Benoît XVI, «totalement lucide», dans un état grave mais «stable»

Le pape François a déclaré le 28 décembre 2022 que l'ancien pontife Benoît XVI, 95 ans, dont la santé ne cesse de se détériorer, est "très malade" et qu'il prie pour lui. (AFP).
Le pape François a déclaré le 28 décembre 2022 que l'ancien pontife Benoît XVI, 95 ans, dont la santé ne cesse de se détériorer, est "très malade" et qu'il prie pour lui. (AFP).
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Publié le Jeudi 29 décembre 2022

Benoît XVI, «totalement lucide», dans un état grave mais «stable»

  • Le pape François «renouvelle l'invitation à prier pour lui et à l'accompagner en ces heures difficiles»
  • François a lui-même rendu visite mercredi à Benoît XVI au monastère Mater Ecclesiae, lieu de résidence du pape émérite situé au cœur des jardins du Vatican

CITE DU VATICAN : L'ex-pape Benoît XVI, âgé de 95 ans et pour lequel son successeur François a appelé à prier, est toujours jeudi dans un état grave mais "stable" et reste "totalement lucide", selon le Vatican.

"Le pape est parvenu à bien se reposer la nuit dernière, est éveillé et totalement lucide, et aujourd'hui, bien que son état reste grave, la situation à ce stade est stable", a indiqué dans un communiqué le directeur du service de presse du Vatican, Matteo Bruni.

Le pape François "renouvelle l'invitation à prier pour lui et à l'accompagner en ces heures difficiles", a-t-il ajouté.

François avait annoncé mercredi que son prédécesseur était "gravement malade" et qu'il priait pour celui dont la renonciation en 2013 pour raisons de santé avait pris le monde par surprise.

"Sa santé s'est dégradée il y a environ trois jours. Ce sont ses fonctions vitales qui lâchent, y compris le cœur", avait précisé à l'AFP une source vaticane, ajoutant qu'aucune hospitalisation n'était prévue, la résidence de Benoît XVI disposant de l'équipement médical nécessaire.

François a lui-même rendu visite mercredi à Benoît XVI au monastère Mater Ecclesiae, lieu de résidence du pape émérite situé au cœur des jardins du Vatican.

Joseph Ratzinger est apparu de plus en plus fragile ces derniers mois, se déplaçant en chaise roulante, mais continuant de recevoir des visiteurs. Les photos de sa dernière visite reçue, datant du 1er décembre, montrent un homme frêle et visiblement affaibli.

Sur la dernière vidéo publique de Benoît XVI, diffusée par le Vatican en août, on voit aussi un homme amaigri, muni d'un appareil auditif, ne pouvant plus parler mais au regard toujours vif.

De hauts responsables des Eglises de France, d'Italie, d'Allemagne, des Etats-Unis et d'Amérique du Sud ont publié des messages de soutien au pape émérite. Une messe sera aussi célébrée vendredi à son intention à la basilique romaine Saint-Jean de Latran, qui dépend directement du Vatican.

Préparer les funérailles d'un ex-pape, une première au Vatican

A la mort d'un pape, funérailles et succession sont réglées comme du papier à musique, mais le Vatican s'aventure en terra incognita en se préparant à la disparition de Benoît XVI, qui a démissionné voici près de dix ans.

D'ordinaire, la mort du souverain pontife enclenche la convocation rapide d'un conclave au cours duquel les cardinaux élisent son successeur. Un scénario forcément exclu dans le cas de Benoît XVI puisque François lui a déjà succédé en 2013.

Alors quel protocole choisir? Les autorités vaticanes y travaillent depuis la brusque aggravation ces derniers jours de l'état de santé de Joseph Ratzinger, qui a surpris le monde entier en devenant le premier pape à démissionner en six siècles.

Mais elles oeuvrent dans le plus grand secret et n'ont pour l'heure rien révélé de leurs intentions.

Funérailles

Selon la Constitution apostolique promulguée en 1996 par Jean-Paul II, un pape doit être enterré entre quatre et six jours après sa mort.

Le calendrier est en général décidé par les cardinaux venus du monde entier pour cette occasion. Ils observent aussi neuf jours de deuil en hommage au pape défunt, une solennité portant un nom latin: les "novemdiales".

Ce sont traditionnellement les cardinaux - parmi lesquels est élu le futur pape - qui sont à la manœuvre en raison du vide de pouvoir créé par le décès du pontife, mais ce n'est pas le cas ici puisque le pape François tient fermement la barre.

