Les pays du G20 lancent un fonds pour se préparer aux futures pandémies

Shinta Widjaja Kamdani, présidente du B20 Indonésie, prononce un discours lors de l'ouverture du sommet du B20 dans le cadre du dialogue du G20, à Nusa Dua, sur l'île balnéaire indonésienne de Bali, le 13 novembre 2022. (AFP)
Shinta Widjaja Kamdani, présidente du B20 Indonésie, prononce un discours lors de l'ouverture du sommet du B20 dans le cadre du dialogue du G20, à Nusa Dua, sur l'île balnéaire indonésienne de Bali, le 13 novembre 2022. (AFP)
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Publié le Dimanche 13 novembre 2022

Les pays du G20 lancent un fonds pour se préparer aux futures pandémies

  • Ce fonds est considéré comme l'une des rares avancées attendues à l'occasion du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 qui s'ouvre mardi sur l'île indonésienne de Bali
  • Les Etats-Unis ont contribué à hauteur de 450 millions de dollars, soit près d'un tiers du total

NUSA DUA: Les grandes économies du G20 ont annoncé dimanche, en amont de leur sommet en Indonésie, un fonds de 1,4 milliard de dollars pour se préparer aux futures pandémies, une somme jugée insuffisante par le pays hôte de la réunion.

Lors d'une conférence de presse, le président indonésien Joko Wikodo a expliqué que ce fonds, auquel participent 24 pays, membres ou non du G20, vise à "éviter une pandémie et à s'y préparer".

"Mais ce n'est pas suffisant", a déclaré M. Widodo, estimant que 31 milliards de dollars seraient nécessaires. "Nous devons nous assurer que la communauté puisse résister à une pandémie. Une pandémie ne peut plus prendre des vies et casser les articulations de l'économie mondiale".

Qui participe au sommet du G20?

Les chefs d'Etat ou de gouvernement des plus grandes économies mondiales se retrouvent mardi et mercredi sur l'île indonésienne de Bali pour un sommet du G20 assombri par la guerre en Ukraine.

Voici une liste des dirigeants attendus.

Joe Biden

Le président américain arrive au sommet avec l’objectif de réaffirmer le leadership américain et de rallier les Occidentaux derrière les efforts de Washington pour isoler la Russie en réponse à la guerre en Ukraine.

En prélude, il va rencontrer lundi le président chinois Xi Jinping pour la première fois depuis son entrée à la Maison Blanche.

Les deux hommes ont de nombreux sujets à aborder, après une aggravation des tensions sur le commerce, les droits de l'Homme dans la province chinois du Xinjiang et le statut de Taïwan.

Xi Jinping

Le sommet du G20 est un retour en fanfare sur la scène diplomatique pour Xi Jinping qui entame un troisième mandat à la tête de la deuxième plus grande économique mondiale.

Outre un entretien avec son homologue américain, il doit aussi rencontrer le président français Emmanuel Macron, moins de deux semaines après avoir accueilli le chancelier allemand à Pékin.

Sergueï Lavrov

Le ministre des Affaires étrangères russe dirigera la délégation venue de Moscou après la décision de Vladimir Poutine de ne pas se rendre à un sommet qui l'aurait exposé à une salve de critiques de ses homologues.

Le Kremlin a expliqué l’absence de Vladimir Poutine par une question d’agenda. En juillet, Sergueï Lavrov était parti au milieu d’une réunion des chefs de la diplomatie du G20 après des attaques nourries contre l'invasion de l'Ukraine.

Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien, dont le pays n’est pas membre du G20, participera au sommet virtuellement à l'invitation de l’Indonésie. Il devrait appeler les grandes puissances à renforcer leur réponse face à l’invasion de son pays par la Russie.

Dirigeants de l'UE

Le président français Emmanuel Macron participera au sommet et doit rencontrer à son tour le président chinois Xi Jinping. Le chancelier allemand Olaf Scholz qui dirige la plus grande économie de l’Union européenne sera sur place, tandis que l’Italie sera représentée par la nouvelle Première ministre Georgia Meloni, issue d'un mouvement post-fasciste, et l’Espagne par son Premier ministre Pedro Sanchez.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel renforceront la présence européenne au sommet.

Rishi Sunak

Le Premier ministre britannique, entré en octobre à Downing Street, va participer à son premier G20 et pouvoir rencontrer plusieurs dirigeants, notamment Joe Biden.

