CMA CGM offre 240 bourses à des étudiants libanais

Le portail iconique de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), (fournie)
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Remise de diplômes à l’Université Saint Joseph (USJ), Beyrouth (fournie)
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Publié le Mardi 27 décembre 2022

CMA CGM offre 240 bourses à des étudiants libanais

  • Connues pour être l'un des piliers de l'économie libanaise, les institutions académiques peinent aujourd'hui à fonctionner, et les étudiants à financer leurs études
  • CMA CMG, leader du transport maritime, de la logistique et du fret aérien, présent dans 160 pays, travaille sur la prévention de l'immigration de la jeunesse libanaise

DUBAI : Le « CMA CGM Excellence Fund for Lebanon », une initiative récente du Groupe CMA CGM au Liban, est un programme de 240 bourses d’études de trois ans, destinées à des étudiants de l'Université américaine de Beyrouth (AUB) et de l'Université Saint-Joseph (USJ).

Le « CMA CGM Excellence Fund for Lebanon » est également le plus grand programme de bourses d'HEC Paris pour les étudiants hors de France, qui s’inscrit dans la continuité du partenariat signé en 2021 sur dix ans pour accompagner annuellement vingt étudiants libanais souhaitant poursuivre leurs études à HEC Paris. Le Groupe CMA CGM, leader mondial du transport maritime et de la logistique, HEC Paris et la Fondation HEC ont lancé cette initiative avec pour but d'élargir l'accès des étudiants libanais à l'une des institutions académiques les plus prestigieuses au monde.

En partenariat avec l'AUB et l'USJ, l’ « Excellence Fund for Lebanon » soutient les étudiants des meilleures universités libanaises et témoigne de l'engagement du Groupe à favoriser la coopération entre la France et le Liban.

La crise économique et financière actuelle a fait des ravages dans le secteur de l'éducation au Liban. Connues pour être l'un des piliers de l'économie libanaise, les institutions académiques peinent aujourd'hui à fonctionner, et les étudiants à financer leurs études.

Autonomiser les étudiants et offrir le meilleur niveau d’éducation et l'accès à des professeurs renommés fait partie de l'ADN de l'AUB et de l'USJ.

L’Université américaine de Beyrouth, une institution de 156 ans et l’une des plus anciennes dans la région, a fourni des bourses, de l’aide financière et des facilités de financement aux étudiants pendant des années et continue de doter les marchés régionaux et internationaux de diplômés hautement qualifiés.

"L'initiative de bourses est un accord pour aider les étudiants, ancré dans un partenariat entre l'AUB et le Groupe CMA CGM visant à avoir un impact plus grand," a commenté le Dr Imad Baalbaki, vice-président senior pour l’avancement et le développement des affaires à AUB.

La collaboration entre l'AUB et le Groupe CMA-CGM est celle d'un partenariat de mission qui a pour but d’offrir une expérience éducative ainsi qu'un service de soins de santé de premier ordre à la communauté.

« Il convient de noter le soutien le plus récent de la CMA-CGM à la collecte de fonds pour le « AUB Cancer Support Fund » du 22 décembre. Par le biais d'un téléthon en partenariat avec la MTV, le Groupe CMA-CGM s'engage à verser cent mille dollars pour la lutte contre le cancer en faveur des patients suivant un traitement au Centre médical de l'Université américaine de Beyrouth, » a ajouté Dr. Baalbaki.

L'Université Saint-Joseph, université de premier plan dans le pays, continue de mobiliser ses efforts pour responsabiliser ses étudiants. Cette initiative assurera l'avenir d’un nombre d’étudiants dans des formations aussi diverses que les sciences économiques, les maths appliquées, l’ingénierie et le commerce.

Les bourses sont octroyées en fonction de critères déterminé par les services sociaux des deux universités, en particulier, en fonction de la situation sociale et le mérite académique des candidats.

