Les Houthis accusés d’avoir exécuté un prisonnier de guerre yéménite

Des membres de tribus fidèles à la milice houthie tiennent leurs armes à bord d’un véhicule. (Photo, AP)
Des membres de tribus fidèles à la milice houthie tiennent leurs armes à bord d’un véhicule. (Photo, AP)
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Publié le Jeudi 13 octobre 2022

Les Houthis accusés d’avoir exécuté un prisonnier de guerre yéménite

Des membres de tribus fidèles à la milice houthie tiennent leurs armes à bord d’un véhicule. (Photo, AP)
  • Selon le ministre yéménite de l’Information, les ravisseurs houthis ont torturé un soldat du gouvernement yéménite et l’ont privé de médicaments vitaux
  • L’année dernière, le ministère des Droits de l’homme a enregistré la mort de 350 détenus sur les 1635 torturés par les Houthis.

AL-MUKALLA: Des responsables gouvernementaux et des défenseurs des droits de l’homme au Yémen ont accusé les Houthis, soutenus par l’Iran, d’avoir torturé et exécuté un prisonnier de guerre un an après l’avoir capturé dans la province centrale de Marib.

Le ministre yéménite de l’Information, de la Culture et du Tourisme, Mouammar al-Eryani, a déclaré que les ravisseurs houthis avaient torturé Abdel Wahab al-SHajjae, un soldat du gouvernement yéménite, et l’avaient privé de médicaments vitaux, entraînant ainsi sa mort en prison, et qu’ils avaient refusé de rendre son corps à sa famille.

«Pendant sa détention, le prisonnier Abdel Wahab al-SHajjae a été exposé aux violences physiques et mentales les plus dures et s’est vu refuser l’accès aux soins médicaux et aux droits les plus fondamentaux», a tweeté M. Al-Eryani.

Il a ajouté que l’année dernière, le ministère des Droits de l’homme a enregistré la mort de 350 détenus sur les 1635 torturés par les Houthis.

«En raison de la faiblesse des positions internationales sur la torture et le meurtre systématique des prisonniers et des personnes enlevées, la milice houthie a eu recours à encore plus de brutalité et de violences et a terrorisé la communauté opposée au coup d’État de la milice», a-t-il poursuivi.

Le journaliste yéménite Abdel Basit al-SHajjae, le frère du détenu, a pleuré sa mort, déclarant mercredi que la famille avait été tenue dans l’ignorance au sujet de son état de santé pendant un an.

 «Après une année entière passée à attendre et à espérer son retour, nous avons appris ce matin que mon frère aîné, mon frère d’âme, Abdel Wahab, avait été martyrisé», a-t-il tweeté.

La mort du prisonnier de guerre a suscité des appels à une enquête internationale sur sa mort et à l’accélération des accords d’échange de prisonniers afin de libérer des centaines de personnes détenues par les Houthis.

«Rights Radar demande à l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, d’enquêter sur les circonstances de la mort d’Abdel Wahab al-SHajjae», a déclaré l’organisation. 

Les Houthis ont enlevé des milliers de personnes depuis fin 2014 dans les régions qu’ils contrôlent, notamment à Sanaa, et les ont soumises à diverses formes de mauvais traitements, faisant des centaines de morts.

Par ailleurs, le président du Conseil de direction présidentiel du Yémen, Rachad al-Alimi, soutient les efforts internationaux visant à mettre fin à la guerre et à renouveler la trêve.

Lors d’une réunion avec l’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen, Tim Lenderking, à Riyad, M. Al-Alimi a assuré que le conseil présidentiel et le gouvernement soutiendraient l’envoyé et les autres médiateurs internationaux dans leurs efforts pour parvenir à un règlement de paix global et à long terme afin d’alléger les souffrances du peuple yéménite.

Un responsable du gouvernement yéménite a indiqué à Arab News que l’envoyé américain n’avait pas discuté de nouvelles propositions, mais avait exhorté M. Al-Alimi à donner plus de temps aux médiateurs pour persuader les Houthis de renouveler la trêve, qui a expiré le 2 octobre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L’Arabie saoudite salue la décision américaine de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.