«Si l'Onu ne vous arrête pas, notre peuple le fera», déclare l'envoyé palestinien à son homologue israélien

L'ambassadeur Riyad Mansour lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU relative à la situation en Palestine, au siège de l'ONU, à New York, le 5 janvier 2023. (AFP)
L'ambassadeur Riyad Mansour lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU relative à la situation en Palestine, au siège de l'ONU, à New York, le 5 janvier 2023. (AFP)
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Publié le Vendredi 06 janvier 2023

«Si l'Onu ne vous arrête pas, notre peuple le fera», déclare l'envoyé palestinien à son homologue israélien

  • L'envoyé des EAU condamne la visite de Ben-Gvir et met en garde contre des actions qui pourraient embraser la situation
  • L'ambassadeur d'Israël a déclaré que la visite était conforme au statu quo et que «quiconque prétend le contraire ne fait qu'enflammer la situation»

NEW YORK: «Écoutez-moi attentivement», a dit Riyad Mansour, l'ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, à son homologue israélien assis en face de lui dans la salle du Conseil de sécurité des nations unies.
«Ce Conseil devrait vous arrêter», a poursuivi Mansour. «C'est sa responsabilité. C'est la responsabilité de tous les États de faire respecter le droit international et le statu quo historique [de Haram al-Charif]. Ils devraient vous arrêter. Mais ne vous méprenez pas: s'ils ne le font pas, notre peuple palestinien le fera.»
Mansour s’exprimait lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité convoquée par les Émirats arabes unis et la Chine pour discuter de la visite surprise du nouveau ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem-Est, mardi dernier.
L'envoyé palestinien a demandé au Conseil de sécurité de prendre des mesures concrètes contre ce qu'il a appelé le «mépris absolu d'Israël pour nous, pour vous et pour l'ensemble de la communauté internationale». Mansour a évoqué la visite de Ben-Gvir en expliquant qu’elle faisait preuve d'un «mépris total pour le caractère sacré de la vie palestinienne, du droit international et d'Al-Haram al-Sharif».
«Et pourtant, le Conseil reste sur la touche. Vous dites de belles choses, mais vous restez sur la touche.»
La visite de Ben-Gvir dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa a rendu les Palestiniens furieux et elle a suscité une condamnation internationale, dans un contexte de mise en garde contre les plans israéliens qui visent à modifier le statu quo des Lieux saints.
«Notre peuple en a vraiment assez», a déclaré Mansour, ajoutant que «la modération et le sens des responsabilités dont nous faisons preuve ne doivent jamais être interprétés comme de la faiblesse. Le bilan montre que la persistance d'Israël ne conduit pas à la capitulation, mais au soulèvement.»
Le diplomate a appelé les nations attachées au droit international et à la paix à agir maintenant et «à ne pas se lamenter une fois que le feu se sera propagé au-delà de tout contrôle».
Ben-Gvir, un politicien d'extrême droite condamné pour incitation antiarabe en 2007, a été nommé ministre de la Sécurité nationale dans le nouveau gouvernement de coalition de Benjamin Netanyahou; il jouit de pouvoirs étendus sur la police israélienne. Il appelle depuis longtemps à la prière juive à Al-Aqsa, qui a été le théâtre de plusieurs conflagrations par le passé entre Israéliens et Palestiniens.
Mansour a déclaré que Ben-Gvir était connu «pour ses opinions racistes» et qu'il n'était pas venu à Al-Haram Charif pour une visite, mais pour poursuivre «le programme extrémiste qu'il défend depuis toujours: mettre fin au statu quo historique et légal. C'est son objectif, quelles qu'en soient les conséquences», a affirmé Mansour.
«Al-Haram al-Charif ne tombera pas. [Il] ne tombera jamais. Il restera debout pour les générations à venir. Il a survécu à Begin, Shamir et Sharon et survivra à Netanyahou, Gvir et Erdan. Ceux qui visent la division temporelle et spatiale d'Al-Haram ou qui prévoient de l'envahir ne comprennent pas ce qu'il représente pour tous les Palestiniens, pour les Arabes et les musulmans du monde entier.»
«Ils ne comprennent pas la portée de ce Lieu saint pour des milliards de personnes aux quatre coins du monde.»
