A Jérusalem, plusieurs Églises mais un seul Père Noël

Des visiteurs entrent dans la maison du Père Noël au rez-de-chaussée de la maison du Palestinien Issa Kassissieh (invisible) qui les accueille en tant que Père Noël, dans la vieille ville de Jérusalem, quelques semaines avant la fête de Noël, le 1er décembre 2022. (Photo par Ahmad Gharabli / AFP)
Des visiteurs entrent dans la maison du Père Noël au rez-de-chaussée de la maison du Palestinien Issa Kassissieh (invisible) qui les accueille en tant que Père Noël, dans la vieille ville de Jérusalem, quelques semaines avant la fête de Noël, le 1er décembre 2022. (Photo par Ahmad Gharabli / AFP)
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Publié le Dimanche 04 décembre 2022

A Jérusalem, plusieurs Églises mais un seul Père Noël

  • La Vieille Ville de Jérusalem, cœur vibrant des monothéismes avec l'esplanade des Mosquées, le mur des Lamentations et l'église du St-Sépulcre, commence à scintiller des lumières vertes et rouges de Noël
  • Le père Noël ne prétend pas venir du pôle Nord mais bien d'ici. Son nom: Issa Kassissieh, une perche de 1 m 90 qui surplombe les enfants et les familles faisant la queue pour le voir

JÉRUSALEM : La Vieille Ville de Jérusalem compte une dizaine de communautés chrétiennes, mais un seul Père Noël «officiel»: un basketteur palestinien à qui les enfants sages demandent des smartphones à défaut de paix.

Chaque année, en décembre, le bal recommence. La Vieille Ville de Jérusalem, cœur vibrant des monothéismes avec l'esplanade des Mosquées, le mur des Lamentations et l'église du St-Sépulcre, commence à scintiller des lumières vertes et rouges de Noël sous le regard ébahi des touristes et des promeneurs.

Le père Noël ne prétend pas venir du pôle Nord mais bien d'ici. Son nom: Issa Kassissieh, une perche de 1 m 90 qui surplombe les enfants et les familles faisant la queue pour le voir.

«Nous avons plusieurs religions ici à Jérusalem. Il y a des musulmans, des chrétiens, des juifs. Et des gens de tous les horizons religieux viennent me rendre visite dans ma maison», lance Issa Kassissieh, 38 ans et ancien capitaine de la sélection palestinienne de basket-ball.

C'est le cas de Marwa, une gamine palestinienne de huit ans dont la famille est de confession musulmane. «Je ne suis pas chrétienne, mais j'adore quand même le père Noël (...) et puis nous avons aussi un sapin à la maison», sourit-elle.Lorsque Issa Kassissieh était enfant, son père se costumait déjà en papa Noël, avec sa hotte rouge, pour son plus grand bonheur et celui de ses deux sœurs. Il y a une quinzaine d'années, Issa a retrouvé la hotte paternelle, l'a enfilée et la magie de Noël a opéré.

- Diplôme officiel -

Depuis, Issa a étudié à la Santa School de Denver, au Colorado, fait un saut au Congrès mondial des pères Noël, au Danemark, obtenu un certificat de la «célèbre» école de Père Noël Charles W. Howard, basée au Michigan, et transformé le rez-de-chaussée de la résidence familiale en maison du père Noël.

Construite il y 700 ans dans le quartier chrétien de la Vieille Ville, la maison de pierre est décorée de friandises, de guirlandes, d'une large chaise de Père Noël. Et il y offre le traditionnel vin chaud épicé.

Issa Kassissieh est le «seul» Père Noël en Israël et à Jérusalem à avoir obtenu ce certificat officiel, confirme à l'AFP le ministère du Tourisme d'Israël, pays qui a annexé Jérusalem-Est, incluant la Vieille Ville, dans la foulée de la guerre des Six jours en 1967.

«C'est assez spécial de transmettre un message de paix et d'amour à Jérusalem, qui est le coeur du monde. Lorsque nous aurons la paix à Jérusalem, il y aura la paix dans le monde», croit ce père Noël qui évite les sujets politiques pour prêcher la coexistence.

«C'est important pour nos enfants de s'amuser, mais nous voulons aussi qu'ils connaissent la vraie histoire de Noël», souligne Alison Pargiter, une Américaine de 52 ans, venue avec sa famille dans la grotte d'Issa.

Sur place, les gamins demandent-ils la paix dans le monde pour Noël? «Ils me demandent plutôt un iPhone», répond l'intéressé. «Je ne promets rien et leur dis: +prions et si tu es sur ma liste tu recevras quelque chose+», ajoute ce père Noël qui lance la saison des fêtes en entrant dans la Vieille Ville à dos de chameau, à défaut de rennes.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com