Il y a soixante-quinze ans, s'ouvrait le procès de Nuremberg

Le château impérial (Kaiserburg ou Nuernberger Burg), un monument de Nuremberg, dans le sud de l'Allemagne (Christof Stache / AFP)
Le château impérial (Kaiserburg ou Nuernberger Burg), un monument de Nuremberg, dans le sud de l'Allemagne (Christof Stache / AFP)
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Publié le Vendredi 20 novembre 2020

Il y a soixante-quinze ans, s'ouvrait le procès de Nuremberg

  • Depuis 1943, les puissances alliées réfléchissaient au sort des criminels de guerre allemands
  • Avant même la capitulation, le principe d'un procès sans précédent, devant un tribunal international et en public, est arrêté

NUREMBERG, Allemagne : Le 20 novembre 1945 s'ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l'histoire, au cours duquel 21 des plus hauts dirigeants du régime nazi, dont le successeur désigné d'Hitler, Hermann Goering, ont eu pour la première fois à répondre de leurs crimes devant la justice internationale.

Depuis 1943, les puissances alliées réfléchissaient au sort des criminels de guerre allemands. Avant même la capitulation, le principe d'un procès sans précédent, devant un tribunal international et en public, est arrêté.

Six mois seulement après la fin des hostilités, les procureurs, qui sont comme les juges issus des quatre puissances alliées, réunissent 300 000 témoignages et quelque 6 600 pièces à conviction, étayés par 42 volumes d'archives.

Le procès se tient dans une ville en ruines, mais dont le palais de justice relié à une prison est encore debout. Nuremberg, ancienne cité impériale, est surtout la ville symbole du nazisme où Hitler tenait ses grands rassemblements et où ont été promulguées en 1935 les lois anti-juives.

Crimes contre l'humanité

Le 20 novembre 1945 à 10 heures du matin, le procès s'ouvre dans la salle d'audience 600 du tribunal, en présence de centaines de journalistes. «La véritable partie plaignante à la barre, c'est la civilisation», déclare le procureur américain Robert Jackson.

Sur le banc des accusés, se tiennent les plus hauts dignitaires nazis encore vivants après les suicides d'Adolf Hitler, de Joseph Goebbels et de Heinrich Himmler.

Hermann Goering, ancien numéro 2 du régime, côtoie Rudolf Hess, l'adjoint d'Hitler, Alfred Rosenberg, l'idéologue du parti, Fritz Sauckel, le responsable du travail forcé, Joachim von Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères...

Les accusés doivent répondre de complot, crimes de guerre, crimes contre la paix et, pour la première fois de l'histoire, de crimes contre l'humanité.

Ceux-ci sont définis comme «l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux». La notion de génocide ne sera, elle, reconnue dans le droit international qu'en 1948.

Le choc des images

Tous les accusés plaident nicht schuldig («non coupable»). Mais la projection d'un film tourné par les Alliés occidentaux sur les camps donne rapidement une autre dimension au procès.

«Sauckel frémit à la vue du four crématoire de Buchenwald. Quand on montre un abat-jour en peau humaine, Streicher dit: «Je ne crois pas ça.» (...) «Frick secoue la tête, l'air incrédule, quand une doctoresse décrit le traitement et les expériences infligées à des prisonnières de Belsen», décrira le psychologue de la prison pour la durée du procès, Gustave M. Gilbert, dans Le Journal de Nuremberg (1947).

Parmi les 33 témoins de l'accusation, la résistante française Marie-Claude Vaillant-Couturier, survivante des camps d'Auschwitz-Birkenau puis de Ravensbruck, livre un récit implacable de plus de deux heures: les femmes qui accouchaient et dont les nouveau-nés étaient noyés sous leurs yeux, les détenues contraintes de boire l'eau des flaques avant de s'y laver, l'appel à trois heures du matin...

«Avant de prendre la parole devant la cour, je suis passée devant les accusés, très lentement. Je voulais les regarder de près. Je me demandais à quoi pouvaient ressembler des gens capables de crimes si monstrueux», confia-t-elle au quotidien français l'Humanité.

Le verdict tombe le 1er octobre 1946: douze condamnations à mort (dont une par contumace pour Martin Bormann, le secrétaire d'Hitler dont on ignore alors la mort), trois condamnations à la prison à vie, deux peines de vingt ans de prison, une de quinze ans et une de dix ans.

Trois des accusés échappent à la prison. Des acquittements qui surprennent les observateurs de l'époque, mais les instigateurs du procès répondent aux détracteurs qu'ils le voulaient «équitable».

