La Pologne en état d'alerte, l'origine du missile toujours inconnue

Des policiers se rassemblent devant un dépôt de céréales à Przewodow, dans l'est de la Pologne, le mardi 15 novembre 2022, où, selon les autorités, un missile est tombé et a tué deux personnes. (AP).
Des policiers se rassemblent devant un dépôt de céréales à Przewodow, dans l'est de la Pologne, le mardi 15 novembre 2022, où, selon les autorités, un missile est tombé et a tué deux personnes. (AP).
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Publié le Mercredi 16 novembre 2022

La Pologne en état d'alerte, l'origine du missile toujours inconnue

  • Le président polonais Andrzej Duda a souligné la veille qu'il n'y avait à ce stade pas de «preuve équivoque» sur l'origine du tir du missile meurtrier, «très probablement de fabrication russe» selon lui
  • «Une enquête est en cours», a-t-il relevé, affirmant qu'il s'agissait d'un incident «isolé»

PRZEWODOW : L’armée polonaise était mercredi en état d'alerte renforcée après la chute d’un missile, probablement de fabrication russe mais dont l’origine restait inconnue, dans un village du sud-est du pays, près de la frontière avec l’Ukraine.

Le président polonais Andrzej Duda a souligné la veille qu'il n'y avait à ce stade pas de "preuve équivoque" sur l'origine du tir du missile meurtrier, "très probablement de fabrication russe" selon lui. "Une enquête est en cours", a-t-il relevé, affirmant qu'il s'agissait d'un incident "isolé".

Dans le village où est tombé le missile, les forces de l'ordre ont bloqué l'accès au point de chute et forme un barrage autour de la zone, a constaté l'AFP. Les sirènes des voitures de police retentissent sous un ciel gris et pluvieux.

Les Occidentaux ont apporté un soutien prudent à la Pologne, le président américain Joe Biden estimant "improbable (...) qu'il ait été tiré depuis la Russie".

"Je vais m'assurer que nous puissions déterminer ce qu'il s'est passé exactement" avant de décider d'une réaction, a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion d'urgence mercredi des dirigeants des grandes puissances du G7 (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Canada, Japon), en Indonésie, en marge du sommet du G20.

La France appelle aussi à "la plus grande prudence", "beaucoup de pays" de la région disposant du même type de missile, a déclaré mercredi l'Elysée, mettant en garde contre "les risques d’escalade importants".

Le missile est tombé en début d'après-midi dans le village de Przewodow et a tué deux Polonais, selon les autorités. Kiev avait affirmé dans un premier temps qu'il s'agissait d'un "projectile de fabrication russe".

Le chef de l'Otan Jens Stoltenberg doit tenir mercredi une "réunion d'urgence" avec les ambassadeurs de l'Alliance, selon une porte-parole.

La Pologne, qui partage une frontière avec l'Ukraine, envahie le 24 février par la Russie, est membre de l'Otan et quelque 10.000 militaires américains se trouvent dans le pays.

Il est "absolument essentiel d'éviter l'escalade de la guerre en Ukraine", a exhorté le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres qui a réclamé une "enquête approfondie" sur le tir.

Macron «a pris contact» avec la Pologne et envisage une «discussion» mercredi au G20

"Il explore la possibilité d'une discussion dès demain matin au niveau des leaders" pour "analyser les risques" et "prévenir une escalade du conflit", "compte tenu de la présence de tous nos grands partenaires européens et nos grands partenaires alliés au G20", réuni en sommet en Indonésie, où se trouve également Emmanuel Macron, a affirmé la présidence française.

La seconde journée du G20 mercredi "sera un moment important pour sensibiliser nos grands partenaires comme le président de la République le fait depuis le début de la guerre", a relevé l'Élysée.

Le chef de l'Etat a demandé "de mener les vérifications nécessaires afin d’établir les faits en consultation étroite avec la Pologne et ses alliés au sein de l'Otan", a-t-on indiqué au ministère des Armées.

A l'Assemblée nationale, la secrétaire d'Etat Sonia Backès a transmis aux députés un message de la Première ministre Elisabeth Borne: "le gouvernement suit de très près la situation sur le terrain en lien avec nos alliés polonais".

"En toute hypothèse, la Pologne peut compter sur la solidarité de la France et nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure des informations que nous recevrons", a-t-elle lu.

«Provocation intentionnelle» selon Moscou

La Maison Blanche a fait savoir que M. Biden avait discuté avec son homologue polonais et avec M. Stoltenberg. Et son secrétaire d'Etat Antony Blinken a parlé avec ses homologues polonais Zbigniew Rau et ukrainien Dmytro Kouleba.

"Nous nous sommes engagés à rester étroitement coordonnés dans les jours à venir alors que l'enquête avance et que nous déterminons les prochaines étapes opportunes", a tweeté M. Blinken depuis Bali.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé ses "condoléances pour la mort de citoyens polonais victimes de la terreur des missiles russes".

"L'Ukraine, la Pologne, toute l'Europe et le monde doivent être entièrement protégés de la Russie terroriste", a poursuivi M. Zelensky.

Son ministre des Affaires étrangères a qualifié de "théories du complot" les allégations, publiées sur internet, selon lesquelles il pourrait s'agir d'un missile ukrainien tombé en territoire polonais.

De son côté, Moscou a qualifié les accusations de tirs russes sur le sol polonais de "provocations".

"Les déclarations de médias polonais et de responsables officiels sur une prétendue chute de missiles russes près de la localité de Przewodow relèvent de la provocation intentionnelle dans le but de créer une escalade de la situation", avait alors réagi le ministère russe de la Défense sur Telegram.

