«Harry & Meghan», le documentaire qui s'annonce explosif, jeudi matin sur les écrans

Le prince Harry, duc de Sussex, et Meghan, duchesse de Sussex, arrivent au gala du prix Robert F. Kennedy Human Rights Ripple of Hope 2022 au Hilton Midtown à New York le 6 décembre 2022. (AFP)
Le prince Harry, duc de Sussex, et Meghan, duchesse de Sussex, arrivent au gala du prix Robert F. Kennedy Human Rights Ripple of Hope 2022 au Hilton Midtown à New York le 6 décembre 2022. (AFP)
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Publié le Jeudi 08 décembre 2022

«Harry & Meghan», le documentaire qui s'annonce explosif, jeudi matin sur les écrans

  • Les «Sussex» promettent de donner leur version des faits, du conte de fée vécu par le fils cadet du nouveau roi et de la défunte Diana jusqu'à la rupture choc avec la monarchie
  • Dans la bande-annonce, on voit l'engouement qu'avait suscité le couple jusqu'à son mariage, et soudain, un écran noir. «Et puis tout a changé», commente le prince Harry

LONDRES: Le documentaire "Harry & Meghan" sera accessible dans le monde entier jeudi et pourrait être, à en croire les extraits déjà rendus publics, "explosif" pour la famille royale britannique trois mois jour pour jour après l'arrivée sur le trône de Charles III.

Dans ce documentaire en six épisodes, dont les trois premiers sont diffusés sur Netflix à partir de 08H00 GMT, les "Sussex", comme sont appelés Harry et Meghan, promettent de donner leur version des faits, du conte de fée vécu par le fils cadet du nouveau roi et de la défunte Diana jusqu'à la rupture choc avec la monarchie.

"Personne ne connaît toute la vérité. Nous connaissons toute la vérité", dit Harry, 38 ans, dans la bande-annonce. "Quand les enjeux sont si importants, est-ce que ça n'a pas plus de sens d'entendre notre version de l'histoire?", dit aussi Meghan, 41 ans.

Dans la bande-annonce, on voit l'engouement qu'avait suscité le couple jusqu'à son mariage, et soudain, un écran noir. "Et puis tout a changé", commente le prince Harry.

Le couple a quitté le Royaume-Uni début 2020 pour la Californie, après qu'Harry a renoncé à toutes ses obligations royales. Leur impopularité n'a cessé de grandir dans une presse britannique déjà en grande partie hostile et chez les défenseurs de la famille royale.

"Il y a une hiérarchie dans la famille", dénonce Harry. "Il y a des fuites, mais aussi des histoires inventées (...) C'est un jeu sale", déclare encore le prince. Il dénonce aussi "la douleur et la souffrance des femmes qui épousent quelqu'un au sein de l'institution".

En dehors de ces extraits, peu d'informations ont circulé.

Selon le Times, les trois premiers épisodes qui sortent jeudi portent sur l'histoire d'amour entre Harry et Meghan, une actrice américaine métisse. Le deuxième et le troisième épisodes font entrer "en territoire controversé", avec leur sentiment de ne pas avoir été soutenus par Buckingham Palace.

Les trois derniers, la semaine suivante, porteront sur leur décision de quitter la famille royale.

Front uni 

Un an et demi après leur interview choc à la télévision américaine, dans laquelle ils avaient accusé un membre de la famille royale de racisme, la hache de guerre est donc loin d'être enterrée.

Dans sa première allocution en tant que roi, au lendemain de la mort d'Elizabeth II, Charles III avait pourtant évoqué son fils cadet et sa femme, leur envoyant tout son "amour alors qu'ils continuent de construire leur vie à l'étranger".

Le documentaire "menace sérieusement la famille royale", estime l'expert de la monarchie Richard Fitzwilliams. "Cela pourrait être explosif. (...) Charles III est sur le trône depuis seulement trois mois".

Le spécialiste a choisi son camp: il qualifie le couple d'"hypocrite". "D'un côté, ils disent qu'ils veulent une vie privée, et de l'autre, regardez ce qu'ils sortent!"

Le prince Harry doit de plus publier ses mémoires intitulées "Le Suppléant" début janvier, promettant là aussi son lot de révélations embarrassantes.

La presse britannique n'épargne pas les Sussex, qu'ils opposent au futur roi William et son épouse Kate, volontiers présentés comme le couple parfait. "Diana serait consternée par le mal que Harry fait à son frère", a titré en Une jeudi le Telegraph.

Souriants et glamours, Harry et Meghan ont fait une apparition publique après la sortie de la bande-annonce du documentaire, mardi soir à New York pour recevoir un prix.

"Mettez-vous l'argent avant la famille?", "Faites-vous du mal à votre famille, Harry?", ont questionné des journalistes sur le tapis rouge. Sans obtenir de réponse.

La question désormais est de savoir si et comment Buckingham va réagir. "S'ils ne disent rien, ils vont sembler assez faibles. Mais ils ne peuvent pas non plus répondre point par point", estime Richard Fitzwilliams.

Face aux accusations de racisme, Elizabeth II avait eu une réponse désormais célèbre au Royaume-Uni: "les souvenirs peuvent varier".

Le 15 décembre, jour de la sortie des derniers épisodes de "Harry & Meghan", la famille royale fera front commun: elle sera réunie à l'abbaye de Westminster pour un concert de chants de Noël organisé par la princesse de Galles, Kate.


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.