LONDRES: Le ministre britannique des Affaires étrangères, Leo Docherty, a déclaré jeudi au Parlement que la Grande-Bretagne envisageait activement de déclarer officiellement que les Gardiens de la révolution iraniens sont une organisation terroriste, mais qu'aucune décision définitive n'avait été prise.
«Ce serait une erreur de ma part de spéculer sur le résultat de l'examen actuel de cette question par le gouvernement, qui est actif», a révélé Docherty lors d'un débat sur la situation en Iran, au cours duquel certains législateurs avaient demandé la désignation de l'CGRI comme organisation terroriste.
«Mais je peux dire que je pense que les appels à travers la Chambre des communes et l'unité avec laquelle ces appels sont faits de tous les côtés, seront tenus en compte par le gouvernement, et c'est quelque chose que nous considérons comme extrêmement sérieux», a-t-il ajouté.
La proscription des Gardiens de la révolution iraniens en tant que groupe terroriste signifierait que le fait d'appartenir à ce groupe, d'assister à ses réunions et de porter son logo en public deviendrait une infraction pénale en Grande-Bretagne.
Le ressortissant irano-irlandais Amir Seifi, partisan du Conseil national de la résistance iranienne, faisait partie des personnes qui ont manifesté devant le Parlement britannique jeudi.
Seifi a déclaré à Arab News: «Il est important de leur montrer que le peuple iranien soutient ce qu'ils font et qu'ils sont également solidaires des gens en Iran.»
L'homme de 42 ans a indiqué que le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), tant d'un point de vue économique que militaire, est la principale force du régime et de sa violence contre les manifestants, et que lui imposer des sanctions reviendrait à «paralyser» le système.
«C'est un régime qui a essayé d'inculquer la peur dans les cœurs des manifestants et du peuple iranien», a signalé Seifi.
Il a ajouté que l'organisation est consciente de la menace internationale croissante qui pèse sur elle, ce qui rend plus difficile la répression violente des manifestations et l'accès aux armes et aux équipements de la communauté internationale.
«La question de la proscription de l'IRGC comme une organisation terroriste est un sujet que notre résistance réclame depuis tant d'années, mais aujourd'hui, les différents partis l'ont massivement soutenue», a expliqué Seifi.
Il a poursuivi: « Il y a également eu une condamnation du comportement du régime à l'égard des manifestants, de la répression brutale, ainsi que de son ingérence dans les affaires d'autres pays et de l'exportation du terrorisme vers d'autres pays, notamment au Moyen-Orient.
«De nombreux députés ont appelé à fermer l'ambassade du régime et à expulser ses diplomates.
«À la fin, une motion a été introduite et adoptée à l'unanimité, qui condamnait sans réserve les actions du régime, la répression brutale des manifestants, et soutenait le droit des manifestants iraniens», a-t-il soutenu.
Le CGRI fait déjà l'objet de sanctions britanniques.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Selon l'enquête, Jonathan Rinderknecht, 29 ans, aurait déclenché un incendie la nuit du Nouvel An dans les montagnes surplombant le quartier cossu de Pacific Palisades.
C'est cet incendie initial, que les pompiers croyaient avoir éteint, qui s'est ensuite ravivé le 7 janvier pour dévaster le quartier et une partie de la ville de Malibu, selon les procureurs fédéraux.
Le "Palisades Fire" a causé la mort de 12 personnes dans la zone, sur les 31 personnes qui ont péri au total dans les incendies de Los Angeles. Un autre incendie, le "Eaton Fire", probablement déclenché par une ligne électrique défectueuse, a ravagé la banlieue d'Altadena et tué les 19 victimes restantes.
Attisés par des rafales allant jusqu'à 160 km/h, les incendies de Los Angeles s'annoncent comme l'une des catastrophes les plus coûteuses des Etats-Unis. Des milliers d'habitations ont été détruites dans la mégapole californienne et des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir leur maison.
Vêtu d'une combinaison blanche de détenu, M. Rinderknecht a nié toutes les accusations qui le visent. Notamment poursuivi pour incendie volontaire et destruction de biens par le feu, il risque jusqu'à 45 ans de prison, selon les procureurs.
La date provisoire de son procès a été fixé au 16 décembre.
Arrêté en Floride début octobre, M. Rinderknecht est un ancien habitant du quartier de Pacific Palisades, qui a grandi en France.
Les données de géolocalisation récoltées par les enquêteurs montrent qu'il se trouvait à environ 10 mètres de l'incendie, lorsqu'il a lui-même tenté d'appeler les secours pour signaler le feu, selon l'accusation.
Les enquêteurs n'ont pas identifié de mobile clair, mais ont retrouvé une image de ville en feu généré par le suspect à l'aide d'une intelligence artificielle dans les semaines avant l'incendie.
Dans les jours précédant, M. Rinderknecht a aussi écouté à plusieurs reprises une chanson du rappeur français Josman, dont le clip montre l'artiste mettant le feu à une poubelle, selon l'enquête.
Cette semaine, son père, qui vit en France dans le Var, a publié un communiqué dénonçant "de nombreuses informations erronées", qui "ont donné une image fausse de notre fils Jonathan".
"Contrairement aux allégations relayées, nous réaffirmons notre soutien à la déclaration de son avocat: +Faire de Jonathan Rinderknecht un bouc émissaire et tenter de le tenir pénalement responsable des fautes commises par d'autres est tout simplement absurde.+", a-t-il ajouté.







