Louise Mushikiwabo réélue à l'unanimité secrétaire générale de l'OIF

La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) Louise Mushikiwabo (au centre) lors de la première séance de travail du 18e Sommet des pays francophones à Djerba, le 19 novembre 2022. (Photo de Ludovic Marin / Pool / AFP)
La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) Louise Mushikiwabo (au centre) lors de la première séance de travail du 18e Sommet des pays francophones à Djerba, le 19 novembre 2022. (Photo de Ludovic Marin / Pool / AFP)
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Publié le Mardi 22 novembre 2022

Louise Mushikiwabo réélue à l'unanimité secrétaire générale de l'OIF

  • Jusqu’en novembre 2026, Louise Mushikiwabo continuera à diriger L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF),
  • Élue par les Chefs d’État et de gouvernement francophones réunis à Erevan (Arménie) les 11 et 12 octobre 2018, elle a pris ses fonctions début janvier 2019

DJERBA : La réélection pour quatre ans de la secrétaire générale de l'OIF, seule en lice, était au menu du sommet qui se prolongeait dimanche, entre représentants de cet espace de 321 millions de francophones, appelés à devenir 750 millions en 2050, grâce à l'Afrique.

C’est chose faite. Jusqu’en novembre 2026, la Rwandaise Louise Mushikiwabo continuera à diriger L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), un espace de 88 pays membres, associés ou observateurs, et dont elle entend affirmer «l’influence dans un monde fracturé».

«La Francophonie doit rester un trait d'union pour éviter que les tensions ne dégénèrent en conflits», a-t-elle souligné à Djerba, lors de son discours d’ouverture du 18e Sommet de la Francophonie, prônant une «Francophonie décomplexée» et «plus soudée».

Ex-cheffe de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo est la secrétaire générale de la Francophonie depuis 2018. Élue par les Chefs d’État et de gouvernement francophones réunis à Erevan (Arménie) les 11 et 12 octobre 2018, elle a pris ses fonctions début janvier 2019. Ancienne ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Communauté de l’Afrique de l’Est de la République du Rwanda, elle a été auparavant ministre de l’information du gouvernement du Rwanda.

Clôture du sommet de l’OIF: Ce sommet est un succès, affirme la SG de l’OIF

«La relation entre gouvernements et gouvernés à travers le monde francophone est une relation compliquée et nous avons eu de très bons échanges sur la défiance citoyenne», affirme dimanche la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

« J’ai été réélue à la tête de l’organisation. C’est une marque de confiance que je prends avec beaucoup d’humilité et d’engagements», s'est félicitée dimanche la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, lors d'une conférence de presse en clôture du sommet. 

«La France va accueillir le prochain sommet en 2024 à Paris», annonce-t-elle. «La langue française progresse  grâce à la démographie galopante en Afrique mais elle recule dans les organisations internationales en Europe», conclut Mushikiwabo.

Forte de son expérience de près de 10 ans à la tête de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo a toujours mis ses compétences et son large réseau au service de la défense des valeurs de la Francophonie, mais aussi et surtout, à la valorisation de l’Organisation sur l’échiquier mondial, ainsi qu’à la promotion d’une Francophonie économique tangible.

Les observateurs ont toujours signalé que Louise Mushikiwabo se distinguait par sa capacité à atteindre des résultats grâce à son sens et son intuition politiques, son caractère conciliant et ses talents de médiatrice ainsi que son carnet d’adresses.

Diplômée en langues et en interprétation de l’Université du Delaware aux États-Unis, Louise Mushikiwabo maîtrise à la perfection le français et l’anglais, en plus de sa langue maternelle, le kinyarwanda.

Le sommet de l'OIF - fondée en 1970 - coïncide avec la phase finale de la COP27 sur le climat en Égypte et fait suite à une réunion du G20 en Indonésie dominée par la guerre en Ukraine, pays observateur au sein de l'OIF.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.