Trois battantes, trois amies dans le désert d'Arabie

Amy Roko, Maha Jaafar et Hadeel Marei se réunissent dans le désert (Photo, Fournie).
Amy Roko, Maha Jaafar et Hadeel Marei se réunissent dans le désert (Photo, Fournie).
Amy Roko est également la directrice créative d'Insomnia Records; elle a 1,6 million de followers sur Instagram (Photo, Fournie).
Amy Roko est également la directrice créative d'Insomnia Records; elle a 1,6 million de followers sur Instagram (Photo, Fournie).
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Publié le Dimanche 16 octobre 2022

Trois battantes, trois amies dans le désert d'Arabie

  • Trois amies s'affrontent dans une émission de téléréalité avec AlUla comme contexte
  • Malgré les défis physiques et mentaux, les trois jeunes femmes sont sorties du tournage en affirmant que leur amitié n'en avait été que renforcée

DJEDDAH: Trois jeunes femmes issues de milieux différents ont vu leur amitié mise à l'épreuve de manière spectaculaire dans le cadre d'une émission de téléréalité filmée dans les paysages saisissants et la chaleur torride d'AlUla.

La Saoudienne Amy Roko, l'Égyptienne Hadeel Marei et la Soudanaise Maha Jaafar sont amies depuis des années, mais elles ont été contraintes de relever des défis individuels dans des conditions extrêmes dans «Dare to Take Risks», qui sera diffusé sur Discovery+ le 18 octobre.

L'émission s’inscrit dans le contexte de différents pays du Moyen-Orient. Dala Najjar, l'une des productrices de l’émission, a signalé: «L'industrie en plein essor de la région MENA nous a incités à faire quelque chose en rapport avec cette région. Warner Bros. s'engage à renforcer sa présence dans la région MENA en augmentant sa résonance auprès du public régional.»

Nahla Elmallawany, une autre productrice, a déclaré que le choix des lieux de tournage a un rôle important dans l'émission.

«Nous voulions avoir des lieux uniques dans le monde arabe qui ont leur identité, alors voilà. Nous voulions réunir tous les éléments — cela devait être aventureux, beau et intéressant. Si nous pouvions obtenir un lieu visuellement beau, alors le contenu serait également beau et attirerait le public.»

L'émission suit Roko et Marei, qui reçoivent une certaine somme d'argent, tandis que Jaafar s'efforce de rendre leur parcours le plus difficile possible. On leur demande de résoudre des énigmes et d'affronter leurs peurs — et si elles n'arrivent pas à accomplir une tâche, Jaafar leur retire l'argent. 

Les énigmes sont organisées de manière à ce que chacune d'entre elles laisse un indice sur la prochaine étape du jeu.

«Nous avons commencé le processus de planification avec une seule chose en tête: l'endroit que nous voulions que les filles atteignent à la fin», a déclaré à Arab News Aimane Zaimi, le designer à l'origine des énigmes.

«L'approche n'était pas un jeu d'évasion; c'était une chasse au trésor.»

Les énigmes ont également été conçues pour exploiter l'environnement et les paysages dans lesquels l'émission a été tournée.

L'équipe d'Arab News a vu l'unité de production à l'œuvre pendant le tournage d'une énigme dans laquelle Marei et Roko cherchaient des indices pour trouver un objet mystérieux.

Zaimi a affirmé que le processus de conception du jeu a pris environ quatre mois.

«Les émotions étaient à la base de chaque énigme; elles étaient conçues de manière à susciter certaines émotions chez les participantes. Nous avons également essayé de créer des énigmes qui mettraient en valeur une partie de leur personnalité ou qui les pousseraient à faire quelque chose qui n'est pas habituel pour elles», a-t-il expliqué.

Zaimi a décrit l’émission comme la meilleure expérience qu'il ait jamais vécue, ajoutant: «Lorsque je travaille avec des spectacles, ma présence n'est pas requise. C'est la première fois que je voyage avec eux. C'est un grand spectacle, donc tout est nouveau et j'apprends beaucoup.»

Mahmoud Abdallah, le réalisateur de l'émission, a indiqué que filmer avec de vraies personnalités peut être plus difficile que de travailler avec des acteurs professionnels.

«Vous ne savez jamais quelles réactions vous obtiendrez ou quelles conversations auront lieu. Ces facteurs peuvent amener le spectacle dans une direction très différente et vous devrez faire preuve d'agilité en vous adaptant pour que le spectacle reste authentique», a-t-il ajouté.

Abdallah a estimé que le défi est «l'imprévisibilité et le fait de ne pas avoir un contrôle total sur ce qui va avoir lieu».

Malgré les défis physiques et mentaux, les trois jeunes femmes sont sorties du tournage en affirmant que leur amitié n'en avait été que renforcée.

Jaafar, qui est également ambassadrice de bonne volonté de l'Unicef pour le Soudan, a déclaré que «Dare to Take Risk» a eu un effet «extrêmement positif» sur leur relation.

Marei et Roko ont également salué leurs contributions respectives dans «In the Face of Fear». 

Roko a révèle: «Pour moi, chaque jour que nous passons ensemble, nous découvrons davantage sur chacune d’entre nous. Mais s'il y a quelque chose qui s'est solidifié et cristallisé devant mes yeux, c'est que Hadeel est une guerrière. Sa passion brûlante pour apporter la bonne énergie sur le plateau m'a fait réaliser la chance que j'ai d'avoir une amie comme elle, et cela m'a inspiré.»

Elles ont également discuté des défis individuels qu’elles ont rencontrés.

«Pour moi, c'était de descendre avec les cordes, je n'aurais jamais pensé pouvoir le faire», a dévoilé Marei.

«Je ne vois pas beaucoup de représentation de personnes de grande taille qui font ce genre de choses; ce sont toujours les sportifs, en forme, accros à l'adrénaline. Je n'ai jamais pensé que mon corps pourrait résister à ce genre de défi.»

Sur le ton de la plaisanterie, elle a ajouté: «Est-ce que je le referais, cependant ? Je me pose la question.»

Roko a soutenu que le fait d'être authentique, de se souvenir des valeurs fondamentales, de respecter et d'accepter la culture de l'autre a permis à leur amitié de survivre à l'épreuve du désert.

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Amy Roko est également la directrice créative d'Insomnia Records.

Roko a 1,6 million de followers sur Instagram, Marei en a 1,2 million et Jaafar en a 928k.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
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  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com