La retenue est de rigueur alors que les Houthis sont incités à accepter la trêve au Yémen

Les Houthis ont exigé que l'argent leur soit envoyé directement pour être déboursé (Photo, AFP).
Les Houthis ont exigé que l'argent leur soit envoyé directement pour être déboursé (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 13 octobre 2022

La retenue est de rigueur alors que les Houthis sont incités à accepter la trêve au Yémen

  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a déclaré à la chaîne de télévision Al-Arabiya que des efforts étaient en cours afin de parvenir à un accord
  • Le département d'État américain a déclaré que son envoyé au Yémen, Tim Lenderking, retournerait dans la région et a exhorté les Houthis à renouveler la trêve

AL-MUKALLÂ: Les diplomates et les médiateurs ont exhorté le gouvernement yéménite à faire preuve de retenue alors qu'ils essayent de renouveler la trêve négociée par les Nations unies avec les Houthis, soutenus par l'Iran.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a déclaré à la chaîne de télévision Al-Arabiya que des efforts étaient en cours afin de parvenir à un accord. Il a ajouté que le Royaume, la Coalition pour instaurer la légitimité au Yémen et le gouvernement yéménite étaient tous «désireux» d’obtenir un résultat positif.

Un responsable du gouvernement yéménite a déclaré à Arab News que des diplomates et des responsables ont conseillé à Rachad al-Alimi, président du Conseil présidentiel du pays, d'éviter de mener des opérations militaires ou de prendre d'autres mesures susceptibles de compromettre ces efforts.

Un autre responsable yéménite, qui a préféré garder l'anonymat, a indiqué: «Tous les efforts sont dirigés vers le maintien du calme et la possibilité pour les médiateurs de convaincre les Houthis.»

Il a ajouté que les efforts menés par Oman avaient permis de ramener le calme sur les champs de bataille, mais qu'il restait du travail à faire, de manière à mettre en place une nouvelle trêve.

La trêve du Yémen est entrée en vigueur le 2 avril. Elle a permis de réduire considérablement les hostilités, de faire voyager des milliers de passagers depuis l'aéroport de Sanaa, contrôlé par les Houthis, et d'autoriser plus de 52 navires de ravitaillement à accoster à Al-Hodeïda.

Toutefois, cette trêve s'est effondrée au début du mois lorsque les Houthis ont refusé d'ouvrir une route principale afin de sortir de Taïz et dans le cadre d'une dispute sur la manière dont le gouvernement payait les employés de la fonction publique dans les territoires aux mains des rebelles.

Fatehi ben Lazerq, rédacteur en chef du site d'information Aden al-Ghad, a révélé que les discussions sur le mode de paiement des salaires des fonctionnaires étaient dans l'impasse.

Les Houthis ont exigé que l'argent leur soit envoyé directement pour être déboursé. Le gouvernement a proposé de verser les salaires par l'intermédiaire des bureaux de poste ou des bureaux de change.

Le gouvernement a également proposé de ne payer que ceux qui faisaient partie de l'effectif avant le coup d'État de 2014. Les Houthis ont exigé que ceux qui ont rejoint les rangs après leur coup d'État soient inclus.

L'envoyé des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, s'est rendu aux Émirats arabes unis pour discuter des efforts visant à prolonger la trêve.

Le département d'État américain a déclaré que son envoyé au Yémen, Tim Lenderking, retournerait dans la région et a exhorté les Houthis à renouveler la trêve.

«La trêve reste la meilleure occasion de paix pour les Yéménites depuis des années. Les États-Unis et la communauté internationale sont prêts à soutenir une trêve élargie», a soutenu le département d'État.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


KSrelief présente ses efforts humanitaires lors de l’exposition de l’IsDB et entame une coopération avec la fondation Bill Gates

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
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  • Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux
  • Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief

RIYAD: Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief) a présenté son travail lors des assemblées annuelles 2024 du groupe de la Banque islamique de développement (IsDB) à Riyad, qui se terminent aujourd’hui.

Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux.

Les initiatives de KSrelief couvrent divers secteurs, notamment la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, les abris, la coordination des opérations humanitaires, l’eau, l’assainissement, l’environnement et la protection.

