Une nouvelle loi sur l’investissement en Arabie saoudite pour favoriser la croissance du secteur

L’Arabie saoudite prospère dans le cadre de l’initiative Vision 2030, le plan de réforme économique et sociale transformateur lancé par le prince héritier en 2016.
L’Arabie saoudite prospère dans le cadre de l’initiative Vision 2030, le plan de réforme économique et sociale transformateur lancé par le prince héritier en 2016.
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Publié le Lundi 26 décembre 2022

Une nouvelle loi sur l’investissement en Arabie saoudite pour favoriser la croissance du secteur

L’Arabie saoudite prospère dans le cadre de l’initiative Vision 2030, le plan de réforme économique et sociale transformateur lancé par le prince héritier en 2016.
  • Les efforts du Royaume se concrétisent au moyen d’une combinaison diversifiée de lois décisives établies par le ministère de l’Investissement en vue d’atteindre les objectifs de l’initiative Vision 2030
  • Le pays est désormais un paysage entrepreneurial inégalé à croissance rapide et une destination de choix, en particulier pour les entreprises

RIYAD: L’Arabie saoudite met en place une infrastructure complexe et l’améliore continuellement pour favoriser la croissance de son secteur d’investissement, accroître davantage ses revenus et stimuler son économie.

Les efforts du Royaume se concrétisent au moyen d’une combinaison diversifiée de lois décisives établies par le ministère de l’Investissement en vue d’atteindre les objectifs de l’initiative Vision 2030.

En février 2020, le ministère saoudien de l’Investissement a été créé pour améliorer le climat de l’investissement au Royaume et alimenter son développement.

Le ministère s’est concentré sur «la mise en place d’un cadre d’investissement sûr et compétitif, ainsi que sur l’élaboration de lois et de procédures d’investissement avec les entités gouvernementales partenaires pour compléter la structure législative et réglementaire», comme indiqué dans le dernier rapport périodique de l’Economic Investment Monitor.

En avril, le ministère a annoncé qu’une nouvelle loi sur l’investissement était en cours d’élaboration pour garantir l’égalité de traitement aux investisseurs locaux et étrangers concernés par les investissements directs

EN BREF

En février 2020, le ministère saoudien de l’Investissement a été créé pour améliorer le climat de l’investissement au Royaume et alimenter son développement.

En avril, le ministère a annoncé qu’une nouvelle loi sur l’investissement était en cours d’élaboration pour garantir l’égalité de traitement aux investisseurs locaux et étrangers concernés par les investissements directs.

Depuis le début de 2018, le gouvernement a modifié le statut de Saudi Aramco et en a fait une société par actions, ce qui lui permet d’émettre des actions et d’être réglementée comme les autres entreprises.

Les autres mesures comprennent le Premium Residency Center créé en 2019.

Ledit ministère a également mis à jour son régime réglementaire pour les télécommunications avec l’approbation de la nouvelle loi sur les communications et les technologies de l’information.

La loi vise également à protéger la propriété intellectuelle, les informations commerciales confidentielles, ainsi que les données personnelles, en plus de donner l’accès aux tribunaux ou centres d’arbitrage compétents en Arabie saoudite.

«L’application légale du principe de neutralité concurrentielle aux investisseurs publics et privés permet de supprimer toutes les barrières commerciales à l’entrée. Que vous cherchiez à consolider la présence de votre entreprise ou à lancer votre marque pour la première fois, si vous avez un contrat en main, le moment n’a jamais été aussi propice pour entrer et investir sur le marché saoudien», déclare Paul Arnold, directeur général de Sovereign Saudi Arabia, un prestataire de services aux entreprises basé à Riyad.

Une avancée sur le plan législatif

Une autre avancée sur le plan législatif est l’annonce de la Saudi Arabian Oil Co. et ses règlements. Depuis le début de 2018, le gouvernement a modifié le statut de Saudi Aramco et en a fait une société par actions, ce qui lui permet d’émettre des actions et d’être réglementée comme les autres entreprises.

«Cela établit le cadre permettant aux futurs investisseurs de détenir des actions dans la société aux côtés de son actionnaire, le gouvernement», déclare à Reuters une source de haut rang d’Aramco, qui a préféré garder l’anonymat.

Le gouvernement saoudien assume «l’entière responsabilité» des niveaux de production du Royaume et a le «droit exclusif» de prendre des décisions en matière de production, basées sur le développement économique, la sécurité nationale et la politique étrangère, selon l’annonce faite à l’époque.

Les autres mesures comprennent le Premium Residency Center, créé en 2019, qui autonomise les ressortissants saoudiens en développant des entreprises, des produits et des services compétitifs pour une résidence premium.

Dans un entretien accordé à la chaîne Al-Arabia, le prince héritier, Mohammed ben Salmane, soutient que le nouveau système ne portera pas atteinte aux droits des citoyens. Au contraire, il servira leurs intérêts.

Il affirme que la résidence premium serait une source importante de revenus pour stimuler l’économie saoudienne et contribuer à créer des emplois.

Les analystes affirment que le programme sera principalement bénéfique pour les personnes aisées qui vivent en Arabie saoudite depuis des années sans résidence permanente ou aux entreprises multinationales qui cherchent à faire des affaires sur le long terme au sein du Royaume.

Régime des frais judiciaires

Le régime des frais judiciaires a également été pleinement mis en place en mars 2022, ce qui implique l’imposition de frais lors du dépôt d’actions civiles, commerciales et pénales à la charge de la partie reconnue coupable ou de la partie qui perd le procès.

L’avocat Walid ben Naïf déclare à Arab News: «L’objectif du régime des frais judiciaires est de réduire la prolifération des procès malveillants, d’exiger la documentation et la preuve des transactions et des contrats, ainsi que d’inciter les plaignants à résoudre leur différend à l’amiable.»

