France : Goncourt des lycéens à Sabyl Ghoussoub pour «Beyrouth-sur-Seine»

Le Goncourt des lycéens 2022 a été attribué jeudi au Franco-libanais Sabyl Ghoussoub pour son roman «Beyrouth-sur-Seine». (AFP)
Le Goncourt des lycéens 2022 a été attribué jeudi au Franco-libanais Sabyl Ghoussoub pour son roman «Beyrouth-sur-Seine». (AFP)
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Publié le Jeudi 24 novembre 2022

France : Goncourt des lycéens à Sabyl Ghoussoub pour «Beyrouth-sur-Seine»

  • «Le mauvais lycéen que j'étais devrait remercier les merveilleux lycéens que vous êtes. Ce prix est un énorme honneur», a réagi par visioconférence Sabyl Ghoussoub peu après l'annonce du prix
  • Petit frère du Goncourt, le Goncourt des lycéens se déroule chaque année de septembre à novembre et permet à quelque 2 000 élèves de découvrir la littérature contemporaine et de susciter le goût de la lecture

RENNES: Le Goncourt des lycéens 2022 a été attribué jeudi au Franco-libanais Sabyl Ghoussoub pour son roman "Beyrouth-sur-Seine" (Stock), a annoncé le jury de ce prix littéraire, composé de lycéens de toute la France.

"Le mauvais lycéen que j'étais devrait remercier les merveilleux lycéens que vous êtes. Ce prix est un énorme honneur", a réagi par visioconférence Sabyl Ghoussoub peu après l'annonce du prix.

"Ce livre c'est un hommage à mes parents, aux exilés de la guerre, je pense beaucoup aux vivants. C'est une belle histoire personnelle qui va bien au-delà de l'histoire de mes parents et je ne vous remercierai jamais assez pour ce choix", a-t-il ajouté.

Dans son deuxième roman, le journaliste de 34 ans propose une réflexion sur la famille et l'immigration, en questionnant ses parents venus s'installer en 1975 à Paris alors que la guerre va ravager leur pays.

A l'issue de deux tours de scrutin, le prestigieux prix a couronné par 7 voix Sabyl Ghoussoub, contre 5 pour le philosophe Nathan Devers et son livre "Les liens artificiels" (éd. Albin Michel).

Le prix sera remis au vainqueur à Paris à 18H00 GMT au ministère de l'Education nationale.

Après plus de deux mois de lecture assidue des 15 ouvrages de la sélection du prestigieux prix Goncourt, le jury de la 35e édition du Goncourt des lycéens a départagé jeudi lors d'ultimes délibérations les quatre romans finalistes.

Petit frère du Goncourt

Parmi les quatre derniers nominés, figurait Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au journal Le Monde et auteure de "La petite menteuse" (éd. L'Iconoclaste) dont le roman avait été retenu dans la sélection du Grand Prix du roman de l'Académie française.

Son livre raconte l'histoire d'une collégienne qui affronte les conséquences judiciaires de ses accusations de viol et d'agression sexuelle.

Et la journaliste suisse Sarah Jollien-Fardel pour "Sa préférée" (éd. Sabine Wespieser) qui s'intéresse à l'attachement à une terre, aux violences intrafamiliales et à la difficulté de l'exil.

Petit frère du Goncourt, le Goncourt des lycéens se déroule chaque année de septembre à novembre et permet à quelque 2.000 élèves des lycées généraux, technologiques, professionnels et agricoles, de la seconde au BTS, de découvrir la littérature contemporaine et de susciter le goût de la lecture.

Le roman de Brigitte Giraud "Vivre vite" (éd. Flammarion), couronné par le Goncourt 2022, n'avait pas été retenu.

La sélection du Goncourt des lycéens, créé à Rennes (ouest) en 1988 et organisé par la chaîne de magasins Fnac et le ministère de l'Education nationale, avait été annoncée lundi à l'issue des délibérations en région.

Celles-ci s'étaient déroulées dans six villes: Lyon (centre-est), Metz (est), Nantes (ouest), Nîmes (sud), Paris et Rennes (ouest).

Cette année, le Prix mobilisait 55 lycées en région et à l'étranger (Etats-Unis, Canada, Liban).

Sept rencontres entre élèves et auteurs s'étaient tenues ces dernières semaines en région.

Très prescripteur en termes de ventes, le choix du jury est l'occasion pour les lycéens de proposer leur regard sur les romans de la rentrée.

L'an dernier, le Goncourt des lycéens avait été attribué à Clara Dupont-Monod pour "S'adapter" (éd. Stock), un roman sur le handicap, également lauréat du prix Femina 2021.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com