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief, tels que le projet de déminage au Yémen (Masam), le projet de réinsertion des enfants soldats et le programme de prothèses.

Plus tard dans la journée, le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’est entretenu avec Bill Gates, coprésident de la fondation Bill et Melinda Gates.

Les discussions ont porté sur la promotion de la coopération et de la coordination afin d'alléger les souffrances des individus dans le monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre égyptien des Affaires étrangères réitère son appel en faveur d’une solution à deux États

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, sont sur le point d’assister à une réunion ministérielle à Riyad, le 29 avril 2024. (AFP)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, sont sur le point d’assister à une réunion ministérielle à Riyad, le 29 avril 2024. (AFP)
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  • Sameh Choukri a participé à une réunion de coordination ministérielle impliquant des pays arabes et européens
  • La réunion, qui a porté sur la reconnaissance d’un État palestinien, s’est tenue en marge de la réunion spéciale de deux jours du WEF à Riyad

LE CAIRE: Le ministre égyptien des Affaires étrangères a réitéré son appel en faveur d’une solution à deux États pour résoudre la question palestinienne.

Lundi, Sameh Choukri a participé à une réunion de coordination ministérielle impliquant des pays arabes et européens.

La réunion, qui a porté sur la reconnaissance d’un État palestinien, s’est tenue en marge de la réunion spéciale de deux jours du Forum économique mondial (WEF) à Riyad.

M. Choukri a appelé la communauté internationale à exercer une pression sur Israël pour qu’il mette fin à son occupation des territoires palestiniens et il l’a exhortée à soutenir les droits légitimes et inaliénables des Palestiniens, déclare le porte-parole du ministère, Ahmed Abou Zeid.

Compte tenu de la violence à Gaza et des tensions en Cisjordanie, les parties internationales doivent «assumer leurs responsabilités juridiques et humaines afin de trouver un horizon politique sérieux pour mettre en place une solution à deux États et instaurer une paix juste et globale dans la région», ajoute M. Choukri.

Le ministre des Affaires étrangères estime que la solution à deux États est la «seule voie» vers la paix entre Palestiniens et Israéliens ainsi que vers la stabilité et la coexistence entre les peuples de la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Jérusalem: un policier israélien poignardé par un citoyen turc dans la Vieille ville

La police a tiré et tué l'agresseur après qu'il ait blessé un policier. La police a identifié l'homme comme étant un citoyen turc (Photo, AP).
La police a tiré et tué l'agresseur après qu'il ait blessé un policier. La police a identifié l'homme comme étant un citoyen turc (Photo, AP).
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  • Plusieurs attaques au couteau ont eu lieu en Israël ces dernières semaines, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi-quotidiens dans la bande de Gaza
  • Cette nouvelle attaque mardi intervient alors qu'une médiation qatarie et égyptienne de longue haleine semble porter ses fruits et fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement palestinien Hamas

JÉRUSALEM: Un policier israélien a été poignardé mardi par un ressortissant turc de 34 ans dans la Vieille ville de Jérusalem, a indiqué la police israélienne.

Les services de secours israéliens du Magen David Adom (MDA) ont précisé que le policier blessé, âgé de 30 ans, avait été transporté à l'hôpital dans un "état de santé intermédiaire". L'assaillant a été tué par balles, a ajouté le MDA.

"Un terroriste armé d'un couteau est arrivé dans la Vieille ville de Jérusalem, dans la rue menant à la porte d'Hérode, s'est rué sur un policier et l'a poignardé", a détaillé la police dans un communiqué, précisant qu'un autre policier présent avait "neutralisé l'assaillant".

Plusieurs attaques au couteau ont eu lieu en Israël ces dernières semaines, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi-quotidiens dans la bande de Gaza. Le 26 avril, une jeune femme de 18 ans avait été grièvement blessée dans une banlieue de Tel-Aviv et son agresseur abattu.

Médiation qatarie 

Cette nouvelle attaque mardi intervient alors qu'une médiation qatarie et égyptienne de longue haleine semble porter ses fruits et fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, associée à la libération d'un certain nombre d'otages détenus à Gaza.

Le mouvement islamiste a mené le 7 octobre une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, qui entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Quelque 250 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.535 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.