Attentat Kirchner: Une des quatre inculpés remise en liberté

Un homme tient une pancarte avec le portrait de la vice-présidente argentine Cristina Kirchner près de la place Plaza de Mayo lors de la Journée de la fidélité péroniste à Buenos Aires, le 17 octobre 2022 (Photo, AFP).
Un homme tient une pancarte avec le portrait de la vice-présidente argentine Cristina Kirchner près de la place Plaza de Mayo lors de la Journée de la fidélité péroniste à Buenos Aires, le 17 octobre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 02 novembre 2022

Attentat Kirchner: Une des quatre inculpés remise en liberté

Un homme tient une pancarte avec le portrait de la vice-présidente argentine Cristina Kirchner près de la place Plaza de Mayo lors de la Journée de la fidélité péroniste à Buenos Aires, le 17 octobre 2022. (Photo, AFP)
  • Agustina Diaz, 21 ans, une amie de la principale co-inculpée de la tentative d'assassinat, Brenda Uliarte, a été libérée sur décision d'une chambre d'appel fédéral du tribunal de Buenos Aires saisie par ses avocats
  • Les deux principaux suspects détenus à ce jour sont l'assaillant de 35 ans de Mme Kirchner, Fernando Sabag Montiel, et sa compagne de 23 ans, Brenda Uliarte

BUENOS AIRES: Une des quatre détenus à ce jour pour l'attentat contre la vice-présidente argentine Cristina Kirchner a été remise en liberté lundi après un mois et demi de détention préventive, et son inculpation levée faute d'éléments probants à ce stade, selon un jugement cité mardi par l'agence officielle Telam.

Agustina Diaz, 21 ans, une amie de la principale co-inculpée de la tentative d'assassinat, Brenda Uliarte, a été libérée sur décision d'une chambre d'appel fédéral du tribunal de Buenos Aires saisie par ses avocats.

L'arrestation et l'inculpation pour "complicité" d'Agustina Diaz, 12 jours après l'attentat, reposaient en partie sur l'analyse d'échanges et de messages téléphoniques avec Brenda Uliarte, avant et après l'attentat, où l'arme avait notamment été évoquée.

Les juges ont estimé que "même si on ne peut écarter un certain degré de connaissance" du projet par Mme Diaz, "sa connaissance de l'arme, via une photo envoyée par message, ainsi que les références à Uliarte concernant les implications possibles de sa conduite, ne permettent pas -pour le moment- de caractériser le degré d'implication" requis.

La chambre d'appel a conclu à l'"absence d'éléments pour l'inculpation" de Mme Diaz pour complicité et ordonné sa libération immédiate, selon des extraits de la résolution consultés par l'AFP.

Les deux principaux suspects détenus à ce jour sont l'assaillant de Mme Kirchner, Fernando Sabag Montiel, 35 ans, et sa compagne de 23 ans, Brenda Uliarte, inculpés pour tentative d'homicide "avec planification et entente préalable entre eux deux".

Le 1er septembre, Sabag Montiel avait pointé son arme vers la tête de Mme Kirchner, à quelques mètres à peine, sans qu'aucun coup de feu ne parte, alors qu'elle signait des livres et se mêlait à des sympathisants venus l'attendre au bas de chez elle.

Un troisième jeune homme reste inculpé de complicité ou "participation à titre secondaire", Gabriel Carizzo, 27 ans.

Deux mois après l'attentat, le degré d'orchestration, et les mobiles profonds des suspects, des jeunes plutôt précaires et sans politisation marquée restent encore flous. Si ce n'est une claire détestation affichée par Brenda Uliarte pour Mme Kirchner (péroniste, centre-gauche) et un lien ténu --la participation à une manifestation-- avec un groupuscule d'extrême droite, objet d'une enquête distincte.

Dans cette enquête, la chambre d'appel a ordonné mardi la remise en liberté sous contrôle judiciaire de quatre membres de ce groupe, Revolucion Federal, qui étaient en détention provisoire depuis une dizaine de jours, pour incitation à la violence, et des menaces proférées à l'encontre de Mme Kirchner.

Selon la résolution, une remise en liberté des quatre suspects "ne met pas en risque" la procédure à leur encontre. Les juges d'appel rappellent aussi que la justice a déjà estimé qu'il n'y avait, à ce stade, pas d'élément justifiant de joindre l'enquête sur Revolucion Federal à celle sur l'attentat.

Le camp de Mme Kirchner considère qu'un climat de haine, propagé notamment par ce groupuscule, est directement lié à l'attentat. Et l'avocat de la vice-présidente, Jose Ubeira a intimé mardi aux juges "d'assumer leurs responsabilités s'il y a des morts à la suite des remises en liberté de ces jeunes".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.