Asharq News diffusée au Moyen-Orient en partenariat avec Bloomberg, annonce Zeina Yazigi

Zeina Yazigi, présentatrice des actualités d'Asharq, affirme que l'objectif de la chaîne est de «permettre aux téléspectateurs et aux utilisateurs d'avoir des avis – mais pas n’importe lesquels… des avis basés sur des informations réelles». (Photo fournie)
Zeina Yazigi, présentatrice des actualités d'Asharq, affirme que l'objectif de la chaîne est de «permettre aux téléspectateurs et aux utilisateurs d'avoir des avis – mais pas n’importe lesquels… des avis basés sur des informations réelles». (Photo fournie)
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Publié le Mardi 10 novembre 2020

Asharq News diffusée au Moyen-Orient en partenariat avec Bloomberg, annonce Zeina Yazigi

  • Asharq News, une chaîne multi platesformes diffusée 24/7, est un partenariat entre le géant américain Bloomberg News et le Saudi Research and Marketing Group
  • Avec Bloomberg à bord, l'accent sera inévitablement mis sur les affaires et la finance, mais les directeurs de chaîne promettent également des actualités générales, des analyses et du contenu sur le style de vie

LONDRES: Le dernier ajout au paysage des chaînes de télévisions arabophones est prêt à être mis en ligne au Moyen-Orient.

Asharq News, une chaîne multi plates-formes diffusée 24/7, est un partenariat entre le géant américain Bloomberg News et le Saudi Research and Marketing Group, l’éditeur d'Arab News et du plus grand média arabe du monde, Asharq al-Awsat

«À Asharq, selon nos directives éditoriales et nos instructions nous essayons de publier tout ce qui paraît sur Bloomberg et qui pourrait être d'un réel intérêt pour notre public tant que ce contenu est équilibré, juste et précis, et ne contredit aucune loi.»

 

Nabeel Alkhatib, directeur général d'Asharq

Avec Bloomberg à bord, l'accent sera mis inévitablement sur les affaires et la finance, mais les directeurs de chaîne promettent également des actualités générales, des analyses et du contenu sur le style de vie.

Le directeur général d'Asharq, Nabeel Alkhatib, a également promis que le contenu de Bloomberg ne sera pas modifié ou édité pour des raisons de sensibilités régionales.

«Tout ce que nous pensons convenir à la région, nous le prenons tel quel», explique-t-il. «Si un article présente un intérêt potentiel pour nos téléspectateurs ou lecteurs, nous le traduisons. Si cela ne convient pas ou n'est pas approprié pour une raison quelconque, nous ne le prenons pas. Mais soit nous prenons la publication dans son intégralité, soit nous ne la prenons pas du tout.»

Chez Asharq, nous savons que nous pouvons maintenant avoir des actualités pratiquement partout, mais nous pensons qu'il est de notre devoir de connecter le monde et de replacer ce fait dans son contexte. Nous croyons au pouvoir du contexte.

Zeina Yazigi, présentatrice des actualités d'Asharq

Parmi les premières régionales de la nouvelle chaîne figurera un programme hebdomadaire sur la santé, animé par le médecin et satiriste égyptien Bassem Youssef.

«C’est une opportunité incroyable d’être sur ce genre de plate-forme pour montrer aux gens un chemin différent vers le bien-être», explique-t-il à Arab News.

« C’est une opportunité incroyable d’être sur ce genre de plateforme pour montrer aux gens un chemin différent vers le bien-être »

Bassem Youssef

Bassem Youssef révèle également que ce nouvel emploi n'est pas le seul changement dans sa vie. En fait, il ne mange désormais que des aliments à base de plantes après qu'un de ses amis proches s’est remis, grâce à l’adoption d’un régime de ce type, d'une sclérose en plaques qui mettait sa vie en danger. «J'ai immédiatement senti une différence dans ma vie, dans ma santé, mon endurance et mon énergie», confie-t-il.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le Hezbollah affirme qu'il fera comme si la décision de le désarmer «n'existait pas»

Le ministre de la Santé, Rakan Nassereddine, affilié au Hezbollah, et la ministre de l'Environnement, Tamara el-Zein, proche du mouvement Amal, ont quitté la réunion du Conseil des ministres de mardi. (AFP)
Le ministre de la Santé, Rakan Nassereddine, affilié au Hezbollah, et la ministre de l'Environnement, Tamara el-Zein, proche du mouvement Amal, ont quitté la réunion du Conseil des ministres de mardi. (AFP)
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  • Le Hezbollah considère que cette décision est "le fruit des injonctions de l'émissaire américain Tom Barrack", en référence à une proposition qu'il a soumise aux autorités et qui prévoit le désarmement du mouvement selon un calendrier précis
  • Elle "sert pleinement les intérêts d'Israël et laisse le Liban exposé face à l'ennemi israélien, sans moyen de dissuasion", accuse le parti

BEYROUTH: Le Hezbollah a affirmé mercredi que le gouvernement libanais avait commis un "péché grave" en décidant de le désarmer d'ici fin 2025 et qu'il ferait comme si cette décision "n'existait pas".

Le gouvernement libanais a chargé mardi l'armée de préparer un plan d'action pour désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile en 1990.

Le gouvernement "a commis une faute grave en prenant une décision qui prive le Liban de l'arme de la résistance contre l'ennemi israélien", a réagi le mouvement chiite soutenu par l'Iran, estimant que cette décision "sapait la souveraineté du Liban" et "donnait les mains libres à Israël". "C'est pourquoi nous ferons comme si elle n'existait pas", a-t-il ajouté.