Il ajoute: «Les frais judiciaires sont imposés au procès pour un montant ne dépassant pas 5% de la valeur de la plainte, avec un montant maximal d’un million de riyals saoudiens (1 riyal = 0,25 euro) ainsi que des réglementations et des critères définis pour l’estimation des frais judiciaires.»

En outre, la loi sur l’enregistrement des biens immobiliers a été promulguée pour atteindre les objectifs de l’initiative Vision 2030 concernant le développement du patrimoine immobilier et l’attractivité de l’investissement dans le secteur immobilier.

Mise à jour du régime réglementaire

Le ministère saoudien de l’Investissement a également mis à jour son régime réglementaire pour les télécommunications avec l’approbation de la nouvelle loi sur les communications et les technologies de l’information, qui intègre la communauté dans la révolution numérique, et de la loi sur les sociétés, qui renforce la valeur de l’entreprise et stimule les investissements.

En ce qui concerne le secteur de la santé du Royaume, des modifications aux dispositions réglementaires de la loi sur les établissements de santé ont été appliquées pour réglementer efficacement les dispositions relatives aux permis pour les institutions privées et mieux gérer les établissements en lien avec la santé.

Le ministère saoudien de l’Investissement a mis en place des dispositions législatives supplémentaires pour développer le secteur de l’investissement dans le pays, notamment la loi sur l’investissement minier, les dispositions relatives à la loi sur la météorologie et la loi sur le tourisme de 2022.

Le ministère a également mis en place des réglementations pour l’octroi de permis aux cabinets d’avocats étrangers, adopté les nouvelles règles sur les frais de stockage dans les ports terrestres et réglementé la taxe sur les transactions immobilières.

L’Arabie saoudite prospère dans le cadre de l’initiative Vision 2030, le plan de réforme économique et sociale transformateur lancé par le prince héritier en 2016.

Sans surprise, le pays devient un paysage entrepreneurial inégalé à croissance rapide et une destination de choix, en particulier pour les entreprises, alors que le gouvernement continue de mettre en œuvre des réformes et des réglementations pour attirer plus de talents et d’activités au sein du Royaume.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Taxe Zucman : «truc absurde», «jalousie à la française», selon le patron de Bpifrance

Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, la banque publique d'investissement, a critiqué avec virulence mercredi l'idée d'une taxe Zucman, évoquant un "truc absurde", et "une histoire de jalousie à la française". (AFP)
Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, la banque publique d'investissement, a critiqué avec virulence mercredi l'idée d'une taxe Zucman, évoquant un "truc absurde", et "une histoire de jalousie à la française". (AFP)
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  • M. Dufourcq, qui était interrogé sur RMC, a estimé que la taxe, dont le principe est d'imposer chaque année les contribuables dont la fortune dépasse 100 millions d'euros à hauteur de 2% de celle-ci, était "un truc complètement absurde"
  • Notant qu'avec la taxe Zucman, ils "paieraient tous en papier (en actions, NDLR) leurs 2%", M. Dufourcq a observé : "C'est moi, c'est la Bpifrance qui va gérer ce papier"

PARIS: Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, la banque publique d'investissement, a critiqué avec virulence mercredi l'idée d'une taxe Zucman, évoquant un "truc absurde", et "une histoire de jalousie à la française".

M. Dufourcq, qui était interrogé sur RMC, a estimé que la taxe, dont le principe est d'imposer chaque année les contribuables dont la fortune dépasse 100 millions d'euros à hauteur de 2% de celle-ci, était "un truc complètement absurde", mais qui selon lui "n'arrivera pas".

Mais "ça panique les entrepreneurs : ils ont construit leur boîte et on vient leur expliquer qu'on va leur en prendre 2% tous les ans. Pourquoi pas 3? Pourquoi pas 4? C'est invraisemblable!", a-t-il déclaré.

Notant qu'avec la taxe Zucman, ils "paieraient tous en papier (en actions, NDLR) leurs 2%", M. Dufourcq a observé : "C'est moi, c'est la Bpifrance qui va gérer ce papier" : "Donc demain j'aurai 2% du capital de LVMH, dans 20 ans 20%, 20% du capital de Pinault-Printemps-Redoute (Kering, NDLR), 20% du capital de Free. C'est délirant, c'est communiste en réalité, comment est-ce qu'on peut encore sortir des énormités comme ça en France!?"

"Ces gens-là tirent la France. Il faut les aider (...) au lieu de leur dire qu'on va leur piquer 2% de leur fortune".

Il a observé que "si on pique la totalité de celle de Bernard Arnault, ça finance 10 mois d'assurance-maladie", mais qu'après "il n'y a plus d'Arnault".

"Il n'y a pas de trésor caché", a estimé M. Dufourcq, qui pense que cette taxe "n'arrivera jamais", et n'est évoquée que "pour hystériser le débat" politique.

Pour lui, il s'agit "d'une pure histoire de jalousie à la française, une haine du riche, qui est soi-disant le nouveau noble", rappelant les origines modestes de François Pinault ou Xavier Niel: "c'est la société française qui a réussi, on devrait leur dresser des statues".

"Il y a effectivement des fortunes qui passent dans leur holding des dépenses personnelles", a-t-il remarqué, "c'est ça qu'il faut traquer, et c'est ce sur quoi le ministère des Finances, je pense, travaille aujourd'hui".

Mais il y a aussi "beaucoup de Français qui passent en note de frais leurs dépenses personnelles", a-t-il observé. "Regardez le nombre qui demandent les tickets dans les restaus", pour se les faire rembourser.


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
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  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".