La COP-19 au secours des tortues d'eau douce et des «  grenouilles de cristal »

Une grenouille de verre à cœur blanc est photographiée dans la réserve naturelle des montagnes de la Cordillère Escalera à Tarapoto, dans le nord-est du Pérou. (AFP).
Une grenouille de verre à cœur blanc est photographiée dans la réserve naturelle des montagnes de la Cordillère Escalera à Tarapoto, dans le nord-est du Pérou. (AFP).
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Publié le Mardi 22 novembre 2022

La COP-19 au secours des tortues d'eau douce et des «  grenouilles de cristal »

  • Les délégués de plus de 180 pays et experts en protection d'espèces menacées, réunis depuis une semaine à Panama, ont décidé dès lundi de maintenir l'interdiction totale du commerce de cornes de rhinocéros blancs
  • La protection de reptiles et batraciens promet aussi d'être parmi les moments forts de cette 19e conférence de la CITES

PANAMA: La conférence COP-19 de la Convention sur le commerce international d'espèces menacées (CITES) se portera durant sa seconde semaine à Panama au secours d'une douzaine d'espèces de tortues d'eau douce et des grenouilles dites "de cristal" car leur peau transparente permet de voir leurs organes internes.

Les délégués de plus de 180 pays et experts en protection d'espèces menacées, réunis depuis une semaine à Panama, ont décidé dès lundi de maintenir l'interdiction totale du commerce de cornes de rhinocéros blancs (Ceratotherium simum simum).

La proposition du Eswatini (ex-Swaziland), parrainée par le Botswana et la Namibie, d'assouplir le commerce de cornes de ses rhinocéros pour dégager des ressources afin de financer la protection de l'espèce a été rejetée lundi par 85 voix contre 15 et 26 abstentions en dépit du soutien du Japon et de plusieurs pays africains. D'autres pays africains, l'Union européenne, Israël et le Panama avaient auparavant appelé à rejeter tout aménagement.

De même, les délégués ont refusé d'autoriser la reprise du commerce de l'ivoire, même régulé, à la satisfaction de l'ONG Fonds international pour le bien-être animal (IFAW).

Le "commerce légal d'ivoire ouvre des opportunités pour les trafiquants d'ivoire d'éléphants chassés par des braconniers", fait valoir le vice-président de l'IFAW, Matthew Collis.

Reptiles et batraciens 

La protection de reptiles et batraciens promet d'être parmi les moments forts de cette 19e conférence de la CITES : elle devra se prononcer d'ici sa clôture vendredi sur les règles de commercialisation d'une douzaine d'espèces de tortues d'eau douce, et autant de variétés de "grenouilles de cristal".

"Les tortues d'eau douce sont parmi les principales espèces victimes de trafic international et sont sous pression" pour cette raison, explique à l'AFP Yovana Murillo, de l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS).

Quatre pays d'Amérique latine (Brésil, Colombie, Costa Rica, Pérou) proposent de mettre en Annexe II (commerce régulé) les tortues Matamatas Chelus fimbriaba, du bassin amazonien, et Chelus orinocensis de l'Orénoque.

"Les Matamatas sont en proie à beaucoup de menaces : destruction de leur habitat, pollution mais également le commerce illégal, la consommation de leur chair et de leurs oeufs, et maintenant (le trafic) pour en faire des animaux de compagnie (...) en raison de leurs caractéristiques", déplore auprès de l'AFP Doris Rodriguez, du service des forêts et de la faune sauvage du Pérou (Serfor).

Ces tortues aux carapaces épineuses qui mesurent une cinquantaine de centimètres pour une quinzaine de kilos ont une allure de fossiles vivants qui attire particulièrement les collectionneurs.

C'est aussi la morphologie spectaculaire des "grenouilles de cristal" (Centrolenidae) qui en fait la proie privilégiée de trafiquants. L'Argentine, le Brésil, le Costa Rica, le Salvador, le Panama, le Pérou, la République Dominicaine, les Etats-Unis ainsi que cinq pays africains, se sont mis d'accord pour demander la protection dont sont dépourvues actuellement ces grenouilles nocturnes des forêts humides d'Amérique centrale et du Sud.

Le président du Comité I, le Britannique Vincent Fleming, a tenu lundi à saluer "une histoire positive de restauration d'une espèce". Prenant acte de l'amélioration de la situation de l'oie caquetante des Aléoutiennes (Branta canadensis leucopareia), le Comité a accepté par consensus, à la demande des Etats-Unis, de passer cette espèce de canard sauvage de l'Annexe I (interdiction totale de commercialisation) à l'Annexe II permettant une commercialisation régulée.

Par ailleurs, le Comité I du sommet a approuvé par consensus le passage de l'Annexe I à l'Annexe II pour un crocodile du Brésil (Caiman latirostris) et un autre des Philippines (Crocodylus porosus), mais a refusé faire de même avec une espèce de Thaïlande (Crocodylus siamensis). Ce passage permet de lever l'interdiction de commercaliser ces espèces lorsqu'elles vivent en captivité.

"Les Brésiliens ont beaucoup d'informations sur lesquelles ils fondent leurs décisions. Ce n'est pas une pression marketing, car la valeur de ces espèces a beaucoup baissé", a indiqué à l'AFP la chercheuse Miryam Venegas-Anaya, spécialiste renommée des crocodiles de l'Université technologique de Panama et de Smithsonian Institute.

La COP-19 devrait aussi faire une importante incursion dans les mers, en décidant en plénière de protéger par leur inscription en Annexe II les requins Requiem et les requins-marteaux afin de freiner le commerce d'ailerons de requins et leur éviter de finir en soupe.

Le prix des ailerons de requin peut atteindre les mille dollars le kilo sur les marchés asiatiques, notamment à Hong Kong. Les requins-marteaux et les requins Requiem fournissent la moitié des ventes, estimées à un demi-milliard de dollars chaque année.

La CITES, en vigueur depuis 1975, fixe les règles du commerce international pour plus de 36.000 espèces sauvages, allant de la délivrance de permis (plus d'un million de transactions autorisées par an) jusqu'à l'interdiction totale.


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
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  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

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Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com