Narendra Modi

Le Premier ministre de l'autre géant asiatique, l'Inde, s'entretiendra avec de nombreux dirigeants, dont M. Biden, M. Macron et M. Sunak, premier dirigeant britannique d'origine indienne.

C'est à l'Inde que l'Indonésie passera le relai de la présidence du G20.

Joko Widodo

L’hôte du sommet sur l’île des Dieux rencontrera en aparté la plupart des dirigeants présents en tant que dirigeant du pays présidant le G20 cette année.

Jakarta espérait recentrer le sommet sur la coopération internationale pour favoriser la reprise économique après le choc de la pandémie de Covid. Mais l’offensive russe en Ukraine déclenchée en février a bouleversé la donne, replaçant les enjeux géopolitiques et sécuritaires au centre de la scène.

Reste du monde

Le Canada, l’Australie et le Japon seront représentés par leurs Premiers ministres respectifs Justin Trudeau, Anthony Albanese et Fumio Kishida. Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol sera aussi à Bali malgré les tensions avec la Corée du Nord.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane, représentera l'Arabie saoudite. Le président des Emirats arabes unis Mohammed ben Zayed Al Nahyane, "MBZ", dont le pays n'est pas membre du G20, sera également présent, en tant qu'invité.

Le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan fera le déplacement ainsi que le chef d’Etat du seul pays africain représenté au G20, l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa.

Le Brésil sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Carlos Franca, le président sortant Jair Bolsonaro ayant décidé de ne pas faire le voyage après sa défaite aux élections.

Le Mexique envoie son chef de la diplomatie Marcelo Ebrard, tandis que le président argentin Alberto Fernandez mènera la délégation de Buenos Aires.

Le secrétaire-général de l’Onu Antonio Guterres participera en tant qu’observateur.

Ce fonds a été lancé par les ministres de la Santé et des Finances du G20 en présence du directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé Tedros Adhanom Ghebreyesus et du président de la Banque mondiale David Malpass.

G20: attentats ou tsunami, Bali préparée à de multiples risques

L'Indonésie accueille mardi à Bali le sommet des dirigeants du G20 des plus grandes économies mondiales avec un déploiement de sécurité sans précédent dans cette "île des Dieux" exposée aux catastrophes naturelles.

Dix-sept chefs d'Etat et de gouvernement doivent discuter de solutions à une série de crises mondiales sur l'île hindouiste au sein du pays qui compte la plus grande population musulmane au monde.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré forfait et sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, comme c'est le cas pour le Brésil et le Mexique.

Bali se prépare depuis des mois à accueillir les vingt délégations nationales, ainsi que celles d'autres hauts responsables de l'ONU, de la Fifa et du Comité olympique, pour assurer des conditions de sécurité optimales 20 ans après un attentat terroriste qui avait plus de 200 morts dans l'île.

"J'ai inspecté tous les détails (...). Nous avons vérifié tout et je veux annoncer que nous sommes prêts à accueillir nos invités pour le G20", a indiqué le président indonésien Joko Widodo cette semaine.

Pour le seul pays d'Asie du Sud-Est membre du G20, l'arrivée de milliers de participants est aussi un coup de pouce bienvenu à un secteur touristique laminé par deux ans de pandémie.

Militaires par milliers 

L'Operation de sécurité "Puri Agung" prévoit le déploiement de 18.000 militaires et policiers dans la zone de Nusa Dua, au sud de l'île.

Les chefs d'Etat et de gouvernement vont être rassemblés dans une vingtaine d'hôtels dont l'Apurva Kempinsky qui accueillera le sommet, dans un périmètre placé sous protection militaire, tandis que la police est chargé de la sécurité à l'extérieur.

Ont été déployés sur le site, 12 navires militaires, 13 hélicoptères et quatre avions de combat - des F16 et des Sukhoï - un appareil de reconnaissance Boeing, ainsi que deux avions cargo Hercules, dont un pour les évacuations médicales.

Les autorités ont installé des technologies de reconnaissance faciale, plus de 1.700 caméras de surveillance et des centaines de caméras piétons portées par des policiers.

Les Indonésiens se sont coordonnés notamment avec les responsables de sécurité chinois et américains et ont indiqué coopérer pour le renseignement avec les délégations.

Ceinture de feu du Pacifique 

L'île de Bali est située sur la Ceinture de feu du Pacifique, où les plaques tectoniques se rencontrent, avec un fort risque de séismes et d'éruptions volcaniques. L'archipel indonésien compte près de 130 volcans, dont trois sont situés sur l'île de Bali.

