Le Libanais Khalil Gibran: La voix qui a uni l'Orient et l'Occident

Près d'un siècle après la publication du Prophète, la popularité de Khalil Gibran continue de monter en flèche, de génération en génération. (Getty Images)
Près d'un siècle après la publication du Prophète, la popularité de Khalil Gibran continue de monter en flèche, de génération en génération. (Getty Images)
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Publié le Vendredi 28 octobre 2022

Le Libanais Khalil Gibran: La voix qui a uni l'Orient et l'Occident

  • Pour l'édition de cette semaine de notre série sur les icônes arabes, nous brossons le portrait de feu l'artiste libano-américain Khalil Gibran
  • L'auteur du Prophète continue de toucher les publics du monde entier, plus de quatre-vingt-dix ans après sa mort

DUBAΪ: Écrivain et peintre aussi accompli dans les deux disciplines, Khalil Gibran constitue sans aucun doute l'une des plus grandes exportations culturelles du Moyen-Orient. Cet artiste, auteur et philosophe libano-américain, est surtout connu pour son recueil de poèmes en prose de 1923, Le Prophète. Et si son œuvre en anglais a rencontré du succès auprès du public, la réaction de la critique, à l'époque, a été moins indulgente, peut-être parce que nombre de ces critiques n'avaient pas encore les outils nécessaires pour juger équitablement un écrivain aux fortes influences orientales.

Près d'un siècle après la publication du Prophète, cependant, la popularité de Khalil Gibran continue de monter en flèche, de génération en génération.

«Gibran était la voix de l'Orient qui est finalement parvenue en Occident et qui a découvert que l'Occident avait faim de spiritualité», explique à Arab News Glen Kalem-Habib, cinéaste et chercheur libano-australien, fondateur du Khalil Gibran Collective. «Il suffit de jeter un coup d'œil à son époque. Il y avait énormément de grands penseurs, de poètes, d'écrivains et d'artistes et ils se rassemblaient tous à New York. C'était un grand melting-pot dont Khalil Gibran était familier. Il savait que quelque chose d’important était en train de se produire; cette nation industrialisée était en train de naître et, avec elle, toutes ces nouvelles technologies, ces grandes innovations et ces grandes idées. Je crois donc que Gibran devait se dire: “Toutes ces grandes technologies vont aider les gens. Je vais écrire un livre qui aidera aussi les gens”. Et il l'a fait en utilisant sa voix orientale qui était arabe dans sa pensée et son processus, car il faisait partie de l’incroyable Histoire d'une région qui remonte aux origines. Il en avait conscience et il était en phase avec elle, qu'il s'agisse de l'Épopée de Gilgamesh, de la Bible ou du Coran. Tout cela s'est passé dans son “jardin”.»

Khalil Gibran est né en 1883 dans le village de Bécharré, près du mont Liban. Il est le fils de Khalil Sa'ad Gibran et Kamila Rahmeh, tous deux chrétiens maronites. Alors que sa mère encourageait sa nature sensible et artistique (elle lui a notamment offert un livre sur les œuvres de Michel-Ange, ce qui a suscité chez lui un amour de toute une vie pour l'artiste et l'art en général), son père était présent plus sporadiquement.

Après des années de pauvreté et d'incertitude, Kamila a pris ses quatre enfants et elle est partie vivre à Boston avec sa famille, laissant le père de Gibran au Liban. Kamila et les enfants s'installent dans le South End de Boston, à l'époque la deuxième plus grande communauté syro-libanaise des États-Unis.

Gibran, presque adolescent à l'époque, va à l'école Josiah Quincy, où les enseignants remarquent rapidement ses capacités artistiques. Il est également inscrit à l'école d'art voisine, Denison House, où il est présenté à l'artiste avant-gardiste de Boston, Fred Holland Day.

Gibran s'épanouit. Il absorbe rapidement les œuvres de Shakespeare, William Blake, W.B. Yeats et T.S. Eliot. «Il cherchait ses marques. Il avait une vie très protégée. Bécharré était si loin, même de Beyrouth. Vous savez, il y a plus de cent ans, il n'y avait pas grand-chose que vous pouviez lire là-bas. Je suis presque sûr que c'était très limité. L'un des premiers livres qui l'a marqué était Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche. Il a également été inspiré par la musique de Wagner. Son premier livre publié était un traité de musique arabe inspiré par Wagner», explique Glen Kalem-Habib.

Gibran a également été fortement influencé par la littérature et l'art arabes, notamment les Mille et Une nuits et l'épopée Layla et Majnun.

«Il a en quelque sorte fusionné toutes ces influences, ce que personne n'avait jamais fait auparavant. Et il y est particulièrement bien parvenu», souligne M. Kalem-Habib.

