D’Oranie au patrimoine de l’UNESCO, le raï algérien s’universalise

Dessin du chanteur défunt Hasni par El Moustach (Photo, Instagram: el_moustach).
Dessin du chanteur défunt Hasni par El Moustach (Photo, Instagram: el_moustach).
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D’Oranie au patrimoine de l’UNESCO, le raï algérien s’universalise

  • Cheb Hasni a marqué la conscience d'une jeunesse qui, à époque marquée par le retour du tragique rêvait d’insouciance
  • Éternelles, ses chansons continuent à inspirer les nouvelles générations d'artistes maghrébins

ALGER: De Raïna Raï, en passant par Hasni, Khaled, Mami et même Cheb Bello, la musique raï continue à se propager dans le monde et, est désormais classée au patrimoine immatériel de l'UNESCO. 

En effet, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture a annoncé les nouvelles entrées dans la Liste du patrimoine culturel mondial. Parmi ses récentes inscriptions au patrimoine immatériel, nous citerons la baguette française, la Harissa tunisienne, mais surtout le Raï Algérien. 

Lors de la 17e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l'organisation des Nations unies a classé et reconnu ce genre musical issu de l'Algérie profonde. 

Dans le document justificatif remis aux experts et aux représentants des États membres, le raï était présenté comme un genre musical folklorique algérien qui «respire et véhicule un signe fort d'expression de l'identité de la société qui l'a fait naître et l'a reconnue».

Ce même document précise que Le Raï, depuis son apparition au XXᵉ siècle dans les villes de l'ouest algérien, comme Oran, Ain Temouchent, Sidi Bel Abbes et Saïda, «traduit la réalité sociale et chante l'amour, la liberté, le désespoir et les restrictions sociales, sans tabou, ou censure».

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Festival de la chanson Raï en France (1986), de gauche à droite : Cheb Mami, Cheb Khaled, Cheb Hamid, Cheb Sahraoui (Photo, PAM).

Le Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire, qui a préparé le dossier de candidature au classement, a indiqué qu'il y a deux siècles, des cheikhs chantaient les textes de Melhoun (une poésie populaire écrite en arabe maghrébin) accompagnés d'un orchestre traditionnel composé de guellal (un instrument à percussion) et de Gasba. 

Cependant, ce document confirme que ce sont bien les femmes, les Cheikhates d’Oranie,  qui ont popularisé et imposé, au début du XXe siècle, une orientation plus populaire à ce genre, évoquant souvent dans leurs chants, l’amour et la débauche. 

Les Medahates, ces oranaises, généralement veuves, célibataires ou divorcées qui  animaient les fêtes familiales, sont également considérées comme étant les pionnières de ce genre musical vieux de plus d’un siècle. 
 

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Les medahates sont des ensembles vocaux féminins qui animent les mariages, baptêmes, et veillées religieuses et se produisent devant un auditoire exclusivement féminin (Photo, Wikipedia).

La plus appréciée et la plus transgressive d’entre elles fut indubitablement Cheikha Remitti. 

De son vrai nom Saadia El Ghilizania, elle est un monument de la chanson Raï. Bien qu’ayant eu un début de vie difficile, l’orpheline qui errait de village en village, deviendra celle qu’on appelle « la mamie du Raï », a révolutionné la musique traditionnelle algérienne en y insufflant un vent de renouveau en fusionnant les airs de flûtes de gasba traditionnelles à des percussions plus modernes auxquelles viennent s’ajouter des paroles  perçues par certains comme indécentes. 
 

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Photographie de Cheikha Remitti (Photo, Fournie). 

Considérée comme étant un personnage polémique, l’interprète de N’ta goudami et de Nouar, a défendu de façon systématique, par le biais de ses chansons, la liberté de la femme à disposer de son corps. 
 

Par la suite, le raï connaît une plus grande diffusion géographique en Algérie, au Maghreb et dans le reste du monde grâce à l'émergence de supports d'enregistrement qui permettent sa plus large diffusion. 

À partir des années 60, la musique « raï » évolue et se modernise. De nouveaux instruments viennent rejoindre le guellal tels que le saxophone ou encore la guitare électronique, et se mêlent ainsi aux instruments plus traditionnels comme la flûte et la darbouka. 
 

Parmi ses ambassadeurs les plus célèbres, les nouveaux «Cheb», ont également contribué à la popularisation de cet art dans le reste du monde.  De nos jours, les chansons de Cheb Khaled, Cheb Mami ou encore Cheb Hasni, tous devenus populaires dans les années 1980, continuent à forger la culture musicale des jeunes Algériens, Marocains et Tunisiens.

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Portrait du célèbre chanteur de raï Cheb Hasni, algérien de 26 ans, qui a été assassiné par balles, le 29 septembre 1994 dans le centre d'Oran (Photo, AFP).