Le pays subit régulièrement des catastrophes naturelles dont l'une des pires a été le tsunami provoqué en 2014 par un séisme sous-marin au large de l'île de Sumatra qui a fait plus de 170.000 victimes en Indonésie seulement.

Quelque 1.500 membres des forces de sécurité seront affectés spécialement aux potentielles évacuations en cas de catastrophe naturelle.

La police a prévu toute une gamme de véhicules et d'hélicoptères pour évacuer les dirigeants en cas d'inondation ou de tremblement de terre.

Cerfs-volants interdits

Les autorités ont réprimé quelques tentatives de manifestations, avec l'arrêt d'une opération à vélo de Greenpeace et l'interpellation de plusieurs étrangers.

Les autorités balinaises ont aussi restreint la mobilité dans l'île avec une suspension des cérémonies religieuses et traditionnelles pendant le sommet, tandis que de nombreux résidents ont reçu l'ordre de travailler et d'étudier à domicile.

La compagnie nationale d'électricité a même interdit aux habitants de l'île d'utiliser des cerfs-volants pendant l'évènement, de peur qu'ils ne tombent sur des lignes électriques et ne provoquent des pannes.

Il est considéré comme l'une des rares avancées attendues à l'occasion du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 qui s'ouvre mardi sur l'île indonésienne de Bali, marqué par ailleurs par de profondes divisions sur l'Ukraine.

Les Etats-Unis ont contribué à hauteur de 450 millions de dollars, soit près d'un tiers du total, la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen estimant que le fonds devait contribuer à "une architecture sanitaire mondiale plus saine et plus réactive".

Les autres principaux donateurs incluent la France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Inde, la Chine, l'Australie et le Japon.

Musk ne sera pas présent en Indonésie pour une rencontre en marge du G20

Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, n'ira pas en Indonésie pour prendre part à une rencontre d'entrepreneurs organisée en marge du sommet du G20 mais il participera à une réunion virtuelle, a affirmé dimanche un ministre indonésien.

M. Musk, également propriétaire du constructeur automobile Tesla, devait s'exprimer lors de la conférence économique dite "B20" sur l'île indonésienne de Bali.

La semaine prochaine, le multimilliardaire doit se présenter devant un tribunal américain dans le cadre d'un action en justice concernant sa rémunération de 2018, d'un montant d'environ 56 milliards de dollars en stock-options.

"En ce qui concerne Elon Musk, il a un procès. Il doit être présent au tribunal", a déclaré à la presse Luhut Binsar Pandjaitan, le ministre indonésien en charge de la Coordination des affaires maritimes et des investissements.

Son ministère a indiqué que M. Musk, l'homme le plus riche de la planète, participera lundi, à la veille de l'ouverture du G20, à un échange virtuel d'une heure avec le magnat indonésien Anindya Bakrie sur "les perturbations futures de l'innovation technologique mondiale".

Le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le Premier ministre australien, Anthony Albanese, figurent parmi les participants du B20.

M. Pandjaitan a déclaré que M. Musk se rendra à Jakarta en décembre "à l'issue de sa procédure judiciaire".

Le président indonésien Joko Widodo s'est rendu au Texas pour rencontrer M. Musk au début de l'année afin de discuter de l'investissement de Tesla dans l'industrie du nickel de l'archipel.

L'Indonésie possède les plus grandes réserves de nickel au monde, et le pionnier de la voiture électrique s'y intéresserait car elles servent de composants pour les batteries.

Un actionnaire a contesté devant un tribunal du Delaware la rémunération spéciale de M. Musk, qui avait été à l'époque approuvée par les actionnaires.

Mais le plaignant a accusé le conseil d'administration d'avoir manqué à ses obligations.

L'affaire sera étudiée par la même juge qui, en octobre, a ajourné la procédure entre Twitter et M. Musk et donné jusqu'au 28 octobre aux deux parties pour que le patron de Tesla rachète le réseau social.

L'Indonésie, hôte du sommet du G20, a indiqué prévoir de contribuer, sans préciser le montant prévu. Le pays a été très durement touché par la pandémie de Covid-19, avec une violente vague mi-2021, quand son système de santé s'est retrouvé submergé et qu'il a rencontré des difficultés pour s'approvisionner en vaccins alors que les pays riches donnaient leurs doses à leurs populations.

"Ce nouveau fonds dédié est un outil important qui aidera les pays à revenu faible ou intermédiaire à mieux se préparer aux crises sanitaires mondiales", a souligné David Malpass.


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com