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Une photo du film d'animation de 2014 Khalil Gibran's The Prophet (GKIDS).

Gibran continue de trouver de nouveaux publics. En 2014, l'actrice mexicaine Salma Hayek – dont le père est d'origine libanaise – a produit un film d'animation adaptant l'œuvre de Gibran, intitulé Khalil Gibran's The Prophet.

Si Salma Hayek a découvert Gibran pour la première fois par l'intermédiaire de son grand-père libanais, elle a redécouvert le livre des années plus tard, alors qu'elle était étudiante, une expérience qui, a-t-elle confié à Entertainment Weekly, «a été très significative pour moi, car j'avais l'impression que mon grand-père m'enseignait la vie, même s'il n'était plus là.»

À propos du film, Salma Hayek déclare: «Je pense qu'il est important que les gens se souviennent qu'un écrivain arabo-américain a écrit un livre qui a touché tant de gens. Il s'est vendu à plus de 120 millions d'exemplaires dans le monde et il a influencé la vie de personnes de toutes religions et croyances, de tous âges, de toutes couleurs et de toutes origines. Et je crois que c'est pertinent aujourd'hui. J’estime également qu'il est important que nous soyons exposés à ce qui nous rappelle la beauté de notre humanité.»

Une adaptation moins médiatisée, mais tout aussi importante, a vu le jour sous forme de comédie musicale, Broken Wings, adaptée du roman autobiographique de 1912 de Gibran.

Écrite par la star libano-anglaise du West End Nadim Naaman et la compositrice qatarie Dana al-Fardan, cette comédie musicale est une lettre d'amour à Gibran et au Moyen-Orient. 

«Dana et moi avons été présentés par des amis communs en 2016. Elle était à Londres pour un concert et je jouais à l'époque dans Le Fantôme de l'Opéra. Nous avons découvert que nous voulions tous les deux écrire une comédie musicale d'influence moyen-orientale qui mettrait en lumière la région de manière positive. Khalil Gibran s'est immédiatement imposé comme une figure emblématique du Moyen-Orient qui a transcendé les frontières et qui est vénéré au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique», explique Nadim Naaman. «Il est devenu le centre de notre attention: il fallait lui rendre hommage ainsi qu'au Liban, mais aussi le faire connaître à un public plus large et honorer sa contribution au monde littéraire.»

«Gibran a toujours eu une forte résonance en moi. Enfant, ses livres étaient éparpillés dans la maison familiale, ses mots étaient récités lors des mariages, des funérailles et des remises de diplômes. De plus, en tant que Libanais qui a passé sa vie en Occident, je comprends très bien que Gibran, comme nombre d'autres Libanais, ait passé plus de temps à l'extérieur du pays qu'à l'intérieur. En tant qu'acteur, musicien et écrivain essayant de représenter le Liban internationalement, il n'y a pas de meilleure référence que Gibran», ajoute-t-il.

Depuis sa première publication, Le Prophète continue d’être imprimé. Il a été traduit dans plus de cent langues, ce qui le place parmi les dix livres les plus traduits de l'Histoire. Sa popularité est montée en flèche dans les années 1960, lorsque la contre-culture américaine était en plein essor, et plus tard parmi les mouvements New Age.

Pour célébrer le centenaire du livre l'année prochaine, le collectif de Glen Kalem-Habib organise plusieurs événements aux États-Unis et peut-être au Moyen-Orient et dévoilera un nouveau monument à New York, une ville où Gibran a passé beaucoup de temps et où il a rendu son dernier souffle en 1931, à l'âge de 48 ans.

«Gibran était tellement en avance sur son temps. Il représente de nombreuses idées philosophiques et morales vers lesquelles le monde continue de tendre en 2022», déclare Nadim Naaman. «Voici un immigrant du Moyen-Orient qui a trouvé un nouveau foyer en Occident, et qui écrivait il y a un siècle sur l'égalité des sexes et les droits des femmes, sur l'harmonie et la tolérance entre les religions et les nationalités, sur la corruption des politiciens et les mauvais traitements infligés aux classes ouvrières, sur la capacité à adopter une nouvelle terre d’accueil et y appartenir si l'on doit quitter son propre lieu de naissance. Pour l'essentiel, tous ces sujets restent d’actualité dans les médias du monde entier.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.
 


La musique européenne séduit le public à Riyad

Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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  • Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens.
  • Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

RIYAD : En coopération avec les ambassades des États membres de l'UE et la Commission saoudienne de la musique, la délégation de l'Union européenne à Riyad lance la deuxième édition de la Semaine européenne de la musique en Arabie saoudite.

Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens, allant du classique au moderne, en passant par le folklore et la musique contemporaine.

Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

Il y en aura pour tous les goûts musicaux. L'affiche comprend notamment le Quartetto Sincronie, un quatuor à cordes italien de renom, le Duo Sonoma, un duo de sœurs autrichiennes de renommée internationale, ainsi que la célèbre chanteuse grecque Marianna G.

Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE
Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE (Photo Huda Bashatah) 

auprès du Royaume d'Arabie saoudite, a commenté l'événement : « Nous sommes très fiers d'organiser la deuxième Semaine européenne de la musique, après le succès de notre première édition, et de réaffirmer notre engagement à contribuer au paysage culturel dynamique du Royaume. »

La musique est un langage universel puissant qui transcende les frontières et unit des personnes d'horizons différents. Je ne vois donc pas de meilleur moyen, pour l'Europe et l'Arabie saoudite, de renforcer les échanges culturels et le dialogue entre les peuples que par le biais de notre appréciation mutuelle de la musique.

Nous sommes ravis de nous associer une fois de plus au Saudi Music Hub, dont le site exceptionnel est l'hôte idéal pour cet événement culturel. »

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 et, au fil des ans, a gagné en confiance et en expérience, se faisant connaître du grand public qui a apprécié à maintes reprises la sensibilité et la profondeur d'un programme de concert particulièrement raffiné. À Riyad, ils ont interprété des morceaux de Claudio Monteverdi, Franz Joseph Haydn et Giacomo Puccini. 

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011
Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 (Photo Huda Bashatah) 

Selon l'ambassade d'Italie en Arabie saoudite, les Saoudiens sont curieux et très intéressés par notre musique. Il est donc important de développer le dialogue musical entre les deux pays.

Duo Sonoma, c'est le croisement de nombreux genres mélangés pour créer des mondes sonores stylistiquement libres, expressifs et imaginatifs.

Leur parcours musical a commencé dès l'enfance et s'est développé au cours des vingt dernières années pour donner lieu à une interaction unique. Les deux sœurs ont essayé de nombreux instruments différents durant leur enfance et aiment toujours expérimenter de nouvelles idées.

En 2018, elles ont commencé à présenter leurs compositions originales à un public plus large. Leur premier album, « I », a été largement et favorablement accueilli sur la scène musicale autrichienne au printemps 2021. Leur nouvel album, II, sorti en juillet 2024, renforce encore leur son unique et inimitable. Il marie des instruments classiques à de nouveaux sons et une diversité rythmique.

Marianna G. a représenté la Grèce au Concours Eurovision de la chanson en 1989 avec la chanson To dikó sou astéri et en 1996 avec Emís foráme to himóna anixiátika.

Chanteuse portugaise de renommée internationale, Lara Martins est l'une des plus grandes artistes de son pays. Cette artiste allie l'excellence de son instrument vocal à une grande sensibilité et à un grand talent dans les domaines musical et dramatique.

Cette polyvalence lui permet de briller avec la même maîtrise dans le chant lyrique, l'opéra ou le théâtre musical. Depuis près de dix ans, elle est l'une des principales vedettes de la production du Fantôme de l'Opéra dans le West End de Londres.

Né en 1986 à Alcobaça, Daniel Bernardes commence le piano à l'âge de cinq ans. En 2002, il joue avec Hybrid Jazz Machine. En 2003, il suit les cours de composition d'Emmanuel Nunes et, en 2004, participe au festival de jazz du théâtre.

Daniel a suivi les cours de musique de Stockhausen en Allemagne, puis s'est installé à Paris pour étudier avec Marian Rybicki à l'École normale de musique. Il a également travaillé avec Jean Fassina. En 2005, il a remporté le deuxième prix du concours national de piano du Maroc et a été invité à se produire à la salle Cortot.

Sa polyvalence de pianiste et de compositeur lui vaut plusieurs concerts sur les plus grandes scènes portugaises ainsi que des commandes d'œuvres pour les plus grands solistes. En 2013, il participe aux ateliers de composition de Marc-André Dalbavie et écrit Música para um poema de Mário Cesariny pour orchestre de chambre.

La Semaine européenne de la musique vise à faire découvrir au public local la richesse de la scène musicale européenne, à mettre en lumière la diversité culturelle de l'UE et à tisser des liens entre les professionnels de la musique européens et saoudiens.

Outre des concerts passionnants, la Semaine européenne de la musique comprendra également des rencontres entre les artistes européens invités et les musiciens locaux, afin de favoriser les échanges et le partage d'expériences.

Tous les concerts et ateliers sont gratuits. Pour plus d'informations sur le programme et pour réserver des billets,la délégation de l'Union européenne à Riyad invite le public à consulter ses comptes sur les réseaux sociaux.