« Notre objectif à l'USJ est d'avoir un taux d'emploi élevé. Sur la base des derniers résultats audités, 88% des diplômés des programmes de maîtrise obtiennent un emploi en moins de 6 mois contre 78% des diplômés au niveau licence. Nous voulons donner de l'espoir aux étudiants et les aider à construire leur carrière, » a déclaré Dr Fouad Zmokhol, doyen de la faculté de commerce et de gestion a l’USJ en réponse aux questions d’Arab News en français.

« Nous signons des protocoles d'entente avec des entreprises de premier plan, pour assurer des opportunités de formation et d'emploi à nos étudiants. Travailler avec l'industrie est au cœur de notre stratégie, » a ajouté Dr Zmokhol.

L’initiative de CMA CGM est un rayon d’espoir pour les étudiants et leurs familles, particulièrement en cette période de fête de fin d’année. Dans un pays où l'incertitude menace, le « Excellence fund » vise à soutenir le secteur de l'enseignement supérieur dans le pays, malgré l’incertitude économique et politique pressante, à commencer par l'échec du pays à élire un président après neuf sessions électorales.

Conteneur du groupe CMA CGM (fournie)

Cette paralysie normalisée continuera de faire des ravages dans le secteur de l'éducation, les institutions publiques étant exposées à un risque plus élevé : une mauvaise connectivité Internet et une infrastructure défaillante, culminant avec la mort d'une élève de seize ans après l'effondrement d'un plafond dans une école à Tripoli, nord du Liban.

Le pays est aujourd'hui dans une impasse qui touche tous les secteurs, et en l'absence de mesures concrètes pour contrer l'impact de la précarité croissante, le peuple libanais ne peut compter que sur l'effort collectif du secteur privé et un important réseau d'anciens élèves pour aider les étudiants à terminer leurs études.

Le Dr Zmokhol a souligné l'importance d'accompagner les étudiants en ces temps difficiles et la responsabilité du secteur de l'éducation en termes de coaching. « Nous avons une génération qui a fait face à trois des crises les plus dramatiques de l'histoire de l'humanité. D'une crise économique à une crise sociale, suivi de l'explosion du port de Beyrouth qui a détruit non seulement des maisons, des espoirs, et des aspirations. Cette même génération a été confinée pendant plus de deux ans, face à une pandémie, » a-t-il declaré.

« Fidèles à nos racines libanaises et à notre engagement en faveur de l'éducation, nous avons décidé d'agir en donnant aux étudiants libanais l'opportunité de bénéficier d'une éducation internationale de premier ordre* », a commenté Rodolphe Saadé, Président-Directeur Général du Groupe CMA CGM.

Le « CMA CGM Excellence fund » permet aux candidats retenus de poursuivre leurs études à HEC Paris, pour une chance de travailler pour des multinationales tels que le Groupe CMA CGM, après l'obtention de leur diplôme. C'est l'occasion de former la prochaine génération de professionnels avant de retourner dans leur pays d'origine, ce qui témoigne de l'engagement du Groupe à participer au développement du Liban et à « défendre la mobilité sociale hors de France* », Eloïc Peyrache, doyen-directeur général, HEC Paris.

« Nous sommes fiers d'avoir l'une des plus grandes entreprises européennes au Liban. Nous comptons sur ce partenariat pour servir d'exemple à d'autres entreprises, » a ajouté le Dr Zmokhol.

CMA CMG, leader du transport maritime, de la logistique et du fret aérien, présent dans 160 pays, travaille sur la prévention de l'immigration de la jeunesse libanaise. Le groupe a créé 1100 opportunités d’emploi dans le pays en 2022, et comptera plus de deux mille employés début 2023.

Le Groupe offre une gamme de services couvrant les opérations d'importation et d'exportation, ainsi que des produits innovants et un ensemble de solutions complémentaires à son cœur de métier autour du transport maritime et des services logistiques.

A travers CMA CGM+, le Groupe propose une gamme de services à valeur ajoutée pour gagner en efficacité, et visant à optimiser la supply chain, ainsi qu'un service de protection des cargaisons, d'analyse, et de réduction des émissions de carbone associées au transport. Ces initiatives, entre autres, s’inscrivent dans les efforts du Groupe en matière de développement durable.

(*) Source: site officiel de CMA CGM 


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
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  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.