L'ouvrage qui a rendu célèbre l'art rupestre d'Arabie saoudite

L'art rupestre ancien est le plus grand trésor du patrimoine saoudien et témoigne d'une histoire de la culture humaine qui remonte à 10 000 ans (Photo fournie).
L'art rupestre ancien est le plus grand trésor du patrimoine saoudien et témoigne d'une histoire de la culture humaine qui remonte à 10 000 ans (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 23 novembre 2022

L'ouvrage qui a rendu célèbre l'art rupestre d'Arabie saoudite

  • Un exemplaire rare de la première édition de l’ouvrage Prehistoric Rock Art of Northern Saudi Arabia (Art rupestre préhistorique du nord de l'Arabie saoudite) était en vente à la Foire internationale du livre de Sharjah
  • Le passé ancien du Royaume était peu ou pas reconnu avant la publication du livre de Majeed Khan en 1993

LONDRES: En mai 1976, Majeed Khan, jeune diplômé de l'Université du Sindh, au Pakistan, se rend en Arabie saoudite pour rejoindre le ministère du Tourisme en tant que consultant en archéologie chargé de prodiguer des conseils sur le développement des musées et la conduite de recherches archéologiques dans le pays.
Cette nomination s’avère déterminante.
À cette époque où l'Arabie saoudite surfe sur la vague du premier grand boom pétrolier et se concentre sur son évolution rapide, l'archéologie dans le Royaume n’en est qu’à ses débuts.
Mais avec Khan, le pays trouve un ardent défenseur de l'un de ses plus grands trésors patrimoniaux – l'art rupestre ancien – dont des milliers d'exemples se cachent dans le territoire et témoignent d'une histoire de la culture humaine remontant à 10 000 ans.


Khan, qui vit à Riyad et qui, à l'âge de 80 ans, travaille toujours comme consultant auprès du département des antiquités du ministère de la Culture, a consacré toute sa vie professionnelle à un sujet qui, aujourd'hui encore, le fascine et le surprend.
Le mois dernier, il a la surprise d’apprendre que son ouvrage phare, Prehistoric Rock Art of Northern Saudi Arabia (Art rupestre préhistorique du nord de l'Arabie saoudite), publié par le département des antiquités et des musées du ministère saoudien de l'Éducation en 1993, est désormais considéré comme un objet de collection.
Un exemplaire de la première édition a été proposé à la vente au prix de 1 250 livres sterling (1 livre sterling = 1,15 euro) par un libraire londonien spécialisé, lors de la Foire internationale du livre de Sharjah, aux Émirats arabes unis, qui s'est tenue du 2 au 13 novembre.
Khan estime que cela représentait beaucoup d'argent. Mais d'un autre côté, «c'est le premier livre de recherche sur l'art rupestre publié dans un pays arabe», affirme-t-il. À l'époque de sa publication, «aucune université saoudienne n'enseignait l'art rupestre et il n'y avait pas de véritable recherche sur l'art rupestre au Royaume».
En outre, le passé ancien de l'Arabie saoudite n'était pas ou peu reconnu dans le monde, un passé qui est aujourd'hui adopté avec enthousiasme et qui constitue l'épine dorsale de grands projets touristiques, tels que AlUla et Diriyah, destinés à attirer chaque année des millions de visiteurs dans le Royaume.

Un exemplaire de la première édition a été proposé à la vente au prix de 1 250 livres sterling par un libraire londonien spécialisé, lors de la Foire internationale du livre de Sharjah, aux Émirats arabes unis, qui s'est tenue du 2 au 13 novembre (Photo fournie).

Par exemple, dans l’ouvrage Cambridge Illustrated History of Prehistoric Art publié en 1998 et qui se veut exhaustif, il n'y a pas une seule mention de l'Arabie saoudite – un impair qui sera dramatiquement mis en évidence par le travail de Khan.
Décrire Khan comme un pionnier dans son domaine, c'est sous-estimer son impact sur la compréhension de l'étendue et de l'importance du passé ancien du Royaume.
Au cours des quatre dernières décennies, il publie des dizaines d'articles de recherche. Le premier, qu'il coécrit porte sur «La faune du Miocène inférieur d'Assarrar, en Arabie orientale» et est publié dans Atlal, le journal d'archéologie de l'Arabie saoudite, en 1981.
Son premier livre, paru en 1993, peu avant ses travaux révolutionnaires sur l'art rupestre préhistorique d'Arabie saoudite, s’intitule The Origin and Evolution of Ancient Arabian Inscriptions (L'origine et l'évolution des inscriptions arabes anciennes), également publié par le ministère de l'Éducation.
Mais c'est aux pétroglyphes qu'il consacrera la majeure partie de son énergie, un engagement académique qui aboutit en 2015 à l'inscription de l'art rupestre de la région de Hail, en Arabie saoudite, au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le nom de Khan, ainsi que celui de deux collègues de la Commission saoudienne du tourisme et des antiquités, Jamal Omar et le vice-président Ali al-Ghabban, figure sur le texte de nomination qui permet aux sites jumeaux près de Jubbah et Shuwaymis, dans la province septentrionale de Hail, d’être reconnus par l'Unesco comme ayant une «valeur universelle exceptionnelle».

