George Clooney et U2 honorés par le Kennedy Center à Washington

L'acteur américain George Clooney et le musicien Bono du groupe de rock irlandais U2 (Photo, AFP).
L'acteur américain George Clooney et le musicien Bono du groupe de rock irlandais U2 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 05 décembre 2022

George Clooney et U2 honorés par le Kennedy Center à Washington

  • Une kyrielle de stars de Hollywood et le tout-Washington vont célébrer la carrière de la grande chanteuse de soul Gladys Knight
  • Le show sera diffusé par toutes les grandes chaînes américaines le 28 décembre

WASHINGTON: George Clooney et le groupe de rock irlandais U2 figurent parmi les personnalités qui reçoivent dimanche les honneurs du Kennedy Center, le prix culturel le plus prestigieux de Washington, en présence de Joe Biden.

Une kyrielle de stars de Hollywood et le tout-Washington vont également célébrer les carrières de la grande chanteuse de soul Gladys Knight, de la cheffe d'orchestre et compositrice d'origine cubaine Tania Leon et de la chanteuse de gospel évangélique Amy Grant, lors de cette soirée de gala dont c'est la 45e édition.

Joe Biden et son épouse Jill, ainsi que la vice-présidente Kamala Harris et son époux Douglas Emhoff, doivent assister à cette prestigieuse soirée dans le grand centre culturel de la capitale américaine, que l'ex-président Donald Trump, très peu populaire dans le monde de la culture américaine, avait boudé pendant tout son mandat.

Une série de célébrités vont se succéder sur la scène du Kennedy Center pour rendre hommage à celles honorées dimanche, qui auront auparavant participé à une réception privée à la Maison Blanche avec les Biden et quelques invités triés sur le volet, au lendemain d'un dîner d'honneur samedi soir au département d'État, en présence du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Le show sera diffusé par toutes les grandes chaînes américaines le 28 décembre.

L'acteur oscarisé George Clooney, 61 ans, et son épouse Amal, une avocate spécialisée dans la défense des droits humains, sont particulièrement attendus cette année sur le tapis rouge. Star du film "Ocean's Eleven" et de "Batman et Robin", qui a également réalisé et produit plusieurs films, il s'est déclaré honoré de recevoir cet hommage.

"Moi qui ai grandi dans une petite ville du Kentucky, je n'aurais jamais imaginé être assis un jour au balcon des Honneurs du Kennedy Center", a-t-il indiqué dans un communiqué. "Être mentionné au même titre que le reste de ces incroyables artistes est un honneur."

«Élargir le cercle»

Surnommée "l'Impératrice de la soul", Gladys Knight, 78 ans, s'est déclarée "infiniment touchée".

"L'attachement du Kennedy Center à l'art est sans équivalent et je suis très reconnaissante", a-t-elle ajouté.

Le chanteur et philanthrope Bono et son groupe U2, qui ont vendu 170 millions d'albums dans le monde, sont honorés pour des titres mythiques comme "Sunday Bloody Sunday", "Desire" et "With or without you".

Lauréate du prix Pulitzer de musique pour son opéra "Stride", Tania Leon, 79 ans, est connue pour ses compositions innovantes et puissantes, mêlant musique classique et rythmes cubains, ainsi que pour sa musique de chambre.

Amy Grant, 62 ans, a quant à elle été la première chanteuse de musique chrétienne à obtenir un disque de platine, et elle a remporté six Grammy Awards.

Première star de la musique chrétienne à être reconnue par le Kennedy Center, elle a indiqué que "jamais dans (ses) rêves les plus fous" elle n'avait pensé recevoir cette récompense.

"Au fil des années, j'ai vu beaucoup de mes héros célébrés par leurs collègues artistes, toujours émue par la capacité des films et de la musique à nous rassembler et à trouver en nous ce que nous avons de meilleur", a-t-elle ajouté dans un communiqué. "Je vous remercie d'élargir le cercle pour nous tous."


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com