Joe Biden aurait-il un ancêtre en Inde ?

Un pasteur indien montrant une plaque commémorative où le nom d’un ancêtre potentiel de Joe Biden apparait (Photo, Arun SANKAR/AFP).
Un pasteur indien montrant une plaque commémorative où le nom d’un ancêtre potentiel de Joe Biden apparait (Photo, Arun SANKAR/AFP).
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Publié le Samedi 14 novembre 2020

Joe Biden aurait-il un ancêtre en Inde ?

  • Voilà plusieurs années, Biden avait évoqué l'existence de liens familiaux potentiels en Inde
  • Même si elle n'est pas prouvée, le nom Biden fait dorénavant l'objet de recherches généalogiques dans tout le pays

CHENNAI: Les spéculations vont bon train en Inde sur les possibles attaches familiales du président élu américain Joe Biden dans le pays, déjà fier de l'ascendance indienne de sa vice-présidente Kamala Harris.

Voilà plusieurs années, Biden avait évoqué l'existence de liens familiaux potentiels en Inde. Même si elle n'est pas prouvée, le nom Biden fait dorénavant l'objet de recherches généalogiques dans tout le pays.

Une plaque à Chennai (anciennement Madras, Sud) commémorant un capitaine de navires marchands du XIXe siècle nommé Christopher Biden est devenue un haut lieu pour les selfies.

Et à Bombay (Ouest) une famille Biden se dit « épuisée » par les appels téléphoniques.

L'élection présidentielle américaine du 3 novembre a suscité en Inde un intérêt particulier grâce à Kamala Harris, elle-même fille d'une Indienne émigrée de l'Etat du Tamil Nadu, qui a Chennai pour capitale.

Mme Harris, 56 ans, a largement évoqué ses origines indiennes et son goût pour les « idlis avec un délicieux sambar », plat tamoul traditionnel du petit déjeuner avec des gâteaux de riz salés et une sauce aux lentilles et légumes.

Maintenant, l'attention se porte sur Biden, aux origines irlandaises établies mais qui avait aussi parlé d'une possible ascendance indienne lors d'une visite à Bombay en 2013 alors qu'il était vice-président.

Il avait déclaré dans un discours avoir reçu, après son élection comme sénateur en 1972, une lettre d'un Biden indien suggérant qu'ils pourraient être apparentés, « l'une des premières lettres que j'ai reçues et je regrette de n'avoir jamais assuré de suivi ».

Cette lettre évoquait un ancêtre partagé commun, un « grand, grand, grand ceci ou cela commun, qui travaillait pour la Compagnie britannique des Indes orientales dans les années 1700 ».

Des Biden à Bombay

A Chennai, dans la cathédrale Saint-George, une plaque au nom de Christopher Biden, né en 1789, est devenue depuis l'élection présidentielle américaine une véritable attraction touristique.

« Nous avons retrouvé trace de deux Biden -- William Biden et Christopher Biden --, des frères devenus capitaines pour la Compagnie britannique des Indes orientales sur des navires marchands au XIXe siècle », explique le révérend George Stephen Jayaraj, évêque du diocèse de Madras, l'ancien nom de Chennai, pour l'Eglise du Sud de l'Inde (protestante).

« William Biden est mort jeune mais Christopher Biden a été capitaine sur plusieurs navires et s'est finalement installé à Madras ».

Il n'y a toutefois aucune confirmation que les frères Biden soient apparentés au président élu américain, âgé de 77 ans.

Mais s'il existe un lien, Christopher serait « le candidat le plus probable », estime Tim Willasey-Wilsey, professeur invité de polémologie du King’s College à Londres.

Il reste des Biden à Bombay et Nagpur, dans l'Etat du Maharashtra, possibles descendants de Christopher, l'un des huit enfants d'un John Biden qui pourrait être l'ancêtre commun évoqué dans la lettre.

L'affaire suscite un engouement des médias indiens jugé démesuré par les Biden du Maharashtra dont le grand-père Leslie serait l'auteur de la lettre à l'homme politique américain.

Rowena Biden, membre de la famille à Bombay, insiste sur le fait que celle-ci ne cherche aucunement à établir une relation particulière avec le président-élu américain.

« Nous souhaitons à Joe Biden le meilleur dans ses nouvelles fonctions de président des Etats-Unis mais nous ne tentons pas d'établir un lien ou une connexion quelconque », dit-elle.

« Nous partageons un nom et voilà tout », ajoute-t-elle. « Nous sommes tous financièrement à l'aise et avons des vies bien établies, donc nous n'avons besoin d'aucun gain monétaire ou autre ».

Selon Rowena Biden, après les premières informations sur de possibles liens familiaux « les gens ont commencé à nous suivre jusqu'à notre maison et cela a pesé sur chacun dans la famille ».

Ce « coup de projecteur excessif » a ignoré « la primauté de la victoire de Biden et aussi notre vie privée ».


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.