Goering se suicide

Inédit dans sa forme, Nuremberg n'échappe cependant pas à la critique d'une justice faite par les vainqueurs et n'est pas exempt de zones d'ombres (le massacre de Katyn que l'accusation soviétique essaye en vain d'imputer aux nazis, le pacte germano-soviétique escamoté des débats...).

Le 16 octobre 1946 à 1 heure du matin, dix des condamnés à mort sont pendus. Hermann Goering s'est suicidé quelques heures auparavant dans sa cellule en avalant une capsule de cyanure pour échapper à une pendaison qu'il jugeait indigne d'un soldat.

Tous les corps, y compris celui de Goering, sont incinérés et leurs cendres répandues dans un affluent de l'Isar, pour éviter que leurs tombes deviennent des lieux de rassemblements.

Nuremberg sera le lieu de douze autres procès de responsables nazis (docteurs, ministres, militaires...).

 


L'Expo 2030 de Riyad organise une réception à Osaka pour stimuler la coopération internationale

Cet événement s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à favoriser l'engagement et la collaboration avec les participants, des initiatives similaires étant prévues dans la perspective de l'Expo 2030. (Fourni)
Cet événement s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à favoriser l'engagement et la collaboration avec les participants, des initiatives similaires étant prévues dans la perspective de l'Expo 2030. (Fourni)
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  • Riyad Expo 2030, en collaboration avec l'ambassade du Royaume au Japon, a organisé jeudi une réception à Osaka pour souligner la volonté et la promesse de l'Arabie saoudite d'organiser une exposition universelle exceptionnelle
  • La soirée a été marquée par des discussions sur le thème et les trois sous-thèmes de l'Expo 2030 de Riyad : "L'ère du changement : Ensemble pour un avenir prévoyant" et "Technologies innovantes", "Solutions durables" et "Communautés prospères"

OSAKA : Riyad Expo 2030, en collaboration avec l'ambassade du Royaume au Japon, a organisé jeudi une réception à Osaka pour souligner la volonté et la promesse de l'Arabie saoudite d'organiser une exposition universelle exceptionnelle.

Plus de 200 invités locaux et internationaux ont assisté à l'événement, dont des ambassadeurs et des commissaires généraux participant à l'Expo 2025 d'Osaka.

La soirée a été marquée par des discussions sur le thème et les trois sous-thèmes de l'Expo 2030 de Riyad : "L'ère du changement : Ensemble pour un avenir prévoyant" et "Technologies innovantes", "Solutions durables" et "Communautés prospères".

Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur d'Arabie saoudite au Japon et commissaire général du pavillon saoudien à l'Expo 2025 d'Osaka, a ouvert l'événement.

Dans son discours, M. Binzagr a fait l'éloge des organisateurs de l'Expo 2025 Osaka et a souligné le rôle crucial de la coopération diplomatique dans le soutien à de tels événements mondiaux.

"Ce fut un honneur pour moi de servir en tant que commissaire général du pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka, où j'ai pu constater de première main le rôle vital que jouent les expositions dans le renforcement des liens et de la collaboration au niveau international.

"L'événement de ce soir a été une occasion précieuse d'échanger des idées et d'engager un dialogue constructif avec des participants du monde entier.

Abdulaziz Al-Ghannam, commissaire général de Riyad Expo 2030, a déclaré : "Notre voyage pour accueillir l'exposition à Riyad a déjà commencé, et nous le considérons comme une priorité nationale.

Le Royaume d'Arabie saoudite - ses dirigeants et son peuple - est tout à fait prêt à accueillir le monde.

"Dès le départ, nous nous sommes engagés à faire de l'Expo 2030 de Riyad une plateforme mondiale qui accueille des idées et des perspectives diverses."

Thamer Al-Saadoun, vice-président exécutif de Riyad Expo 2030, a souligné l'importance des thèmes de l'exposition.

Le thème de l'Expo 2030 de Riyad, "L'ère du changement", invite le monde à réaliser de réels progrès grâce à une pensée visionnaire, à l'innovation et à la collaboration.

"Il s'appuie sur les objectifs de développement durable des Nations unies et sur la Vision saoudienne 2030, avec des sous-thèmes qui reflètent la transformation en cours du Royaume et son ambition de créer un impact mondial positif durable", a déclaré M. Al-Saadoun.

L'événement s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à favoriser l'engagement précoce et la collaboration avec les participants, des initiatives similaires étant prévues dans la perspective de l'Expo 2030.

