La superstar bollywoodienne Ranveer Singh enflamme Marrakech

Ranveer Singh a reçu le trophée Etoile d'Or de Marrakech (Photo fournie).
Ranveer Singh a reçu le trophée Etoile d'Or de Marrakech (Photo fournie).
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Publié le Lundi 14 novembre 2022

La superstar bollywoodienne Ranveer Singh enflamme Marrakech

  • Singh s'est rendu sur la célèbre place Jemaa El Fna de Marrakech pour présenter une projection en plein air
  • Sa filmographie comprend plus de 20 longs métrages

MARRAKECH: Dès son arrivée à la soirée d'ouverture du festival international de Marrakech, il a occupé le devant de la scène star offrant aux spectateurs des pas de danse improvisés et n'hésitant pas à aller au-devant d’une foule en liesse agglutinée autour du Palais des Congrés. Ranveer Singh, star de Gully Boy and 83, et l'un des acteurs les mieux plus célèbres et les mieux payés de Bollywood, y recevait l’étoile d’or. L’acteur qui connaît le succès dès son premier film, Band Baaja Baaraat devient en très peu de temps, une véritable vedette et tourne dans des succès commerciaux comme Ladies vs Ricky Bahl (2011) ou critiques comme Lootera (2013). Sa collaboration avec le réalisateur Sanjay Leela Bhansali donne naissance à Ram-Leela (2013). Puis en 2015 Bajirao Mastani en co-star avec Deepika Padukone (qui deviendra son épouse).
« Ce qui arrive est incroyable déclare la superstar au micro d’Arab News en Français. Je savais que j’avais des fans au Maroc. J’échange avec un certain nombre d’entre eux depuis environ 12 ans. Melita (co-fondatrice du festival international de Marrakech) m’a toujours dit que les marocains aimaient les films indiens. Mais d’être ici ce soir et d’être témoins de cet accueil chaleureux, je suis plein de gratitudes », ajoute-t-il avant de pénétrer dans la salle Royale du palais des congres ou l’attendaient le Jury et les invités.
« C'est la période la plus sombre. Quand je regarde le monde qui m'entoure, je vois toutes sortes de douleurs et de souffrances. Je pense qu'en ma qualité d'artiste, la meilleure chose que je puisse faire est d'alléger le fardeau des gens », a déclaré Singh en recevant le trophée Etoile d'Or de Marrakech des mains de Melita Toscan du Plantier. L’acteur indien a par ailleurs estimé que cet hommage lui servira de motivation afin de continuer de présenter des œuvres plus innovantes et créatives à l’avenir, exprimant sa fierté de représenter le cinéma bollywoodien et sa joie d’être « honore » par le festival. Ce dernier célèbre depuis longtemps le cinéma indien. Marrakech a précédemment honoré Amitabh Bachchan, Shah Rukh Khan et Aamir Khan.
Après la cérémonie d'ouverture officielle, Singh s'est rendu sur la célèbre place Jemaa El Fna de Marrakech pour présenter une projection en plein air du 18e drame costumé de Sanjay Leela Bhansali (réalisateur du célèbre Devdas et plusieurs fois primé) Bajirao Mastani, dans lequel l'acteur avait un de ses rôles d'évasion. Il a offert une interprétation du numéro de rap de Gully Boy et a dansé à nouveau devant une foule en délire.

Le 12 novembre l’acteur indien participe à l’une des catégories les plus attendues du festival « In Conversation with… » ou il raconte au public les différentes étapes de sa carrière : celle de l’évolution fulgurante en 12 ans d'un jeune étranger inconnu de Mumbai devenu l'un des acteurs les plus célèbres et les mieux payés de Bollywood. La filmographie de Singh comprend plus de 20 longs métrages, dont le drame costumé Bajirao Mastani, la romance parisienne Befikre, la romance historique controversée Padmaavat, la comédie policière maladroite et corrompue Simmba, le drame de cricket 83 et le rappeur de rue, conte de passage à l'âge adulte. L’acteur décrit les années passées à essayer de percer dans le cinéma à Mumbai, après avoir décidé de poursuivre un rêve d'enfant.
« Je n'avais pas de feuille de route. C'était comme tâtonner dans le noir, battre des mains et des jambes et essayer d'attraper quelque chose », souligne-t-il. « J'ai rejoint des groupes de théâtre. Je suis devenu assistant réalisateur. Je faisais différentes choses au sein de l'industrie cinématographique de Bombay pour trouver une sorte de piste. J'ai passé beaucoup de temps à regarder le plafond en me demandant : "Est-ce que ça va m'arriver un jour ? » précise-t-il.
Lorsqu'on la modératrice de la conférence lui demande s'il y avait des types de rôles qu'il n'avait pas encore abordés et qu'il aimerait jouer, Singh répond que les fans lui avaient écrit un jour pour lui dire qu'ils aimeraient le voir dans un "film d'action habile, genre d'espionnage”, dans la peau de James Bond et Jason Bourne.
Singh en profite pour conclure : « Dois-je passer une audition ici ? … Vous savez ce que tout le monde a mis cette énergie dans l'univers. Voyons-moi en James Bond, le premier James Bond ‘marron’ (de couleur mate), j'adore ça."


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com