Le 27e Festival du cinéma européen de retour en présentiel à Beyrouth

L'Ambassadeur de l'UE au Liban Ralph Tarraf à l'ouverture du festival. (Photo, Lynn Tehini)
L'Ambassadeur de l'UE au Liban Ralph Tarraf à l'ouverture du festival. (Photo, Lynn Tehini)
Lancement de la 27éme édition du Festival du cinéma européen au Liban. (Photo, Lynn Tehini)
Lancement de la 27éme édition du Festival du cinéma européen au Liban. (Photo, Lynn Tehini)
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Publié le Dimanche 06 novembre 2022

Le 27e Festival du cinéma européen de retour en présentiel à Beyrouth

L'Ambassadeur de l'UE au Liban Ralph Tarraf à l'ouverture du festival. (Photo, Lynn Tehini)
Lancement de la 27éme édition du Festival du cinéma européen au Liban. (Photo, Lynn Tehini)
  • Les amateurs du 7e art ont rendez-vous cette semaine avec le 27e Festival du cinéma européen qui se déroule du 4 au 16 novembre dans différents lieux à Beyrouth et en région
  • Annette, le film de lancement projeté au siège de l’école supérieure des Affaires à Beyrouth, a fait l'ouverture du Festival de Cannes en 2021où il a remporté le Prix du meilleur réalisateur et celui de la Meilleure bande originale

BEYROUTH: Lancement en grande pompe de la 27éme édition du Festival du cinéma européen au Liban vendredi 4 novembre avec le film français Annette de Leos Carax, avec Marion Cotillard et Adam Driver. Organisé en partenariat avec l'Association Metropolis Cinema et en coopération avec les États membres de l'Union européenne, le festival se poursuivra jusqu’au 16 novembre 2022.

Cette édition, de retour en présentiel dans différents lieux à Beyrouth, notamment au Cinéma Montaigne, à l'Université libanaise – Faculté des Beaux-Arts 2 et au Galaxy Grand Cinémas, ambitionne d’élargir son public avec des projections en région : à Jounieh (7-9 novembre), Saïda (10-12 novembre), Tripoli (10-12 novembre), Kobayat (11-12 novembre), Byblos (11-12 novembre), Hermel (11 novembre), Zahlé (14 novembre), Deir el Qamar (18 novembre) et Ayta Al Fokhar (18-20 novembre).

« 24 longs métrages européens récents vont permettre au public de découvrir des films primés, déjà projetés dans les grands festivals internationaux, ainsi que les premières ou deuxièmes productions de directions émergentes prometteuses » déclare Ralph Tarraf ambassadeur de l’Union européenne au Liban à Arab News en français. « Nous sortons de l’ambiance ‘festival au temps de la Covid-19’ où les projections se faisaient en ligne ». Certes si le format est encore réduit cette année et ne contient pas autant d’évènements associés que les éditions précédentes, l’essence du festival reste de témoigner des liens culturels forts entre l’UE et le Liban, de jeter des ponts entre les cultures, d'exposer les cinéastes et le public aux créations internationales et de soutenir les jeunes cinéastes locaux, explique l’ambassadeur. Ces derniers ne sont pas en reste et « demeurent au centre de nos intérêts puisque six courts métrages de la tournée de la European Film Academy, dont le gagnant du Prix du court métrage européen 2021 seront projetés et douze courts métrages produits par de jeunes cinéastes libanais émergents en lice pour des prix offerts par les États membres » précise Ralph Tarraf.

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Affiche du film français Annette de Leos Carax, avec Marion Cotillard et Adam Driver. 

Annette, le film de lancement projeté au siège de l’école supérieure des Affaires à Beyrouth, a fait l'ouverture du Festival de Cannes en 2021où il a remporté le Prix du meilleur réalisateur et celui de la Meilleure bande originale. Le film a obtenu de multiples récompenses, parmi lesquelles cinq César en 2022 dont ceux du meilleur réalisateur, de la meilleure musique originale et du meilleur montage. Certains longs métrages récents seront projetés exclusivement en région ainsi qu’un ciné-concert avec musique en live présenté dans trois villes et en parallèle de nombreuses activités comme l’atelier d'expression cinématographique Taabir. « L’art et la culture, facteurs de cohésion sociale, demeurent une part importante de notre quotidien et malgré les nombreux obstacles auxquels fait face le Liban et notamment ce secteur nous restons concentrés sur les choses essentielles de la vie et développons de nombreux projets culturels au Liban, un pays où ce secteur en particulier crée une différence dans le quotidien des gens. Les Libanais n’ont pas oublié leur culture et leur foi dans le pouvoir d’expression de l’art », conclut le chef de la délégation au Liban.

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.