Guy Ritchie envisage un avenir radieux pour l’industrie cinématographique saoudienne

Le cinéaste britannique Guy Ritchie au Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah. (AFP)
Le cinéaste britannique Guy Ritchie au Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah. (AFP)
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Publié le Samedi 03 décembre 2022

Guy Ritchie envisage un avenir radieux pour l’industrie cinématographique saoudienne

Le cinéaste britannique Guy Ritchie au Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah. (AFP)
  • «Ce qui est remarquable avec l’Arabie saoudite, c’est qu’il y a une explosion d’enthousiasme. Les personnes sont jeunes et créatives et leur désir d’exprimer leur créativité est très fort», explique le cinéaste à Arab News
  • Pour Ritchie, pour construire une industrie cinématographique saine, les incitations et des subventions aux productions cinématographiques sont la voie à suivre

RIYAD: Le réalisateur britannique Guy Ritchie, plus connu pour ses films de gangsters à succès, la franchise Sherlock Holmes et son adaptation d’Aladdin, affirme que l’Arabie saoudite est prête à développer son industrie cinématographique, lors du Festival international du film de la mer Rouge.

Le réalisateur s’est entretenu avec Arab News au deuxième jour du festival du film à Djeddah.

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Guy Ritchie lors de la séance photo au Festival international du film de la mer Rouge, vendredi. (Getty Images)

«Ce qui est remarquable avec (l’Arabie saoudite), c’est qu’il y a une explosion d’enthousiasme. Les personnes sont jeunes et créatives et leur désir d’exprimer leur créativité est très fort. C’est ce qui rend le pays très intéressant. Il s’agit donc d’essayer de combiner l’inexpérience avec l’enthousiasme, car ils ont l’enthousiasme et les moyens. Il ne leur reste plus qu’à développer une certaine forme d’expérience et de sous-structure», explique M. Ritchie à propos de l’industrie cinématographique naissante qui se développe dans le Royaume.

«Je n’aime pas tourner des films au Royaume-Uni. Je préfère que le tournage se déroule ailleurs. Nous avons travaillé en Jordanie pour Aladdin, et tout s’est bien passé. Nous avons tourné en Espagne pour le dernier film et en Turquie pour celui d’avant. Nous n’avons pas besoin de sortir du Royaume-Uni, mais je préfère travailler dans des environnements nouveaux et intéressants. Pour cela, il suffit d’une sous-structure pour faciliter la réalisation de films, et je suis sûr que cela arrivera», ajoute le cinéaste, qui participe au festival du film en compagnie de son épouse, l’actrice Jacqui Ainsley.

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Guy Ritchie et sa femme Jacqui Ainsley lors du gala d’ouverture du Festival international du film de la mer Rouge, jeudi. (Getty Images)

Vendredi, dans une autre séquence de «In Conversation», Ritchie a abordé à nouveau ce sujet: «Je suis très intéressé par cette partie du monde et je pense que la créativité devrait y trouver son chemin. C’est pour cela que je suis ici. Ce que nous recherchons vraiment, c’est une fusion et l’intégration d’une collaboration culturelle.»

Ritchie poursuit en expliquant que pour construire une industrie cinématographique saine, les incitations et des subventions aux productions cinématographiques sont la voie à suivre. «Je ne peux plus tourner au Royaume-Uni parce que c’est trop fréquenté pour y tourner. Tout cela a été possible grâce aux incitations. Donc, après avoir reçu des incitations financières, vous aurez besoin de réaliser quelques films ici en Arabie saoudite. Les cinéastes observent les cinéastes qui les ont précédés et leur font confiance», souligne Ritchie.

La première fois que Richie a fait la une des journaux et obtenu une reconnaissance internationale, c’était pour la comédie noire britannique sortie en 1998, intitulée Arnaques, crimes et botanique, qu’il a écrite et réalisée. Vendredi, lors d’une table ronde au Festival international du film de la mer Rouge, Ritchie a expliqué que le film avait failli ne pas être réalisé.

«C’était le film le plus difficile à financer, mais il n’était pas impossible à réaliser. Il faut donc relativiser en le comparant à la difficulté de gagner sa vie. Le film est tombé un millier de fois avant de se relever. Même la redistribution était compliquée. Un jour, un Britannique du nom de Chris Evans a vu le film et l’a adoré. À l’époque, son émission était la plus regardée au Royaume-Uni, et il m’y a invité la semaine suivante. C’est vraiment ce qui en a fait un succès. Il en a fait toute une histoire, puis tout le monde est venu», a raconté Ritchie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com