L'Expo 2030 de Riyad se déroulera du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, sur une superficie de 6 millions de mètres carrés, ce qui en fait l'une des plus grandes expositions de l'histoire.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


L'UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington

Des personnes à moto et des voitures passent devant une église et un supermarché dans la ville de Lozova, dans la région de Kharkiv, le 17 juillet 2025, lors de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
Des personnes à moto et des voitures passent devant une église et un supermarché dans la ville de Lozova, dans la région de Kharkiv, le 17 juillet 2025, lors de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
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  • "Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie. Nous devons réduire cette source de revenus", avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen
  • Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l'Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril

BRUXELLES: L'UE a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l'espoir d'être bientôt rejointe par les Etats-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans sa guerre contre l'Ukraine.

Ce paquet de sanctions, le 18e depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, est "l'un des plus sévères contre la Russie à ce jour", a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'est félicité de sanctions "sans précédent".

Celles-ci prévoient entre autres un abaissement du plafond du prix du pétrole brut russe exporté, désormais fixé à un peu plus de 45 dollars le baril, soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché.

Le mécanisme interdit à toute compagnie pétrolière, flotte marchande, etc, de vendre du pétrole russe au-dessus d'un certain prix, sous peine de sanctions.

L'UE a interdit toute importation de pétrole russe sur son territoire, mais Moscou continue à exporter son brut vers d'autres pays, dont l'Inde ou la Chine.

"Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie. Nous devons réduire cette source de revenus", avait souligné en juin la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Pour réduire cette manne, essentielle à la Russie pour financer sa guerre contre l'Ukraine, le G7 a décidé fin 2022 de fixer un prix de vente maximum, à 60 dollars le baril. Mais ce prix est désormais jugé trop élevé, compte tenu de la valeur actuelle du pétrole sur le marché, plutôt orientée à la baisse.

Et si cette baisse du pétrole devait se confirmer, le nouveau mécanisme permet de suivre la tendance, en restant toujours 15% sous le prix moyen, un système jugé plus souple et efficace que le précédent.

Maintenir la pression 

Selon Mme Kallas, le seuil de 60 dollars a permis de réduire de 30% les revenus pétroliers russes, essentiels au financement du conflit.

L'UE "maintiendra la pression jusqu'à ce que la Russie arrête sa guerre", a assuré Mme Kallas.

Il est d'autant plus efficace qu'appliqué par tous les pays du G7, ce qui cette fois ne sera pas le cas, les Etats-Unis n'ayant pour l'instant pas décidé de nouveau seuil.

D'autres pays du G7 ont néanmoins l'intention de se rallier au mécanisme européen, dont le Japon ou le Canada, selon des diplomates.

Les Européens, dont la France, avaient promis il y a plusieurs semaines des sanctions "massives" si le président russe continuait à refuser tout cessez-le-feu, avec l'espoir que les Etats-Unis les suivraient.

L'opération a été rendue plus compliquée par un veto de la Slovaquie, côté européen, et par les réticences de Donald Trump côté américain.

Bratislava a finalement accepté de lever son veto et l'Union européenne espère désormais que les Etats-Unis la rejoignent dans les prochaines semaines, à l'expiration du délai fixé par le président américain. Donald Trump a donné lundi 50 jours à Moscou pour faire la paix, sous peine de lourdes sanctions visant ses alliés.

"Avec les Etats-Unis, nous contraindrons Vladimir Poutine à un cessez-le-feu" en Ukraine, a affirmé vendredi M. Barrot.

La Russie a toutefois cherché très vite à contourner ces sanctions à l'aide d'une flotte "fantôme" de pétroliers, dont le nombre est évalué à plus de 500, et que l'UE a déjà prise pour cible.

Dans le cadre de ce 18e train de sanctions, les 27 ont ajouté 105 pétroliers "fantômes" à leur liste noire de navires comptant actuellement 342 noms, a assuré Mme Kallas sur X.

L'UE a également ajouté 22 entités, dont 11 non russes, ciblant des sociétés exploitant des navires "fantômes" ou aidant les Russes à contourner les sanctions. "Pour la première fois", l'UE a ciblé une raffinerie de pétrole appartenant au groupe russe Rosneft en Inde, s'est félicitée Mme Kallas.

Les Européens ont également renforcé leurs sanctions financières en ajoutant 22 banques à celles qui sont interdites d'accès au système international de paiements, le Swift.

L'UE a également adopté de nouvelles sanctions contre le gazoduc Nord Stream, à l'arrêt actuellement, pour être certaine qu'il ne puisse pas être réactivé.


