Leos Carax à Marrakech : «Aucun de mes films n'est un succès»

Leos Carax (Photo, Twitter).
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Publié le Dimanche 13 novembre 2022

Leos Carax à Marrakech : «Aucun de mes films n'est un succès»

  • Cet opéra rock, avec à l'affiche la Française Marion Cotillard et l'Américain Adam Driver, a été son «tournage le plus heureux»
  • «Aucun de mes films n'est un succès dans la mesure où un succès c'est (générer) de l'argent et des entrées», a asséné Leos Carax

MARRAKECH: "Aucun de mes films n'est un succès". Le cinéaste français Leos Carax est revenu dimanche sur son parcours cinématographique en dents de scie, acclamé pour sa virtuosité mais aussi conspué pour sa démesure, en marge du festival du film de Marrakech.

"Aucun de mes films n'est un succès dans la mesure où un succès c'est (générer) de l'argent et des entrées", a asséné Leos Carax, derrière ses habituelles lunettes fumées, au cours d'un échange avec des étudiants marocains en cinéma.

"Très peu de bons cinéastes ont la science du public comme Chaplin et Hitchcock. Je n'ai pas ça", a ajouté le réalisateur, lors d'une "masterclass" du FIFM (11-19 novembre).

Un succès commercial mitigé qui ne l'a pas empêché de réaliser des films grandioses comme son dernier "Annette" qui a remporté le prix de la mise en scène au festival de Cannes en 2021.

Cet opéra rock, avec à l'affiche la Française Marion Cotillard et l'Américain Adam Driver, a été son "tournage le plus heureux".

"J'ai beaucoup aimé filmer Adam", qu'il a découvert dans la série "Girls", description sans fards de la vie d'un groupe d'amies new-yorkaises.

Il a trouvé dans la nouvelle coqueluche d'Hollywood ce qui l'a longtemps attiré chez son acteur fétiche Denis Lavant.

"J'aime beaucoup les singes et ce sont des hommes singes. Ils sont très intéressants à l'arrêt comme en mouvement", a expliqué le cinéaste.

C'est pour son premier long-métrage "Boy meets girl" (1984) qu'il croise "presque par défaut" le chemin de M. Lavant qui deviendra son alter ego au cinéma.

"On s'est lancés (dans ce film) sans conviction, ni de sa part, ni de la mienne", s'est remémoré Carax.

Ils enchaînent avec le polar poétique "Mauvais sang" (1986) avant la descente aux enfers des "Amants du pont neuf" (1991).

Tournage chaotique, budget explosé, délais de livraison dépassés, ce film, pourtant aujourd'hui culte, "m'a empêché d'en faire d'autres pendant dix ans", admet Leos Carax.

Il revient huit ans plus tard avec "Pola X" (1999), l'accueil est circonspect. "Pola X est un gros échec, c'était difficile de continuer après", raconte-t-il.

Le salut viendra de "Holy motors" (2012) une sublime ode au cinéma qui incarne, à ses yeux, "la rage de ne pas avoir fait de films depuis longtemps".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.