Cheb Hasni, surnommé le rossignol du raï, assassiné durant la décennie noire, et qui chantait Baïda Mon Amour ou encore Matebkich, Gouli Hada Mektoubi a marqué la conscience d'une jeunesse algérienne, qui, à une époque marquée par le retour du tragique, rêvait d’insouciance et d'amour. 
 

Jusqu’à aujourd’hui, les chansons du roi du raï sentimental sont écoutées par ses fans inconditionnels en Algérie et ailleurs. 

Éternelles, ses chansons continuent à inspirer les nouvelles générations d'artistes maghrébins qui remastérisent et reprennent ses morceaux… Et, ainsi, font perdurer sa mémoire. 
 

Le dossier de candidature présente, par ailleurs, cette musique comme "porte-parole de l'espoir contre l'intégrisme islamique" dans les années 1990. 

Genre musical indémodable, la musique d’Oran qui s’est exporté avec succès dans le reste du monde a récemment connu un regain d’intérêt grâce au morceau Disco Maghreb de l’artiste franco-algérien DJ Snake. 


France & Fashion Days: deux journées pour célébrer la mode à Riyad

Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur français s’est dit très honoré de participer à cette initiative exceptionnelle (Photo, fournie).
Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur français s’est dit très honoré de participer à cette initiative exceptionnelle (Photo, fournie).
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  • Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur français s’est dit très honoré de participer à cette initiative exceptionnelle
  • L’événement a débuté par une présentation de la maison natale de Christian Dior, située à Granville, dans la Manche

RIYAD: La Commission saoudienne de la mode, l’ambassade de France et l’Alliance française d’Arabie saoudite organisent pour la première fois deux journées exclusivement consacrées à la mode, France & Fashion Days, les 27 et 28 mai, au sein de l’Art Pur Foundation, à Riyad, dans le cadre des festivités du Mois de l’Europe.

Inauguré par l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, M. Ludovic Pouille, et par M. Burak Cakmak, PDG de la Commission saoudienne de la mode, cet événement réunit les amateurs de mode saoudiens autour de conférences, de formations, d’expositions et d’ateliers animés par un panel d’experts français de la mode.

Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur français s’est dit très honoré de participer à cette initiative exceptionnelle. Selon lui, elle permet d’une part de renforcer et d’élargir les relations franco-saoudiennes en général et d’établir d’autre part une stratégie commune de coopération pour développer et promouvoir l’industrie de la mode. L’ambassadeur a rappelé qu’il était impossible de parler de mode sans évoquer la France, ses couturiers, ses créateurs et ses marques de renommée mondiale qui font la notoriété et la fierté de la France.

M. Ludovic Pouille a déclaré au micro d’Arab News en français: «C’est le premier événement de ce type, France Fashion Day, à Riyad, ici, à l’Art Pur Foundation. En tant qu’ambassadeur, je suis très fier de pouvoir accueillir aujourd’hui des spécialistes et des designers français de la mode, de leur faire rencontrer des spécialistes et des designers saoudiens. C’est un moment très important parce qu’on voit bien que, en Arabie saoudite, la mode devient très importante dans le cadre de l’ouverture culturelle du pays afin de répondre et de concrétiser les objectifs de la Vision 2030.»

En ce qui concerne la coopération franco-saoudienne, l’ambassadeur de France a affirmé: «La France est un partenaire naturel puisque nous sommes le pays de la mode par excellence. Citons par exemple Christian Dior, Louis Vuitton, Yves Saint Laurent, Chanel. Les experts français sont ici pour présenter des conférences, mais aussi proposer des ateliers de travail avec des designers saoudiens qui ont l’opportunité de présenter leur collection et d’échanger en termes de formation.»

En ce qui concerne la coopération franco-saoudienne, l’ambassadeur de France a affirmé: «La France est un partenaire naturel puisque nous sommes le pays de la mode par excellence» (Photo, fournie).
En ce qui concerne la coopération franco-saoudienne, l’ambassadeur de France a affirmé: «La France est un partenaire naturel puisque nous sommes le pays de la mode par excellence» (Photo, fournie).

M. Burak Cakmak a quant à lui souligné que le marché saoudien présente un grand nombre d’opportunités. La Commission saoudienne de la mode, a-t-il précisé, est totalement déterminée à montrer au monde ce qu’est la mode saoudienne. Il a ajouté que les designers saoudiens ont l’occasion de côtoyer des experts afin d’apprendre et de s’engager totalement avec les meilleurs experts du monde. La France est un leader dans le domaine de la mode et un partenaire incontestable.

