Le coiffeur de Pelé a perdu «un grand client et un grand ami»

Le barbier Joao Araujo, dit Didi, qui a coupé les cheveux de la légende du football brésilien Pelé, travaille dans son salon de coiffure à Santos, au Brésil, le 30 décembre 2022. (Photo de Nelson Almeida / AFP)
Le barbier Joao Araujo, dit Didi, qui a coupé les cheveux de la légende du football brésilien Pelé, travaille dans son salon de coiffure à Santos, au Brésil, le 30 décembre 2022. (Photo de Nelson Almeida / AFP)
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Publié le Samedi 31 décembre 2022

Le coiffeur de Pelé a perdu «un grand client et un grand ami»

  • Joao Araujo, surnommé Didi, habitant de Santos, ville portuaire près de Sao Paulo, était le coiffeur attitré de Pelé pendant une soixantaine d'années, jusqu'à la mort de la légende du football jeudi, à l'âge de 82 ans
  • Le lendemain de la mort de Pelé, le petit salon de coiffure aux allures de musée est devenu un lieu de pèlerinage pour les fans, à quelques mètres du stade de Vila Belmiro, où aura lieu la veillée funèbre du triple champion du monde lundi et mardi

SANTOS, Brésil : Il est surnommé Didi, comme le grand footballeur double champion du monde avec Pelé (1958-1962). Contrairement à l'inventeur du coup franc en «feuille morte», ce n'est pas sur le terrain qu'il a côtoyé le «Roi», mais dans son salon de coiffure.

De son vrai nom Joao Araujo, cet habitant de Santos, ville portuaire près de Sao Paulo, dans le sud-est du Brésil, était le coiffeur attitré de Pelé pendant une soixantaine d'années, jusqu'à la mort de la légende du football jeudi, à l'âge de 82 ans.

«Nous avons perdu un grand symbole, c'est une grande perte pour le Brésil et pour le monde entier. Et moi, j'ai perdu un grand client et un grand ami», confie cet homme noir aux cheveux blancs.

À 84 ans, il manie encore les ciseaux avec dextérité, donnant une touche finale à la coupe d'un adolescent qui porte le maillot du Santos FC, où le «Roi» a écrit sa légende de 1956 à 1974.

Le lendemain de la mort de Pelé, le petit salon de coiffure aux allures de musée est devenu un lieu de pèlerinage pour les fans, à quelques mètres du stade de Vila Belmiro, où aura lieu la veillée funèbre du triple champion du monde lundi et mardi.

Sur la devanture, une pancarte noire aux lettres blanches annonce la couleur: «Le coiffeur de Pelé, et le vôtre aussi».

Entre peignes et paires de ciseaux, on peut voir de nombreuses photos de celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de tous les temps.

Certaines photos le montrent en action, sur le terrain, mais d'autres, plus intimes, témoignent de l'amitié entre le «Roi» et son coiffeur. L'une d'elles, en noir et blanc, les montre tout jeunes. Sur une autre, en couleur, ils semblent toujours aussi proches dans la vieillesse.

- Plus de mille coupes -

Cette amitié a duré pas moins de 66 ans. Quand il avait 16 ans, Pelé cherchait à changer de look. Il a trouvé le coiffeur idéal: fan du Santos FC, et natif comme lui de l'Etat voisin du Minas Gerais.

«Je me souviens que quand il est arrivé, c'était un gamin, et on pensait juste que c'était un bon joueur, pas un roi», explique le coiffeur, qui travaillait déjà dans le même salon à l'époque.

Le jeune Edson Arantes do Nascimento est sorti de son premier rendez-vous chez Didi avec une houppette et les cheveux ras sur les côtés, une coupe qu'il a arborée durant tout le début de sa carrière, notamment lors de ses deux premiers titres mondiaux.

«Ça lui a beaucoup plu et depuis, c'est moi qui lui ai coupé les cheveux jusqu'à sa mort», révèle Didi, qui assure l'avoir fait plus de mille fois, presque autant que les 1.283 buts marqués par le «Roi» dans sa fabuleuse carrière.

Quand sa santé s'est détériorée, Didi se rendait chez lui, dans la ville voisine de Guaruja.

La dernière fois, c'était l'an dernier, peu avant la détection chez Pelé d'un cancer du côlon, en septembre 2021. «Je venais à chaque fois qu'il m'appelait, mais à la fin il n'allait pas bien et je n'y allais plus», raconte-t-il.

Didi a du mal à cacher sa «tristesse» d'avoir perdu un client et ami si fidèle, à qui il faisait payer le même prix qu'à tout le monde, 40 réais, soit environ sept euros.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com