Décrire Majeed Khan comme un pionnier dans son domaine c’est sous-estimer son impact (Photo fournie).

«C’était pour moi le moment le plus émouvant de mes 40 années de recherche», confie Khan à Arab News en janvier 2021.
Il ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. Hail n'est pas la seule région d'Arabie saoudite où l'on trouve de l'art rupestre, et «ces jours-ci, je travaille sur le site d'art rupestre de Hima, à Najran, pour qu'il soit lui aussi inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco».
L'Arabie saoudite compte plus de 2 000 sites d'art rupestre. Mais la plus grande concentration de pétroglyphes néolithiques, ou gravures rupestres, et les plus anciens exemples connus, datant de 10 000 ans, se trouvent dans le nord du pays, sur deux sites éloignés de 300 kilomètres dans la province de Hail.
Les anciens ancêtres des Saoudiens actuels n'avaient ni papier, ni stylo, ni langue écrite pour marquer leur passage sur terre.
Mais en utilisant les rochers de leurs impressionnants paysages comme toile il y a des milliers d'années, les anciens peuples du territoire qui allait devenir l'Arabie saoudite ont trouvé le moyen de laisser leur trace dans l'histoire. Ils ont ainsi créé une étonnante représentation picturale d'un monde aujourd'hui oublié, minutieusement picorée, ciselée et gravée dans les rochers de grès de la région.
Le premier des deux sites de Hail se trouve à Jabal Umm Sinman, un affleurement rocheux à l'ouest de la ville de Jubbah, à quelque 90 kilomètres au nord-ouest de la ville de Hail et à 680 kilomètres de la capitale, Riyad.
Les origines de la ville remontent à l'aube de la civilisation arabe, lorsque les collines d'Umm Sinman surplombaient un lac d'eau douce, qui a fini par disparaître sous les sables du désert de Nefud, il y a environ 6 000 ans.
Sur ces collines, selon les termes du document de proposition d'inscription à l'Unesco cosigné par Khan, les ancêtres des Saoudiens d'aujourd'hui «ont laissé les traces de leur présence, de leurs religions, de leurs perspectives sociales, culturelles, intellectuelles et philosophiques de leurs croyances sur la vie et la mort, de leurs idéologies métaphysiques et cosmologiques».
D’après Khan, l'art rupestre de Jubbah «représente toutes les phases de la présence humaine, du Néolithique, 10 000 ans avant notre ère, jusqu'à un passé récent», et reflète une époque où le climat et le paysage étaient très différents d'aujourd'hui.
Gravés sur les rochers, souvent à des hauteurs mystérieusement inaccessibles, se trouvent les attributs d'un monde perdu: un défilé de danseurs, de dieux et de déesses oubliés, de figures mythologiques mi-humaines et mi-bêtes, et d'animaux tels que des moutons, des bouquetins, des chameaux, des chevaux, des loups, des autruches et – reflet d'une époque où les proies abondaient dans les plaines autrefois luxuriantes de l'Arabie – des lions.
«Le type d'animaux représentés indiquerait des changements de climat et d'environnement», signale Khan. «Les grands dessins de bœufs indiquent un climat frais et humide, tandis que l'absence de dessins de bœufs et l'apparition de pétroglyphes de chameaux témoignent de conditions chaudes et sèches.»

EN BREF

- La Foire internationale du livre de Sharjah a vu le jour en 1982 pour concrétiser la vision du Dr Sultan al-Qasimi, souverain de l'émirat éponyme au sein des Émirats arabes unis.
- Cette année, le festival s'est déroulé du 2 au 13 novembre.

 

«Tant à Jubbah qu'à Shuwaymis, ce changement dans la faune et la flore représente clairement un changement graduel mais drastique de la société et du climat à l'époque préhistorique et préislamique.»
Selon Khan, les similitudes entre les thèmes et les représentations dans d'autres parties du monde, notamment en Afrique, en Inde, en Australie, en Europe et en Amérique, montrent que «l'Arabie saoudite fait partie du patrimoine mondial et des traditions culturelles».
Comme d'autres peuples du monde, «les artistes arabes anciens dessinaient les animaux avec lesquels ils vivaient et dépeignaient leurs activités sociales, comme la danse et les rituels religieux».
Le second des sites jumeaux de Hail se trouve à Jabal al-Manjor et Raat, à 220 kilomètres au sud-ouest de Jubbah, près du village de Shuwaymis. Ses trésors ont été découverts il y a seulement 20 ans, une histoire remarquable dans laquelle Khan a notamment joué un rôle de premier plan.
En 2002, Aramco World, le magazine de la compagnie pétrolière nationale saoudienne, rapportait qu'en mars de l'année précédente, un bédouin faisant paître ses chameaux était tombé sur des marques étranges sur un ensemble de rochers éloignés. Mentionnant sa découverte à un enseignant de la ville locale de Shuwaymis, ce dernier a alerté les autorités, qui ont fait appel à Khan.
«Oui, cette histoire est correcte», confirme Khan. «J'ai rencontré à la fois le bédouin et Saad Rawsan, le directeur de l'archéologie de la région de Hail, qui nous a emmenés sur les sites pour des études et des recherches plus approfondies.»