Gilad Erdan, représentant permanent d'Israël auprès des Nations unies, a qualifié la réunion d'urgence de «non-événement» à un moment où le Conseil de sécurité devrait se réunir pour examiner d'autres «innombrables situations de sécurité», notamment «le régime meurtrier des ayatollahs à Téhéran».
Il a qualifié l’initiative de Ben-Gvir de brève, pacifique et légitime et «non d'une incursion dans Al-Aqsa ou de toute autre invention que les Palestiniens ont associée à sa visite».
Erdan a déclaré que cette visite était conforme au statu quo et «quiconque prétend le contraire ne fait qu'enflammer la situation».
«Israël n'a pas porté atteinte au statu quo et n'a pas l'intention de le faire», a déclaré Erdan, qui a accusé l'Autorité palestinienne de le modifier «en transformant le site en champ de bataille, en stockant des armes, en diffusant des incitations et en encourageant la violence par le biais de fausses affirmations selon lesquelles Al-Aqsa serait en danger».
«L'Autorité palestinienne fait clairement savoir que non seulement la prière juive est intolérable sur le Mont du Temple, mais que toute présence juive l'est également. Voilà à quoi ressemble un changement de statu quo. Et c'est de l'antisémitisme pur.»
«Cette institution, et le Conseil de sécurité en particulier, doit cesser de couvrir les mensonges palestiniens et de promouvoir leur discours faux et dangereux.»
Le représentant permanent adjoint des Émirats arabes unis (EAU), Mohamed Abushahab, a fermement condamné «l'assaut de la cour de la mosquée Al-Aqsa» par Ben-Gvir sous la protection des forces israéliennes.
«Ces actions provocatrices reflètent un manque d'engagement envers le statut historique et juridique existant des Lieux saints de Jérusalem, et elles déstabilisent davantage la situation fragile dans les territoires palestiniens occupés», a lancé Abushahab, ajoutant que ces actions menaçaient d'attiser davantage l'extrémisme et la haine dans la région.
Le responsable émirati a également condamné la récente profanation d'un cimetière chrétien sur le mont Sion et a demandé que les responsables de la profanation des tombes de ce lieu historique et religieux soient poursuivis.
Abushahab a répété qu’il était important de protéger la mosquée Al-Aqsa et de mettre fin à toutes les violations qui s'y déroulent.
«Nous insistons sur la nécessité de respecter le rôle de gardien du Royaume hachémite de Jordanie sur les Lieux saints et les dotations, conformément au droit international et au statu quo historique, et de ne pas compromettre l'autorité de l'administration des waqfs de Jérusalem ni des affaires de la mosquée Al-Aqsa et son mandat pour gérer toutes les affaires de Haram al-Charif, y compris ses procédures d'entrée.»
Abushahab a appelé le Conseil de sécurité à adopter une position unifiée contre «toute action susceptible d'attiser les tensions ou d'aggraver la situation dans la région». Il a également réitéré l'importance de relancer le processus de paix au Moyen-Orient en vue de parvenir à une solution à deux États et d'établir un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, «vivant côte à côte avec Israël dans la paix et la sécurité.»
La Chine, qui, avec les EAU, avait demandé la réunion d'urgence, a déclaré que la visite de Ben-Gvir avait entraîné «une situation grave sur le terrain» et elle a appelé à la préservation de la paix et de la tranquillité dans les Lieux saints.
Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU, a appelé Israël à «cesser toutes les incitations et toutes les provocations et à s'abstenir de toute action unilatérale qui pourrait conduire à la détérioration de la situation».
Robert Wood, le représentant suppléant des États-Unis pour les affaires politiques spéciales à l'ONU, a déclaré que son pays s'opposait «à toute action unilatérale qui s'écarte du statu quo historique, ce qui est inacceptable».
Il a souligné le soutien de Washington à la préservation du statu quo et dit estimer le «rôle spécial du Royaume hachémite de Jordanie en tant que gardien des Lieux saints de Jérusalem».
Wood a réitéré l'appel de l'administration Biden «pour que toutes les parties fassent preuve de retenue, s'abstiennent de rhétorique et d’actions provocatrices au Haram al-Charif/Mont du Temple et dans les autres Lieux saints de Jérusalem, tant en paroles qu'en pratique».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
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  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com