Elon Musk sommé de bannir Ali Khamenei de Twitter par une pétition en ligne

Depuis des années, des utilisateurs du monde entier appellent Twitter à bannir Khamenei (Photo, AFP).
Depuis des années, des utilisateurs du monde entier appellent Twitter à bannir Khamenei (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 09 novembre 2022

Elon Musk sommé de bannir Ali Khamenei de Twitter par une pétition en ligne

  • Le leader iranien répand «la haine et la propagande»
  • 27 000 personnes signent la pétition sur fond d'appels continus des militants

DUBAÏ: Les utilisateurs de Twitter ont lancé une pétition en ligne demandant à Elon Musk, qui a récemment racheté la plate-forme, de bannir le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei de Twitter.
Emily Schrader, journaliste israélo-américaine et PDG de l'agence de marketing numérique Social Lite Creative, et d'autres utilisateurs de Twitter, ont lancé la pétition en ligne sur Change.org.
Dans une lettre ouverte à Musk, elle explique sa démarche. « Le régime de l'ayatollah a filtré l'internet pour son propre peuple, bannissant des réseaux sociaux comme Twitter. En parallèle, l'ayatollah lui-même utilise cette plate-forme pour lancer des appels à la violence, ensuite exécutés par ses propres mandataires, et pour répandre le négationnisme et autres formes de haine conspirationniste. »
« Malheureusement, ce ne sont pas les mots d'un utilisateur lambda de Twitter, ce sont les appels à l'acte venant d'un leader mondial. L'ayatollah supervise les forces du régime islamique, dont la division , qui se sont avérées à plusieurs reprises utiliser des bots pour cibler et harceler les militants qui s'expriment contre le régime en dehors de l'Iran. Il s'agit d'une violation flagrante des politiques existantes de Twitter », a-t-elle ajouté.
Depuis des années et dans le monde entier, des utilisateurs appellent Twitter à bannir Khamenei. Aujourd'hui, avec la prise de contrôle de la plate-forme par Musk, beaucoup s'adressent directement à lui.
Peter Singer, professeur de bioéthique, a ainsi interpellé Musk dans un tweet: « Comment se fait-il que l'ayatollah iranien Khamenei, qui a lui-même banni 83 millions de personnes de Twitter, puisse librement poster ses messages dénigrant les femmes sur cette plate-forme ? »
Les comptes Twitter utilisés par Khamenei sont régulièrement accusés d'incitation à la haine et de désinformation. Aucun d'entre eux n'ont pour l'instant été bannis de la plate-forme.
En janvier dernier, un compte lié au bureau personnel de Khamenei a publié un graphique menaçant de « vengeance » en semblant représenter l'ancien président Donald Trump sous l'ombre d'une frappe aérienne imminente, qui a été retweeté par l'un des comptes personnels de Khamenei. À la suite d'une réaction publique, Twitter a suspendu le compte qui avait publié le tweet, mais pas le compte personnel.
En janvier 2021, un compte étroitement lié au bureau de Khamenei a publié une image représentant Donald Trump sous la menace d'une frappe aérienne approchante, flanquée d'un mot : "Vengeance".  Le tweet avait été partagé par l'un des comptes personnels de Khamenei. Face à l'ampleur des réactions, Twitter avait fermé le compte ayant posté l'image, sans étendre la sanction au compte l'ayant partagée.
Twitter a affirmé avoir suspendu le compte en raison d'une violation de sa politique contre les faux comptes.
« La justification de Twitter, expliquant pourquoi il a fermé ce compte en particulier et pas les autres n'était pas seulement peu convaincante, elle était absurde », a déclaré à l'époque, à Arab News, David Weinberg, directeur des affaires internationales à Washington de la Ligue anti-diffamation basée aux États-Unis.
« Tout dirigeant qui interdit l'accès à une plate-forme à ses propres citoyens ne devrait pas pouvoir l’utiliser pour promouvoir l'antisémitisme, la violence et l'extrémisme – en particulier celui qui dirige directement la violence contre des personnes innocentes » martèle Schrader dans la pétition.
Au moment de la rédaction de cet article, plus de 27 000 personnes en étaient déjà signataires.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.