En 2005, le corps de Jean Paul II, dernier pape en date à avoir décédé, avait été exposé avant de solennelles funérailles place Saint-Pierre en présence de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement et de têtes couronnées. La cérémonie avait été présidée par le cardinal Joseph Ratzinger, alors tout puissant chef de la congrégation pour la Doctrine de la foi qui allait ensuite être élu par ses pairs au trône de saint Pierre.

Un million de personnes avaient assisté aux funérailles du très charismatique pape polonais.

En tant qu'ancien pape, Benoît XVI devrait lui aussi avoir des funérailles place Saint-Pierre, sauf instructions particulières de sa part.

Bien que sa popularité n'ait jamais atteint celle de Jean Paul II, le pape allemand, chef de l'Eglise catholique de 2005 à 2013, est un ancien chef d'Etat et à ce titre son enterrement devrait attirer une foule de hauts dignitaires et de fidèles.

Tombeau

Son biographe officiel, le journaliste allemand Peter Seewald, avait révélé en 2020 qu'il souhaitait être inhumé dans la tombe de Jean Paul II, dans la crypte de Saint-Pierre. Cette tombe est vide depuis le transfert du cercueil de Jean Paul II dans une chapelle latérale à l'occasion de sa béatification en 2011.

Pour Mgr Claudio Magnoli, expert du Vatican en liturgie interrogé par l'AFP, "le rite prévu pour les obsèques des papes sera respecté, étant donné que Ratzinger fut pape".

"La différence essentielle est qu'elles pourraient être présidées par un pape en fonction, c'est-à-dire (le pape argentin Jorge) Bergoglio, alors que jusqu'ici ce rôle revenait au doyen des cardinaux ou à un autre cardinal", a-t-il souligné.

Quelle que soit l'option retenue, le dernier mot reviendra à François.

Lorsqu'un pape meurt, son anneau pontifical, une bague faite spécialement pour chaque nouveau pape et qui était jadis utilisée comme sceau pour les documents, est également détruit.

Pour Benoît XVI, l'anneau a seulement été barré d'un "X" sur les armes papales après sa renonciation, pour le rendre inutilisable.

Ligne conservatrice

Benoît XVI, dont le pontificat de huit ans (2005-2013) a été marqué par de multiples crises, a été rattrapé début 2022 par le drame de la pédocriminalité dans l'Eglise.

Mis en cause par un rapport en Allemagne sur sa gestion des violences sexuelles du temps où il était archevêque de Munich, il est sorti de son silence pour demander "pardon" mais a assuré ne jamais avoir couvert de pédocriminel.

Jeudi sur la place Saint-Pierre, Riccardo Scarinci, un Romain de 35 ans interrogé par l'AFPTV, se souvient que lorsqu'il était pape, Benoît XVI avait "des manières froides, puis il y a eu le scandale de la pédophilie".

Sa renonciation, annoncée en latin le 11 février 2013, fut une décision personnelle liée à ses forces déclinantes et non à la pression de scandales, a assuré l'ancien pape dans un livre de confidences paru en 2016.

Même s'il n'a jamais atteint la popularité de son charismatique prédécesseur Jean Paul II, Benoît XVI est une personnalité très respectée dans le monde catholique, notamment pour ses qualités de brillant théologien.

En Bavière, région natale de Benoît XVI, son état de santé a suscité l'émotion parmi les catholiques, en particulier à Ratisbonne, cité médiévale où il a vécu plusieurs années. "Tout le monde est très attaché à Benoît XVI ici", déclare ainsi à l'AFP Siegfried Hofer, 53 ans. "On a une peine particulière, quand on sait que c'est un pape de Ratisbonne qui est en train de mourir".

En tant que chef de l'Eglise catholique, Benoît XVI a défendu une ligne conservatrice, notamment sur l'avortement, l'homosexualité ou l'euthanasie. Ses déclarations ont parfois choqué, comme sur l'islam ou l'utilisation du préservatif contre le VIH.

Son pontificat a été également marqué en 2012 par la fuite de documents confidentiels ("Vatileaks") orchestrée par son majordome. Le scandale a mis en évidence une Curie romaine (gouvernement du Vatican) minée par les intrigues et dénuée de rigueur financière.