"Aucune frappe n'a été menée sur des objectifs proches de la frontière ukraino-polonaise" par l'armée russe, affirmait le ministère. Les images de "débris publiés par les médias polonais depuis les lieux des faits dans la localité de Przewodow n'ont aucun rapport" avec des projectiles russes.

«Garder le calme»

Dans la nuit de mardi à mercredi, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a appelé "tous les Polonais à garder le calme face à cette tragédie".

En Hongrie, le porte-parole du Premier ministre Viktor Orban a indiqué qu'un Conseil de défense avait été convoqué dans la soirée.

L'article 5 du traité de l'Alliance atlantique affirme que si un Etat membre est victime d'une attaque armée, les autres considèreront cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l'ensemble des membres et prendront les mesures jugées nécessaires pour venir en aide au pays attaqué.

Si une attaque d'origine russe était confirmée cela constituerait une aggravation sérieuse du conflit en Ukraine.

Ce tir est intervenu au soir d'une journée marquée par une intense campagne de bombardement russe sur les infrastructures ukrainiennes, qualifiée par le président Zelensky de "gifle au visage du G20". Ce sommet se déroule sans le président russe Vladimir Poutine, qui n'a pas même souhaité s'y exprimer par visioconférence.

Ces frappes, qui ont fait au moins un mort à Kiev, ont entraîné des coupures de courant généralisées en Ukraine et jusque dans la Moldavie voisine, aux portes de l'UE.

Selon M. Zelensky, ces frappes ont provoqué l'arrêt automatique de réacteurs dans deux centrales nucléaires en Ukraine. Dix millions d'Ukrainiens ont été privés d'électricité mais quelque huit millions avaient bénéficié de réparations d'urgence mardi soir, a-t-il précisé.

Nouveau retrait russe

Des frappes ukrainiennes sur la région russe de Belgorod, frontalière au nord-est, ont fait deux morts et trois blessés, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région Viatcheslav Gladkov.

Les frappes massives sur l'Ukraine ont eu lieu quatre jours après l'humiliant retrait des forces russes d'une partie de la région de Kherson, dont la ville du même nom, dans le sud, après plus de huit mois d'occupation.

Signe des difficultés des Russes sur le terrain, les autorités d'occupation dans la région de Kherson, dont Moscou revendique l'annexion, ont dû abandonner une nouvelle ville, Nova Kakhovka.


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
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  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
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  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.


Ouragan Melissa: près de 50 morts dans les Caraïbes, l'aide afflue

Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
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  • L’ouragan Melissa, le plus puissant à frapper la Jamaïque en près de 90 ans, a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque, laissant derrière lui des destructions massives et des centaines de milliers de sinistrés
  • L’aide internationale afflue vers les Caraïbes, avec des secours venus des États-Unis, du Venezuela, de la France et du Royaume-Uni, alors que les experts rappellent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification de ces catastrophes

CUBA: L'aide internationale afflue vendredi vers les Caraïbes dévastées par le passage de l'ouragan Melissa qui a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.

Habitations en ruines, quartiers inondés et communications coupées... L'heure est à l'évaluation des dégâts causés par Melissa qui devrait désormais faiblir au dessus dans l'Atlantique nord après avoir passé les Bermudes.

Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), les inondations devraient s'atténuer aux Bahamas, mais les crues pourraient demeurer à un niveau élevé à Cuba, en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine voisine.

Rendu plus destructeur par le réchauffement climatique, l'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.

"Le bilan confirmé est désormais de 19 morts" dont neuf à l'extrémité ouest de l'île, a déclaré jeudi soir la ministre jamaïcaine de l'Information Dana Morris Dixon, citée par les médias locaux.

De nombreux habitants n'ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités. L'armée jamaïcaine s'emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.

"Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d'énergie", a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l'ONU dans plusieurs pays des Caraïbes. "Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant".

- Melissa "nous a tués" -

A Haïti, pas directement touché par l'ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon le dernier bilan des autorités communiqué jeudi. Vingt-trois de ces décès sont dus à la crue d'une rivière dans le sud-ouest du pays.

A Cuba, les communications téléphoniques et routières restent largement erratiques.

A El Cobre, dans le sud-ouest de l'île communiste, le son des marteaux résonne sous le soleil revenu: ceux dont le toit s'est envolé s'efforcent de réparer avec l'aide d'amis et de voisins, a constaté l'AFP.

Melissa "nous a tués, en nous laissant ainsi dévastés", a déclaré à l'AFP Felicia Correa, qui vit dans le sud de Cuba, près d'El Cobre. "Nous traversions déjà d'énormes difficultés. Maintenant, évidement, notre situation est bien pire."

Quelques 735.000 personnes avaient été évacuées, selon les autorités cubaines.

- Secouristes -

L'aide promise à l'internationale s'achemine dans la zone dévastée.

Les États-Unis ont mobilisé des équipes de secours en République dominicaine, en Jamaïque et aux Bahamas, selon un responsable du département d'État. Des équipes étaient également en route vers Haïti.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a également indiqué que Cuba, ennemi idéologique, est inclus dans le dispositif américain.

Le Venezuela a envoyé 26.000 tonnes d'aide humanitaire à son allié cubain.

Le président du Salvador Nayib Bukele a annoncé sur X envoyer vendredi "trois avions d'aide humanitaire en Jamaïque" avec "plus de 300 secouristes" et "50 tonnes" de produits vitaux.

Kits de première nécessité, unités de traitement de l'eau: la France prévoit de livrer "dans les prochains jours" par voie maritime une cargaison d'aide humanitaire d'urgence en Jamaïque, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni a débloqué une aide financière d'urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d'euros) pour les pays touchés.

Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l'ouragan plus puissant et destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l'Imperial College de Londres.

"Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l'urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU chargé du changement climatique, alors que la grande conférence climatique des Nations unies COP30 s'ouvre dans quelques jours au Brésil.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, le Giec.