Dans le métro parisien, on connaît la musique

Eli Jadelot, se produit en robe de mariée à la station de métro "Arts et Métiers" à Paris, le 19 octobre 2022. (AFP).
Eli Jadelot, se produit en robe de mariée à la station de métro "Arts et Métiers" à Paris, le 19 octobre 2022. (AFP).
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Publié le Lundi 02 janvier 2023

Dans le métro parisien, on connaît la musique

  • Zaz, Claudio Capéo ou encore le groupe Arcadian - friand de la ligne 12 - ont fait leurs gammes face au public du métro -emprunté par 4 millions de voyageurs par jour
  • Environ un millier d'artistes, du professionnel à l'amateur, s'inscrivent en quête du label «Musiciens du métro», mis en place en 1997 afin de gérer le flux permanent de chanteurs et d'interprètes en tout genre, explique Stella Sainson

PARIS : Un métro parisien bondé, une pression écrasante, un trajet au pas de course dans les couloirs et là, un virtuose de la scie musicale saisit les voyageurs. Depuis 25 ans et la création d'un label, chanteurs et musiciens se produisent sous terre. Certains sont devenus des stars.

Zaz, Claudio Capéo ou encore le groupe Arcadian - friand de la ligne 12 - ont fait leurs gammes face au public du métro -emprunté par 4 millions de voyageurs par jour- après avoir décroché l'un des 300 sésames délivrés tous les six mois lors d'auditions organisées par la régie des transports urbains parisiens (RATP).

Environ un millier d'artistes, du professionnel à l'amateur, s'inscrivent en quête du label "Musiciens du métro", mis en place en 1997 afin de gérer le flux permanent de chanteurs et d'interprètes en tout genre, explique à l'AFP Stella Sainson, responsable du label.

"On ne se refuse rien, même s'il y a des instruments difficiles comme le djembé qui résonne fort", souligne Stella Sainson, soutenue par un jury de trois membres - tous employés de la RATP - lors de la dernière session d'auditions.

Vêtu de son complet gris foncé mais sans la veste, Arnaud Moyencourt s'installe avec son orgue de Barbarie portatif. Le posant sur un monopied, il tourne la manivelle, faisant dérouler le carton perforé, en chantant du Bobby Lapointe, l'un des 400 titres dont il dispose. L'homme à la moustache dense vient pour un renouvellement; sa toute première fois dans le métro, c'était en 1992. Depuis, il se produit régulièrement à la station Denfert-Rochereau.

"C'est un personnage ! Il incarne le Paris d'antan. Moi je m'arrêterais", s'enthousiasme une jurée, Sofia Tondinelli. "Il faut vraiment imaginer: 'est-ce que cette personne va être appréciée par le public, sa voix, son charisme'. C'est très beau de pouvoir jouer dans le métro, mais aussi parfois compliqué parce que les gens passent, pris par leurs pensées. C'est important de savoir capturer l'attention des voyageurs".

'Des rencontres dingues!'

Camille Millian, longue natte blonde et robe bleue, a saisi le jury en interprétant une chanson de Whitney Houston pour un renouvellement. "J'ai fait des rencontres dingues, c'est l'une de mes meilleures scènes. La musique, c'est un échange avant tout", argue la Jurassienne qui travaille en parallèle sur la création de son album.

Tout aussi à l'aise, Riana Rabe enchaîne de sa voix suave un titre de Mulan et de Radiohead en s'accompagnant avec un ukulélé rose électro-acoustique pour sa deuxième audition.

"De base j'ai un peu peur des gens mais j'ai découvert qu'ils étaient extrêmement gentils alors qu'ils ne sont pas là pour m'écouter. Certains m'ont même dit qu'ils avaient passé une mauvaise journée et qu'après m'avoir écoutée, ça allait mieux. C'est incroyable !", raconte la timide jeune femme qui a gardé contact avec certains voyageurs du métro.

Ce défi pour certains artistes ne doit cependant pas devenir une expérience traumatisante.

"Oh la pauvre, elle n'est pas prête !", lancent Stella Sainson et sa bande après la performance au ukulélé d'une jeune fille particulièrement discrète et plutôt novice sur l'instrument. Le jury n'a pas non plus retenu une violoniste chinoise de 28 ans, trop effacée derrière ses larges lunettes et son look d'écolière.

Mais Eli Jadelot qui chante ses propres textes - des histoires de vie quotidienne racontées drôlement - vêtue d'une robe de mariée, a obtenu son sésame pour sa toute première audition.

Dominique, digne successeur de son oncle à la scie musicale, l'Ukrainienne Anna Leonid Byulakh qui joue du violon en faisant des sauts de cabri, Abram Lacoste, un analyste ayant tout plaqué il y a huit mois pour la musique, Hugo Vaxelaire et son instrument traditionnel nyckelharpa ont validé leur ticket pour se produire dans les couloirs du tentaculaire métro parisien (16 lignes et 306 stations), rames et quais leur étant interdits.

Sans oublier le grand blond Tommy Garino, qui coche toutes les cases pour devenir une star et qui a commencé la guitare en voyant des gens jouer dans le métro.

"On pourra dire qu'on l'a connu dans les sous-sols de la RATP !", s'amuse l'un des jurés, Thomas Vitry.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com