«Le type d'animaux représentés indiquerait des changements de climat et d'environnement», signale Khan (Photo fournie).

Il découvre alors qu'ensemble, les sites jumeaux témoignent de plus de 9 000 ans d'histoire de l'humanité, allant des premières traces picturales de la chasse au développement de l'écriture, de la religion et de la domestication d'animaux tels que le bétail, les chevaux et les chameaux.
Comme l'indiquent les documents de l'Unesco, ces sites justifient leur inscription sur la liste du patrimoine mondial car ils présentent «un grand nombre de pétroglyphes d'une qualité exceptionnelle attribués à 6 000 à 9 000 ans d'histoire humaine, suivis au cours des 3 000 dernières années par un développement très précoce de l'écriture qui reflète la culture bédouine et qui se termine par des versets coraniques».
En outre, les sites de Jubbah et de Shuwaymis comprennent «le plus grand et le plus magnifique recueil de pétroglyphes néolithiques au monde».
On trouve de l'art rupestre néolithique dans de nombreux endroits d'Eurasie et d'Afrique du Nord, «mais nulle part dans une concentration aussi dense ou avec une qualité visuelle aussi élevée» que dans cette région reculée du nord-ouest de l'Arabie saoudite.
Peter Harrington, le libraire londonien qui a apporté le livre de Khan à Sharjah pour la foire du livre, l'a décrit comme «une monographie pionnière. La première et unique édition de cet ouvrage fondateur, qui aborde un sujet jusqu'alors négligé, remet en cause les idées reçues selon lesquelles les influences dans l'art rupestre de la région proviennent de la Mésopotamie, du Levant et de la vallée du Nil. Il contribue ainsi à inscrire le passé ancien du Royaume sur la carte des connaissances modernes, et à ouvrir la voie à l'inscription en 2015 de l'art rupestre de la région de Hail au patrimoine mondial de l'Unesco».
«Je suis extrêmement surpris de découvrir le prix de mon livre», soutient Khan lorsque Arab News lui communique le prix demandé pour le volume épuisé à la Foire internationale du livre de Sharjah, bien qu'il ait reçu quelques informations de son côté.
«Le ministère l'imprime de nouveau», affirme-t-il.
Cela ne risque pas de décourager les collectionneurs toujours désireux de s'emparer des premières éditions rares de livres traitant de l'histoire de la région. Rares sont les histoires aussi fascinantes que celle de l'art rupestre d'Arabie saoudite, et rares sont les livres aussi importants pour la valorisation du passé du Royaume que l'ouvrage de Khan, vieux de 30 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La durabilité à l’honneur à Médine pour la Journée mondiale des sols

Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
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  • Médine renforce ses efforts de conservation des sols face à la salinisation et au changement climatique grâce à des programmes durables et une meilleure gestion des ressources
  • La Journée mondiale des sols rappelle l’importance de protéger le patrimoine agricole et de soutenir les objectifs environnementaux de la Vision 2030

MÉDINE : Médine s’est jointe au monde pour célébrer la Journée mondiale des sols le 5 décembre, mettant en lumière l’importance de la conservation des sols pour la sécurité alimentaire et les écosystèmes, selon l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La journée revêt une importance particulière à Médine en raison de sa riche histoire agricole, de la diversité de ses sols — allant de l’argile au sable en passant par les formations volcaniques Harrat — et de son lien historique avec la production de dattes.

Le sol de la région fait face à plusieurs défis, notamment la salinisation due à un déséquilibre de l’irrigation et au changement climatique, ajoute la SPA.

Les autorités y répondent par des programmes de protection des sols, l’amélioration des techniques d’irrigation et la promotion de pratiques agricoles durables.

Le sol joue un rôle essentiel dans la purification de l’eau, agissant comme un filtre naturel. Avec l’arrivée de l’hiver, c’est une période opportune pour préparer les sols en vue du printemps, étendre les cultures et favoriser les récoltes, rapporte la SPA.

Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture à Médine met en œuvre des initiatives visant à améliorer l’efficacité des ressources, renforcer la sensibilisation des agriculteurs et lutter contre la désertification. Les agriculteurs contribuent également en utilisant des fertilisants organiques et en recyclant les déchets agricoles.

La Journée mondiale des sols souligne la nécessité d’une collaboration entre les organismes gouvernementaux, les agriculteurs et les parties prenantes pour assurer la durabilité des sols, préserver le patrimoine agricole et soutenir les objectifs de développement durable de la Vision 2030.

Approuvée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture en 2013, la Journée mondiale des sols vise à sensibiliser au rôle crucial des sols dans la santé des écosystèmes et le bien-être humain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com