Essor de l’agriculture en Algérie

Culture céréale dans le Sahara algérien. (Photo fournie)
Culture céréale dans le Sahara algérien. (Photo fournie)
Pour relever le défi de l’augmentation de la production, Ali Daoudi, agroéconomiste, recommande d’adapter les productions céréalières aux différents bassins agricoles en Algérie en tenant compte des variations climatiques. (Photo fournie)
Pour relever le défi de l’augmentation de la production, Ali Daoudi, agroéconomiste, recommande d’adapter les productions céréalières aux différents bassins agricoles en Algérie en tenant compte des variations climatiques. (Photo fournie)
Culture céréale dans le Sahara algérien. (Photo fournie)
Culture céréale dans le Sahara algérien. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 13 octobre 2022

Essor de l’agriculture en Algérie

Culture céréale dans le Sahara algérien. (Photo fournie)
Pour relever le défi de l’augmentation de la production, Ali Daoudi, agroéconomiste, recommande d’adapter les productions céréalières aux différents bassins agricoles en Algérie en tenant compte des variations climatiques. (Photo fournie)
Culture céréale dans le Sahara algérien. (Photo fournie)
  • Pour améliorer sa sécurité alimentaire et alléger la facture des importations, le gouvernement algérien encourage les investissements importants dans diverses filières agricoles
  • «L’Algérie recèle un important potentiel en matière d’agriculture qui représente un levier majeur de croissance économique»

PARIS: Le secteur agricole fait partie des priorités du gouvernement algérien. De nombreuses filières agricoles – cultures céréalières, huileries, pressoirs de graines oléagineuses, produits sucriers, élevage et production de légumes et de fruits – sont concernées par les mesures incitatives engagées par le gouvernement. Introduites dans la loi de finances 2022, ces mesures concernent, entre autres, l’exemption de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur l’alimentation de bétail et volaille, l’exonération permanente de l'impôt sur le revenu global agricole des petites exploitations dans le Sud (moins de six hectares) et les hauts plateaux (moins de deux hectares) et dans les autres régions ainsi qu’un abattement de 60 % du revenu net imposable sur les activités d'élevage.

Pour améliorer sa sécurité alimentaire et alléger la facture des importations, le gouvernement algérien encourage les investissements importants dans diverses filières agricoles. Il met en place des mécanismes de régulation du marché des produits agricoles et il incite au développement de l’agriculture saharienne afin d’assurer 30 à 50 % des besoins nationaux en produits agricoles de base comme les céréales et les oléagineux. Pour relever le défi de l’augmentation de la production, Ali Daoudi, agroéconomiste, recommande d’adapter les productions céréalières aux différents bassins agricoles en Algérie en tenant compte des variations climatiques. Selon lui, le secteur agricole a aussi besoin d’une mise à niveau et de moyens supplémentaires pour assurer son essor.

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Produits agricoles de Fossoul Agricole. (Photo fournie)

Moderniser les moyens de production 

Selon les spécialistes du secteur, les rendements agricoles sont tributaires des moyens de production, notamment les équipements agricoles, le machinisme et l’irrigation économe. Pour répondre aux besoins des investisseurs de cultures agricoles sur grandes superficies, le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a instruit, à l’issue du Conseil des ministres du 2 octobre 2022, les instances concernées à l’octroi des autorisations à effet immédiat aux investisseurs permettant d’importer les machines et matériels agricoles, dont les tracteurs et les pièces de rechange. M. Tebboune a indiqué que les professionnels du secteur doivent adopter une approche scientifique dans le secteur agricole en y intégrant les techniques modernes de production et la construction des espaces de stockage des produits. 

Le président a affirmé «la nécessité de faire sortir l’agriculture de son caractère social vers son caractère scientifique suivant une vision moderne qui inclut la formation et la qualification de la ressource humaine», soulignant la nécessité de «l’adoption de nouvelles techniques de construction des infrastructures de stockage des récoltes agricoles en vue d’accélérer les opérations de réalisation, notamment dans les wilayas connues pour leur production abondante».

«L’Algérie recèle un important potentiel en matière d’agriculture qui représente un levier majeur de croissance économique», souligne Lydia Merrouche, CEO de Fossoul Agricole à Arab News en français. «Pour y parvenir, il nous faudra améliorer notre savoir-faire, nos équipements et nos intrants propres», déclare-t-elle, précisant que la politique de l’État en faveur du secteur «s’est traduite par la promotion, la diversification et la régionalisation des produits agricoles». 

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Lydia Merrouche, CEO de Fossoul Agricole. (Photo fournie)

L’essor de l’agriculture saharienne dans les filières stratégiques

Les différentes mesures incitatives mises en œuvre par l’État algérien en faveur de l’essor de l’agriculture en terres sahariennes enregistrent un franc succès. Lors de la présentation de son bilan devant les députés de l’Assemblée nationale le 3 octobre 2022, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué que plus de cent trente mille hectares ont été attribués à cent quarante opérateurs. De son côté, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a annoncé le lancement via l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (Odas) d’un deuxième appel à projets d’investissement agricole et agro-industriel stratégiques (blé dur, blé tendre, maïs grains, tournesol et betterave sucrière) aux profits des opérateurs économiques concernant les wilayas du Sud algérien : El Meniaa, Ghardaïa, Touggourt et Ouargla. 

Filières stratégiques 2025/2035

Céréales, pommes de terre, tomates industrielles, viandes rouges et blanches et arbres résistants à la sécheresse. 

 


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.