Après Macron, Merz à Londres pour parler immigration et défense

Une vue générale montre le chancelier allemand Friedrich Merz (C) s'adressant aux parlementaires lors d'un débat général sur le budget de la chancellerie au Bundestag, la chambre basse du parlement, à Berlin, le 9 juillet 2025. (AFP)
Une vue générale montre le chancelier allemand Friedrich Merz (C) s'adressant aux parlementaires lors d'un débat général sur le budget de la chancellerie au Bundestag, la chambre basse du parlement, à Berlin, le 9 juillet 2025. (AFP)
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  • Une semaine après la visite d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni, le chancelier allemand Friedrich Merz y est attendu jeudi pour parler immigration et défense
  • Le Premier ministre britannique Keir Starmer qui reçoit le chancelier allemand pour la première fois, a fait de la réduction de l'immigration illégale une priorité

LONDRES: Une semaine après la visite d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni, le chancelier allemand Friedrich Merz y est attendu jeudi pour parler immigration et défense, et signer un "traité d'amitié" qui prévoit une coopération plus étroite entre les deux pays.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer qui reçoit le chancelier allemand pour la première fois, a fait de la réduction de l'immigration illégale une priorité.

Les deux pays devraient aussi s'engager à travailler plus étroitement pour renforcer les exportations d'armes tels les véhicules blindés Boxer et avions Typhoon, selon Downing Street.

L'Allemagne devrait également prendre "un engagement historique", toujours selon Downing Street, pour rendre illégale en Allemagne la facilitation de l'immigration clandestine vers le Royaume-Uni, avec une modification de la loi "d'ici la fin de l'année". Un "engagement vivement apprécié" à Londres.

L'Allemagne est régulièrement citée comme l'une des bases arrière où les passeurs entreposent des canots gonflables destinés aux traversées de la Manche, qui battent cette année des records, avec déjà plus de 22.000 arrivées sur les cotes anglaises.

Également en haut de leur agenda, le soutien à l'Ukraine: comme d'autres membres de l'Otan, Londres et Berlin devraient financer une partie des armes américaines que le président américain Donald Trump a promis à Kiev.

L’Allemagne s'est notamment proposée pour acheter deux systèmes de défense antiaérienne Patriot.

- Plus grande coopération -

Le traité que s'apprêtent à signer l'Allemagne et le Royaume-Uni devrait faire référence aux menaces sécuritaires du moment, notamment celle de la Russie, et inclure un pacte de défense mutuelle.

"Il n'y a pas de menace stratégique pour l'un qui ne serait pas une menace stratégique pour l'autre", devrait déclarer le texte qui promet également "une assistance mutuelle entre les deux pays, y compris par des moyens militaires, en cas d'attaque armée".

En vertu de l'article 5 de l'Otan, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont déjà engagés à se protéger mutuellement, comme tous les autres membres de cette Organisation.

Mais ce traité d'amitié ouvre la voie à une plus grande coopération dans la défense, notamment dans le développement de nouvelles armes et dans des opérations sur le flanc est de l'Otan.

Les deux pays ont déjà annoncé à la mi-mai vouloir travailler ensemble sur des missiles de longue portée de 2.000 km. Cette portée est largement supérieure à celle des missiles de croisière franco-britanniques Storm Shadow.

Lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni, Paris et Londres avaient acté un rapprochement d'ampleur en matière de dissuasion nucléaire, promettant de coordonner leurs moyens respectifs en cas de menace sur l'Europe.

Une source gouvernementale allemande a déclaré à propos de la visite de M. Merz qu'il "ne fallait pas sous-estimer" à quel point les relations avec le Royaume-Uni s'étaient améliorées depuis l'expérience "traumatisante" du Brexit.

Le traité d'amitié va également inclure des mesures pour améliorer les contacts personnels entre les deux pays, par exemple pour simplifier les procédures aux frontières lors des échanges scolaires.

L'accord entre Londres et Berlin doit aussi s'engager à davantage de coopération dans les secteurs stratégiques, comme l'intelligence artificielle.

Côté transport, les deux pays veulent améliorer leurs liaisons ferroviaires. Le mois dernier, Eurostar a annoncé vouloir lancer un train reliant Francfort à Londres début 2030, ce qui serait la première connexion directe entre le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Cet accord s’inscrit dans la politique menée par le Premier ministre travailliste britannique pour se rapprocher de l'Union européenne, qui s’est concrétisée par  l’accord de "reset" ("réinitialisation") signé fin mai avec l’UE.