HRW exhorte le Royaume-Uni à abandonner son recours contre le mandat d'arrêt de la CPI visant Netanyahu

Rishi Sunak, ex-Premier ministre britannique, avait contesté cette année les mandats d'arrêt émis par la Cour contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant. (AP)
Rishi Sunak, ex-Premier ministre britannique, avait contesté cette année les mandats d'arrêt émis par la Cour contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant. (AP)
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  • La directrice britannique de l'organisation juge "absolument crucial" que le nouveau gouvernement "honore ses engagements"
  • La CPI cherche à arrêter le Premier ministre et le ministre de la Défense israéliens

LONDRES: Human Rights Watch (HRW) appelle le nouveau gouvernement britannique à renoncer au recours juridique du pays contre les mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant des dirigeants israéliens.

L'ancien Premier ministre Rishi Sunak avait contesté plus tôt cette année l'émission par la Cour de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Selon The Guardian, Karim Khan, procureur en chef de la CPI, a déclaré qu'il existait des motifs crédibles pour tenir les deux dirigeants responsables de crimes contre l'humanité.

Yasmine Ahmed, directrice de HRW au Royaume-Uni, insiste sur l'importance "cruciale" pour le nouveau Premier ministre Keir Starmer de retirer le recours contre la CPI.

Il y a deux semaines, The Guardian annonçait que le nouveau gouvernement envisageait d'abandonner l'affaire. 

Des diplomates britanniques ont ensuite démenti ces rumeurs, affirmant que la décision était "toujours à l'étude".

Le gouvernement a jusqu'au 26 juillet pour décider de la poursuite ou non du recours, selon les règles de la CPI.

Ahmed a déclaré que le gouvernement travailliste devait adopter un "réalisme progressiste", concept proposé par le nouveau ministre des Affaires étrangères David Lammy.

Elle s'interroge: "Le gouvernement britannique sera-t-il assez mûr pour respecter ses propres déclarations sur le droit international et l'ordre mondial en retirant sa demande d'intervention dans l'affaire de la CPI? Nous verrons si les actes suivront les paroles."
"Le monde auquel ils font face est d'une complexité inouïe. Nous assistons à des crises d'une ampleur sans précédent depuis des décennies", ajoute-t-elle.

Ahmed salue la décision du Labour de reprendre le financement britannique de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

Cette décision laisse les États-Unis seuls à ne pas avoir repris le financement de l'UNRWA après le boycott controversé de l'agence plus tôt cette année.

"Nous ne pouvons pas promouvoir un ordre international fondé sur des règles si nous ne l'appliquons pas nous-mêmes", conclut Ahmed. "Nous devons donner au (gouvernement) l'opportunité d'être à la hauteur de sa rhétorique."


Gaza: Kamala Harris promet de ne pas «  rester silencieuse  » après sa rencontre avec Netanyahu

Loin des habitudes du président sortant Joe Biden, qui privilégie avec Israël les pressions en coulisses, la vice-présidente a déclaré, après avoir rencontré M. Netanyahu, qu'il était temps de mettre un terme à la guerre "dévastatrice". (AFP)
Loin des habitudes du président sortant Joe Biden, qui privilégie avec Israël les pressions en coulisses, la vice-présidente a déclaré, après avoir rencontré M. Netanyahu, qu'il était temps de mettre un terme à la guerre "dévastatrice". (AFP)
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  • "Ce qui s'est passé à Gaza au cours des neuf derniers mois est dévastateur"
  • L'ex-sénatrice, âgée de 59 ans et engagée dans la course à la Maison Blanche après le retrait de Joe Biden le week-end dernier, a expliqué avoir insisté auprès de M. Netanyahu sur la situation désastreuse lors de cette rencontre "franche"

WASHINGTON: Kamala Harris a donné jeudi le signal d'un possible changement majeur dans la politique américaine à l'égard de Gaza, promettant de ne pas rester "silencieuse" face aux souffrances des civils et insistant sur la nécessité de conclure un accord de paix sans tarder.

Loin des habitudes du président sortant Joe Biden, qui privilégie avec Israël les pressions en coulisses, la vice-présidente a déclaré, après avoir rencontré M. Netanyahu, qu'il était temps de mettre un terme à la guerre "dévastatrice".

"Ce qui s'est passé à Gaza au cours des neuf derniers mois est dévastateur", a-t-elle déclaré, évoquant les "enfants morts" et les "personnes désespérées et affamées fuyant pour se mettre à l'abri".

"Nous ne pouvons pas détourner le regard de ces tragédies. Nous ne pouvons pas nous permettre de devenir insensibles à la souffrance et je ne resterai pas silencieuse", a-t-elle ajouté devant la presse.

L'ex-sénatrice, âgée de 59 ans et engagée dans la course à la Maison Blanche après le retrait de Joe Biden le week-end dernier, a expliqué avoir insisté auprès de M. Netanyahu sur la situation désastreuse lors de cette rencontre "franche".