L’événement a débuté par une présentation de la maison natale de Christian Dior, située à Granville, dans la Manche. Il a lieu dans la villa Les Rhumbs, une maison qui a vu grandir le couturier français. Dans ce musée, des spécialistes se chargent de conserver, de réunir des pièces rares crées et réalisées par Christian Dior – robes, morceaux de tissus, bijoux, foulards… –, qui font l’objet d’une exposition permanente.

La conférence intitulée «Créations et créateurs saoudiens dans un secteur en expansion contemporaine», présentée par Mona Alshebil, et Arwa Alammari, créatrices de mode saoudienne, et Jean-Marc Chauve, professeur agrégé à l’Institut français de la mode et directeur du master gestion de la mode.

Les jeunes Saoudiennes, très enthousiastes, ont évoqué leur parcours dans le domaine de la mode. Reconnaissant que le chemin est long et ardu, elles sont tout à fait conscientes des défis auxquels elles doivent faire face. Elles affirment qu’elles sont déterminées à poursuivre leur magnifique aventure et de réaliser leur rêve saoudien, tout en conservant leur identité et leur appartenance. Elles sont confiantes, car elles sont certaines du soutien inébranlable du prince héritier, Mohammed ben Salmane, et de la société saoudienne.

Durant ces deux journées, les experts français ont présenté des conférences, des ateliers et des séances de débat, abordant ainsi les différents aspects du secteur de la mode, et en particulier le management, la broderie, le stylisme, la création d’une marque et les moyens pour la promouvoir 

C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé Mme Marie-Pierre Gendarme, directrice de la formation à l’Institut français de la mode, au micro d’Arab News en français: «L’Institut français de la mode est une école qui s’intéresse au business et à la culture et je pense que c’est un univers qui permet de prendre de la hauteur, de s’intéresser à des champs complémentaires.»

«Quand il s’agit de coopération internationale, il n’y a rien de plus beau ni de plus noble que de s’intéresser à l’éducation et à la formation. L’originalité de l’Institut français de la mode, c’est qu’il s’intéresse à trois grands ponts que compte la mode: les savoir-faire, le design et le management», a-t-elle affirmé avec conviction.

Cet événement est particulièrement important, car l’Arabie saoudite participera à la semaine de la mode qui se tiendra au mois de juin prochain à Paris. Le Royaume sera représenté par une impressionnante délégation qui compte une soixantaine de designers saoudiens grâce au soutien et à l’implication de la Commission saoudienne de la mode du ministère saoudien de la Culture.

À Paris, les designers saoudiens participent à cette semaine de la mode afin de faire connaître au plus grand nombre la créativité d’une jeunesse saoudienne qui a tant de choses à montrer pour mettre en avant sa propre identité.


Arabie saoudite: Deux ministres honorent les gagnants du Concours des compétences culturelles

L'objectif du concours de compétences culturelles est de favoriser la créativité et l'esprit d'entreprise chez les élèves. (Photo fournie)
L'objectif du concours de compétences culturelles est de favoriser la créativité et l'esprit d'entreprise chez les élèves. (Photo fournie)
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L'objectif du concours de compétences culturelles est de favoriser la créativité et l'esprit d'entreprise chez les élèves. (Photo fournie)
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  • Le ministre de l'Éducation a salué les dirigeants saoudiens pour leur volonté de développer les capacités humaines
  • L'objectif du concours est de repérer les talents parmi les étudiants dans différents domaines culturels

LA MECQUE: Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, et le ministre saoudien de l'Éducation, Youssef al-Benyane, viennent de remettre les prix aux lauréats du concours culturel destiné aux écoliers.

Les récompenses ont été remises aux gagnants dans les six catégories du concours lors d'une cérémonie qui s'est tenue dimanche à l'université du roi Abdelaziz, à Djeddah.

C’est la première fois que les deux ministères organisent ce concours national dans le Royaume. Il est destiné aux enfants des classes 4, 5 et 6 du cycle primaire ainsi qu'aux élèves des cycles secondaire et intermédiaire, garçons et filles

M. Al-Benyane a félicité les élèves qui ont remporté des prix dans les catégories du patrimoine, du théâtre, de la musique, des arts visuels, de la littérature et du cinéma. Il a tenu à souligner l'importance des formations culturelles qui ont pour but de favoriser la créativité et l'esprit d'entreprise chez les écoliers.

Il s'est félicité de la renaissance et des avancées obtenues grâce à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite. Pour lui, ces dernières n'auraient pas été possibles sans la détermination des dirigeants du pays, «qui tiennent à renforcer les capacités des individus et à exploiter toutes les ressources possibles afin de former les générations à venir».

