La crème du stand-up parisien fait son show au Maroc

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Publié le Mercredi 21 décembre 2022

La crème du stand-up parisien fait son show au Maroc

  • «Je voulais faire découvrir au public casablancais le quotidien des soirées stand-up de Paris»
  • Devant une salle quasi comble, les humoristes ont fait carton plein; un succès qui s’explique par le talent des artistes, leur singularité ou encore la richesse de leurs d’origines

CASABLANCA: Le rendez-vous est devenu presque incontournable et ce n’est pourtant que la deuxième édition de l’événement baptisé «Le stand-up de Paris débarque à Casablanca».

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Ainsi, le temps d’une soirée, le studio des arts vivants de la ville blanche a pris des airs de véritable comedy club parisien. L’idée est apparue comme une évidence pour Mimo Lazrak, humoriste et fondateur de l’événement.

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L’idée est apparue comme une évidence pour Mimo Lazrak, humoriste et fondateur de l’événement. Photo fournie.

«Quand j’étais à Paris, j’ai eu droit à un bel accueil dans de nombreux cafés-théâtres; je me suis dit pourquoi ne pas accueillir ces humoristes au Maroc où il n’y a pas ce genre de lieu. Je voulais faire découvrir au public casablancais le quotidien des soirées stand-up de Paris», se souvient le jeune homme.

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Il fait appel à cinq prodiges de l’humour que l’on retrouve à l’affiche des plus prestigieux cafés-théâtres de la capitale française. Photo fournie.

Il fait appel à cinq prodiges de l’humour que l’on retrouve à l’affiche des plus prestigieux cafés-théâtres de la capitale française: Yassine Hitch, Sacko Camara, Malik Belkhodja, Umut Koker et Meryem Benoua. «J’ai fait le tour de ces salles parisiennes pour apprécier le style de chacun d’entre eux, vérifier si l’humour du comédien était adapté au public marocain, car je connais bien le public de Casablanca.»


L’humour au féminin

Plus qu’une simple scène, pour Meryem, l’unique femme de la bande, jouer à Casablanca était un rêve devenu aujourd’hui réalité. La Parisienne d’adoption, qui commence à se faire un nom dans le milieu du stand-up, avait hâte de rencontrer les spectateurs: «Je suis super heureuse de jouer à Casablanca, je suis originaire de Casa, j’y suis née. C’est un honneur incroyable», se réjouit-elle.

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Plus qu’une simple scène, pour Meryem, l’unique femme de la bande, jouer à Casablanca était un rêve devenu aujourd’hui réalité. Photo fournie.

Remarquée lors de son passage télévisé dans un célèbre talk-show français, la comédienne a depuis réussi à se frayer un chemin dans un environnement pour le moins très masculin.
«Parfois, c’est difficile d’être une femme dans ce milieu. Les femmes sont souvent confrontées à des remarques telles que “c’est une femme, donc elle n’est pas drôle”. On nous demande un peu plus sous prétexte qu’on est une femme, mais on s’habitue à se retrouver souvent avec des hommes quand on est humoriste. Je suis fière d’être là et de représenter les femmes.»

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Devant une salle quasi comble, les humoristes ont fait carton plein. Photo fournie.


Melting-pot artistique

Devant une salle quasi comble, les humoristes ont fait carton plein. Un succès qui s’explique par le talent des artistes, leur singularité ou encore la richesse de leurs d’origines. Du Maroc, d’Algérie, de Côte d’Ivoire et de Turquie, ils ont pu, chacun à leur manière, transmettre une part de leur culture au public. À l’image d’Umut Koker qui jouait au Maroc pour la première fois: «Quand on m’a proposé de jouer à Casablanca, j’ai tout de suite accepté. En arrivant ici, je me suis rendu compte que ça allait être un moment spécial. Ça me fait énormément plaisir d’être là d’autant plus que lorsque je cite mes origines turques, l’accueil est encore meilleur», confie-t-il à Arab News en français.

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Pari réussi pour Mimo Lazrak qui pense déjà à exporter le stand-up de Paris dans d’autres villes marocaines. Photo fournie.

Même son de cloche pour Malik Belkhodja. Qualifié de «révélation du show» par l’assistance et les organisateurs, l’artiste a littéralement conquis son audience.
«Je suis Algérien, j’ai déjà joué en Tunisie, pas encore en Algérie et j’ai toujours voulu jouer au Maroc et au Maghreb en général.»

Pari réussi pour Mimo Lazrak qui pense déjà à exporter le stand-up de Paris dans d’autres villes marocaines. Si le jeune entrepreneur rêve d’avoir un jour Gad Elmaleh en tête d’affiche, sa prochaine édition promet de belles surprises. Nino Arial, Hugo Tout Seul ou encore Alex Fredo devraient d’ailleurs faire partie de la saison 3 en juin 2023.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com