Elle lui a demandé de conclure un accord de cessez-le-feu et de libération des otages avec le Hamas afin de mettre fin à la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement palestinien contre Israël le 7 octobre.

"Comme je viens de le dire au Premier ministre Netanyahu, il est temps de conclure cet accord", a-t-elle déclaré.

Mme Harris a également appelé à la création d'un Etat palestinien, à laquelle s'oppose le Premier ministre israélien.

Un discours qui tranche avec l'image de grande cordialité affichée par Joe Biden et Benjamin Netanyahu plus tôt dans la journée, même si les deux hommes entretiennent des relations notoirement compliquées.

Le président américain a d'ailleurs lui aussi appelé Benjamin Netanyahu à "finaliser" l'accord de cessez-le-feu pour permettre de "ramener les otages chez eux" et de "mettre durablement un terme à la guerre", selon un compte-rendu de leur rencontre diffusé par la Maison Blanche.

Rencontre avec Trump

Pour la fin de son voyage outre-Atlantique, M. Netanyahu se rendra vendredi en Floride, à l'invitation de Donald Trump qu'il a longuement remercié dans son discours devant les élus à Washington.

Jeudi matin, l'ancien président républicain a exhorté Israël à "terminer" rapidement sa guerre à Gaza, avertissant que son image mondiale était en train de se ternir.

"Il faut en finir rapidement. Cela ne peut plus durer. C'est trop long", a-t-il déclaré à Fox News.

Pendant sa longue adresse devant le Congrès, les républicains ont fortement applaudi M. Netanyahu, alors que plus de 60 élus démocrates, dont l'ancienne "speaker" Nancy Pelosi, ont boycotté son discours.

Ils condamnent sa conduite de la guerre qui s'est traduite par des dizaines de milliers de morts palestiniens et une catastrophe humanitaire.

Devant la Maison Blanche, des manifestants se sont rassemblés jeudi pour protester contre la venue du dirigeant israélien. La veille, des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la capitale américaine.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 39.175 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne aucune indication sur le nombre de civils et de combattants morts.


Biden dit à Netanyahu qu'un cessez-le-feu est nécessaire «  rapidement  »

C'est en plein tumulte politique que le Premier ministre israélien a posé le pied aux Etats-Unis, seulement quatre jours après l'annonce fracassante du retrait de M. Biden, 81 ans, de la campagne pour l'élection présidentielle de novembre. (AFP).
C'est en plein tumulte politique que le Premier ministre israélien a posé le pied aux Etats-Unis, seulement quatre jours après l'annonce fracassante du retrait de M. Biden, 81 ans, de la campagne pour l'élection présidentielle de novembre. (AFP).
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  • Peu après leur rencontre, la Maison-Blanche a fait savoir que Joe Biden avait appelé jeudi le Premier ministre israélien  à "finaliser" l'accord en vue d'un cessez-le-feu à Gaza
  • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit jeudi se réjouir de travailler avec le président américain Joe Biden "dans les mois qui viennent", pour la fin du mandat de ce dernier

WASHINGTON: Le président américain Joe Biden a prévu de dire jeudi au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu'un cessez-le-feu à Gaza est nécessaire "rapidement", a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche.

"Le président réaffirmera au Premier ministre Netanyahu qu'il pense que nous devons parvenir (à un accord) et que nous devons y parvenir rapidement", a expliqué John Kirby, porte-parole du Conseil américain de sécurité nationale, lors d'un point de presse. "Il est temps" a-t-il ajouté, au 10e mois de la guerre dans la bande de Gaza.

Peu après leur rencontre, la Maison-Blanche a fait savoir que Joe Biden avait appelé jeudi le Premier ministre israélien  à "finaliser" l'accord en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.

"Le président Biden a exprimé la nécessité de combler les lacunes restantes, de finaliser l'accord dès que possible, de ramener les otages chez eux et de mettre durablement un terme à la guerre à Gaza", est-il  précisé dans le compte-rendu de leur rencontre.

Netanyahu affirme se réjouir de travailler avec Biden 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit jeudi se réjouir de travailler avec le président américain Joe Biden "dans les mois qui viennent", pour la fin du mandat de ce dernier.

"Je tiens à vous remercier pour ces 50 années de service public et de soutien à l'Etat d'Israël et je me réjouis de discuter avec vous aujourd'hui et de travailler avec vous dans les mois qui viennent", a déclaré le dirigeant en arrivant à la Maison Blanche.