Le vice-ministre de la Culture, Hamed ben Mohammed Fayez, s'est exprimé au nom du prince Badr: «Grâce au soutien du roi Salmane et du prince héritier, Mohammed ben Salmane, notre source d'inspiration, nous réalisons aujourd'hui des résultats qui méritent d'être célébrés et salués. Ils découlent des efforts concertés déployés au niveau national en vue de déceler les talents qui propulseront notre culture et notre créativité vers de nouveaux horizons.»

Lors de la remise des prix, une présentation vidéo retraçait le parcours des étudiants à travers les différentes étapes de ce concours auquel ont participé plus de 247 000 personnes.

Les gagnants dans les six catégories ont reçu chacun un prix de 100 000 riyals saoudiens (SAR). Les deuxièmes et troisièmes ont respectivement reçu 75 000 SAR et 50 000 SAR. (1 SAR = 0,25 euro)

L'objectif du concours est de repérer les talents parmi les étudiants dans différents domaines culturels, de les aider à s'épanouir et de développer leurs compétences.

Les six catégories comprennent les arts visuels (arts plastiques et numériques), la calligraphie arabe, la littérature (mangas et nouvelles), le patrimoine (arts du spectacle traditionnels et folkloriques), la musique et le chant, les courts métrages et le théâtre.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Aux Émirats arabes unis, des créatifs inaugurent The Loudest Roar

«Cette plate-forme permet à tous les gens d’indiquer selon eux qui mérite de gagner et de créer eux-mêmes des publicités remarquables» (Photo, fournie).
«Cette plate-forme permet à tous les gens d’indiquer selon eux qui mérite de gagner et de créer eux-mêmes des publicités remarquables» (Photo, fournie).
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  • «Si le monde peut donner son avis sur le gagnant du Superbowl ou de la Premier League, pourquoi ne pourrait-il pas prédire les résultats de Cannes Lions?»
  • The Loudest Roar est un projet indépendant non affilié au festival Cannes Lions

DUBAÏ: Des professionnels de la création basés aux Émirats arabes unis (EAU) ont inauguré la plate-forme interactive The Loudest Roar («Le Rugissement le plus fort»). L’objectif de cette plate-forme est de faire des pronostics sur les résultats de Cannes Lions, le concours le plus prisé de l’industrie de la publicité, qui aura lieu le mois prochain.

Créée par Chirag Khushalani, Tobbi Vu, Teena Mathew et Jack Rogers, The Loudest Roar se veut la Fantasy league (le plus grand jeu de football virtuel au monde) des festivals de prix, selon un communiqué de l’entreprise.

M. Khushalani déclare: «Si le monde peut donner son avis sur le gagnant du Superbowl ou de la Premier League, pourquoi ne pourrait-il pas prédire les résultats de Cannes Lions?»

«Cette plate-forme permet à tous les gens d’indiquer selon eux qui mérite de gagner et de créer eux-mêmes des publicités remarquables.»

Cette plate-forme gratuite et ludique est accessible à tous. Les participants s’affrontent pour obtenir des prix et des places dans les classements. Les prix comprennent des cartes-cadeaux Amazon pouvant aller jusqu’à 500 dollars (1 dollar = 0,93 euro) ainsi que la chance de renouveler leur portfolio par l’intermédiaire de l’agence Pimp My Portfolio. Chaque joueur obtient un insigne de juré personnalisé qu’il peut partager sur les réseaux sociaux.

Des experts du secteur et d’anciens membres du jury du festival de la publicité Cannes Lions (Rob Schwartz, Tracey Follows, Akhilesh Bagri et bien d’autres encore) interviendront également sur la plate-forme. Ils donneront des conseils sur la manière d’évaluer les projets et de créer des œuvres primées.

Le coup d’envoi des votes sera donné le 2 juin. Ce jour-là, Cannes Lions publiera en effet la liste des projets retenus et le vote sera clôturé quelques heures avant l’annonce des résultats du concours. Les participants peuvent consulter les projets présélectionnés et voter pour ceux qui méritent selon eux de recevoir le Grand Prix dans six catégories: Titanium, Innovation, Films, Jeux de divertissement, Créativité et Transformation créative des entreprises.

Une fois les gagnants du festival dévoilés, The Loudest Roar annoncera les gagnants parmi les personnes qui auront participé sur la plate-forme. Les membres du jury seront également invités à partager leurs impressions sur les publicités gagnantes.

La société envisage d’étendre le concept à d’autres festivals de remise de prix et d’y ajouter des fonctions interactives telles qu’une salle de jury virtuelle.

Elle prévoit également d’impliquer les agences et les universités afin de mieux comprendre la façon dont leurs employés et leurs étudiants pensent et comment ils peuvent améliorer leurs projets pour avoir plus de chances de gagner dans les concours.

The Loudest Roar est un projet indépendant non affilié au festival Cannes Lions.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.