Femme International Film Festival

  • Beirut, the Aftermath ausculte la tragédie de l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, en donnant la parole à des personnes représentatives de la société libanaise qui racontent leur vécu et leurs blessures
  • Le documentaire a déjà reçu cinq prix internationaux, et a circulé dans de nombreux festivals

BEYROUTH: Encore une bonne nouvelle pour le documentaire Beirut, the Aftermath, qui continue son beau parcours dans les festivals internationaux. Après avoir remporté quatre prix au Five Continents International Film Festival 2021 et obtenu la seconde place au Lebanese Film Festival (Montréal), le film a été sélectionné à la 18e édition du Femme International Film Festival, qui se tiendra du 14 au 17 octobre 2022 à Beverly Hills, en Californie.

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« Beirut, the Aftermath » de Fadia Ahmad. (Photo, fournie)

Le documentaire ausculte la catastrophe de la double explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, en donnant la parole à des personnes représentatives de la société libanaise qui racontent leur vécu et leurs blessures. Des témoignages bruts et des scènes puissantes qui racontent le jour où tout s'est effondré, et qui montrent la résilience d'un peuple qui ne veut pas abandonner.

Beirut, the Aftermath est la première réalisation de Fadia Ahmad, née en 1975, qui vit et travaille entre Beyrouth et Paris. Photographe, elle a réalisé des séries sur Beyrouth, les camps de réfugiés, et sur le thème du voyage, en Afrique et en Asie. Le 4 août 2020, quand tout bascule en quelques minutes dans la capitale libanaise, l’artiste, qui a effectué des études de cinéma à l’Iesav, troque son appareil photo contre une caméra.

L’artiste libanaise née à Alicante, en Espagne, s’est lancée dans l’art contemporain en 2019 en exposant le fruit de sept années de travail à Beit Beyrouth, un lieu d’exposition culturelle. Quartier après quartier, maison après maison, elle s’est lancée dans l’exploration du pays. Son accrochage, intitulé «Beirut/Beyrouth», s’est interrompu en raison de la pandémie de Covid-19. 

Beirut, the Aftermath prend sa source dans le travail photographique Beirut/Beyrouth. La réalisatrice, qui effectue symboliquement 10 452 pas dans tout le Liban – en référence à la superficie du territoire libanais –  aspire à être le porte-parole de tout un peuple, qui jusqu’à aujourd’hui, souffre de cette blessure incurable. C’est non seulement un cri de douleur de et à la ville de Beyrouth, mais aussi une sorte de réconciliation avec son pays et ses origines, les parents de Fadia Ahmad ayant quitté le Liban en 1975, la réalisatrice n’y étant ensuite revenue qu’en 1991. 

Femme International Film Festival (Lafiff) est un festival de cinéma de premier plan qui soutient particulièrement la création féminine. Il vise à donner de la visibilité aux femmes et à promouvoir les productrices, réalisatrices, et autrices du monde entier. 

Il est possible de découvrir Beirut, the Aftermath en ligne sur le site du festival: https://lafemme.org/. Le documentaire sera aussi disponible sur la Toile le 13 octobre à 9h00 UTC+2 sur le lien suivant: https://watch.eventive.org/lafemme/play/632d20e2acc23f002959e7a1


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.