Le Hezbollah considère que cette décision est "le fruit des injonctions de l'émissaire américain Tom Barrack", en référence à une proposition qu'il a soumise aux autorités et qui prévoit le désarmement du mouvement selon un calendrier précis.

Elle "sert pleinement les intérêts d'Israël et laisse le Liban exposé face à l'ennemi israélien, sans moyen de dissuasion", accuse le parti.

La décision du gouvernement s'inscrit dans le cadre de l'application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d'un an de conflit entre le Hezbollah et Israël. L'accord prévoit que seuls six organismes militaires et de sécurité sont autorisés à porter les armes.

Dans son communiqué, le Hezbollah a réaffirmé que l'arrêt des frappes israéliennes sur le Liban était une condition préalable à toute discussion sur "une nouvelle stratégie nationale de défense".

Le ministre de la Santé, Rakan Nassereddine, affilié au Hezbollah, et la ministre de l'Environnement, Tamara el-Zein, proche du mouvement Amal, ont quitté la réunion du Conseil des ministres de mardi.

Le Hezbollah a estimé qu'il s'agissait d'un moyen pour les ministres d'exprimer leur "rejet" de ce qu'il assimile à une volonté de "soumettre le Liban à une tutelle américaine et à une occupation israélienne".


L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza

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  • La télévision publique Kan 11 a révélé mercredi que le général Zamir, au cours d'une réunion la veille, avait mis en garde contre le "piège" que serait une occupation totale de Gaza
  • Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une nouvelle escalade de l'offensive militaire, y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés

JERUSALEM: L'armée israélienne devra "exécuter" les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, au moment où des dissensions s'expriment dans ses rangs face à la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien.

Alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu se prépare à annoncer une nouvelle phase des opérations pour vaincre "totalement" le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir.

La télévision publique Kan 11 a révélé mercredi que le général Zamir, au cours d'une réunion la veille, avait mis en garde contre le "piège" que serait une occupation totale de Gaza.

Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une nouvelle escalade de l'offensive militaire, y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés.

Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi la mort de 20 personnes, tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule.

"Droit et devoir" 

Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire "dévastatrice" dans le territoire, où persiste "la crise de la faim".

"En plus de cela, nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide", a-t-elle ajouté mercredi sur les réseaux sociaux.

Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à "abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est" d'ici septembre.

Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi "qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie" et aurait réitéré "son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza", déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005.

"C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés", a commenté mercredi le ministre de la Défense, Israël Katz.

"Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (...) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints", a-t-il souligné sur X.

Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre: "occuper Gaza est une très mauvaise idée" sur "le plan opérationnel, le plan moral et le plan économique".

Selon la presse, une réunion du cabinet de sécurité présidée par le Premier ministre est prévue jeudi en fin d'après-midi pour prendre les décisions finales sur la nouvelle phase de la guerre.

"Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël", avait réaffirmé M. Netanyahu mardi.

En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit.

L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de "famine généralisée" selon l'ONU.

Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le Premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger.

"Routes dangereuses" 

Israël avait assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 61.158 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'armée israélienne, par la voix de son porte-parole en arabe, a appelé la population à évacuer deux quartiers de Khan Younés (sud), où elle va élargir "le champ de ses opérations de combat", ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza.

L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP poursuivre ses opérations contre le Hamas dans la bande de Gaza, avec notamment l'élimination d'une "cellule terroriste" de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs "terroristes" dans le sud du territoire.


Gaza: un camion de vivres se retourne sur la foule, 20 morts selon la Défense civile

"Le camion avait été contraint par l'armée israélienne d'emprunter des routes dangereuses, qui avaient auparavant été bombardées" et étaient en mauvais état, a-t-il expliqué. (AFP)
"Le camion avait été contraint par l'armée israélienne d'emprunter des routes dangereuses, qui avaient auparavant été bombardées" et étaient en mauvais état, a-t-il expliqué. (AFP)
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  • "Le camion s'est renversé alors que des centaines de civils attendaient de l'aide alimentaire dans la zone de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal
  • "Le camion avait été contraint par l'armée israélienne d'emprunter des routes dangereuses, qui avaient auparavant été bombardées" et étaient en mauvais état, a-t-il expliqué

GAZA: La Défense civile de Gaza a fait état de la mort de vingt personnes dans l'accident d'un camion de vivres qui s'est retourné sur la foule dans la nuit de mardi à mercredi.

"Le camion s'est renversé alors que des centaines de civils attendaient de l'aide alimentaire dans la zone de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

"Le camion avait été contraint par l'armée israélienne d'emprunter des routes dangereuses, qui avaient auparavant été bombardées" et étaient en mauvais état, a-t-il expliqué.

"Malgré la récente autorisation limitée de quelques camions d'aide, l'occupant (ndlr:Israël) entrave délibérément le passage sûr et la distribution de cette aide. Elle oblige les conducteurs à emprunter des itinéraires surchargés de civils affamés qui attendent depuis des semaines les produits de première nécessité", a accusé dans un communiqué mercredi matin le gouvernement de Gaza, sous l'autorité du Hamas.

Ce "comportement délibéré et criminel se solde souvent par des foules désespérées qui se ruent sur les camions et s'emparent de leur contenu par la force", a expliqué le gouvernement, faisant lui aussi état de 20 civils tués et de dizaines de blessés.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué vérifier ces informations.