Place aux hommes pour une prometteuse Fashion week à Milan

Un mannequin présente une création pour la collection de mode masculine automne/hiver 2023/24 de Gucci, à Milan, le 13 janvier 2023. (Photo de Miguel Medina / AFP)
Un mannequin présente une création pour la collection de mode masculine automne/hiver 2023/24 de Gucci, à Milan, le 13 janvier 2023. (Photo de Miguel Medina / AFP)
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Publié le Samedi 14 janvier 2023

Place aux hommes pour une prometteuse Fashion week à Milan

  • Retour de Gucci sur les podiums masculins après trois ans d'absence, débuts du styliste écossais avant-gardiste Charles Jeffrey, au total 79 rendez-vous, dont seulement quatre numériques... la semaine de la mode promet du spectacle et de la joie de vivre
  • La Fashion week masculine, consacrée aux collections automne-hiver 2023/2024, se déroulera jusqu'à mardi et verra 22 défilés et 36 présentations

MILAN : Un vent d'optimisme souffle sur la Fashion week masculine qui s'est ouverte vendredi à Milan: le format virtuel imposé par la pandémie semble relégué aux oubliettes et les ventes de la mode italienne affichent la plus forte croissance de ces vingt dernières années.

Retour de Gucci sur les podiums masculins après trois ans d'absence, débuts du styliste écossais avant-gardiste Charles Jeffrey, au total 79 rendez-vous, dont seulement quatre numériques... la semaine de la mode promet du spectacle et de la joie de vivre.

Rien ne remplace «l'expérience en direct, la frénésie, l'attente, les applaudissements, les top models défilant sur le podium et la musique puissante» qui fait vibrer le public, a commenté pour l'AFP la consultante mode Elisabetta Cavatorta.

La Fashion week masculine, consacrée aux collections automne-hiver 2023/2024, se déroulera jusqu'à mardi et verra 22 défilés et 36 présentations.

Les collections devraient, selon l'experte, faire la part belle aux «vêtements tendance qui dureront dans le temps, nous ramenant ainsi à l'importance d'un retour à la +slow fashion+», aux antipodes de la mode industrielle, «et à la durabilité».

- Gucci, le retour -

La maison de luxe Gucci a ouvert la Fashion week avec son premier défilé, très attendu, depuis le départ fin novembre de son emblématique directeur artistique Alessandro Michele.

Dans un show minimaliste, loin des excentricités de son ancien styliste, Gucci a voulu célébrer «l'esthétique de l'improvisation», avec une collection inspirée de la garde-robe classique du gentleman, revisitée dans un esprit subversif.

L'homme Gucci aime les matières fluides et souples et ne craint pas les mélanges des genres et couleurs, combinant des jeans délavés avec des tops à paillettes et des bottines à talons vertes, rouges ou roses des années 70.

Des manteaux longs et sophistiqués sont portés sur des pantalons amples ou des maxi-jupes fendues dévoilant les jambes. Parmi les accessoires indispensables, des bonnets en laine, des cabas rectangulaires ou alors des housses à vêtements portées négligemment sur l'épaule.

Appelé en 2015 à la rescousse pour relancer des ventes en berne, Alessandro Michele avait donné à la griffe, marque phare du groupe Kering, un nouveau souffle avec des collections audacieuses, souvent très fleuries et ludiques.

Si ses collections avaient fait exploser les ventes de Gucci à ses débuts (+37% en 2017 et +44% en 2018), ces deux dernières années leur progression a été à la traîne par rapport aux concurrents.

«Ces derniers temps, la créativité commençait à marquer le pas et je crois que cela se ressentait aussi dans les ventes», a expliqué Elisabetta Cavatorta.

«Reste à savoir si le départ d'Alessandro Michele initie un changement de direction pour la maison de couture» et ouvre la voie à «une révolution en termes de style et de sophistication», relève-t-elle.

En attendant la nomination d'un successeur, très attendue par les fashionistas et les marchés, c'est le studio de création de Gucci qui a assuré la direction artistique du défilé milanais.

- Cure de jouvence -

Armani, Prada, Fendi, Dolce & Gabbana, Zegna... les grandes griffes ont répondu à l'appel pour la semaine masculine. Mais il y a eu aussi des défections, comme celle de Versace qui dévoilera ses collections homme et femme le 10 mars à Los Angeles.

Malgré la guerre en Ukraine et l'impact de la crise énergétique sur une chaîne d'approvisionnement très énergivore, la mode italienne a affiché en 2022 des recettes en hausse de 16%, à 96,6 milliards d'euros.

Dsquared2, la marque des jumeaux canadiens Dean et Dan Caten, s'est offert vendredi soir une cure de jouvence avec une collection co-ed (mixte homme-femme) automne-hiver taillée sur mesure pour célébrer la «liberté des adolescents».

Des jeans effilochés à la taille vertigineusement basse, découvrant la dentelle des sous-vêtements pour les garçons, des tenues transparentes décidément peu hivernales pour des filles en mini-short, des vestes à franges et des bottes de style western ... Dsquared2 transgresse volontairement les codes.

«Les adolescents d'aujourd'hui sont plus libres que nous ne l'étions, car de nombreux tabous sont tombés», expliquent les deux stylistes. «Ils s'habillent pour eux-mêmes, ils ne se soucient pas de ce que pensent les autres».


ilmi, le PNU lance un programme d’études muséales

Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
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  • Nouveaux cours de microcertification ouverts à tous les diplômés du secondaire et de premier cycle
  • Le programme comprend des cours d’arabe, d’anglais, en personne, à distance, à long et à court terme

RIYAD : Un nouveau programme d’études muséales en Arabie saoudite a ouvert ses portes pour l’inscription, offrant des cours de microcertification et de longue durée.

Il est le résultat d’un partenariat entre ilmi, un centre d’apprentissage des sciences, de la technologie, de la lecture, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques, et l’Université Princess Nourah bint Abdulrahman.

ilmi — qui signifie « mes connaissances » en arabe — est un centre de science et d’innovation qui vise à autonomiser les jeunes en Arabie saoudite.

Une initiative d’ONG philanthropique créée par la princesse Sara bint Mashour bin Abdulaziz, épouse du prince héritier Mohammed bin Salman, ilmi est incubée, soutenue et financée par la Fondation Mohammed bin Salman, Misk, et opère en partenariat avec Mohammed bin Salman Nonprofit City.

Le programme d’études muséales comprend des microdiplômes, des diplômes, des cours mineurs et des cours au choix.

Il est ouvert aux jeunes diplômés du secondaire et de l’université désireux d’obtenir des postes de niveau d’entrée dans les musées, ainsi qu’aux professionnels à la recherche de nouveaux ensembles de compétences et de carrières.

Créé par ilmi et des experts du PNU d’Arabie saoudite et du monde entier, le programme offre un mélange d’apprentissage en ligne et en personne, ainsi que des options de scolarité en arabe et en anglais.

Les cours de microcrédit combineront l’apprentissage en ligne et en personne et sont offerts aux candidats de plus de 18 ans.

Les cours comprennent des études d’impact sur les musées, l’éducation et la sensibilisation aux musées, une introduction aux technologies muséales, les bases de la gestion des musées et l’intégration de la technologie numérique.

Les cours proposés aux étudiants du PNU comprennent une introduction aux musées facultatifs et aux mineurs spécialisés dans les musées et la technologie numérique, la conception d’expositions et le développement de contenu.

Un diplôme de deux ans en gestion de musée sera également disponible pour les étudiants du PNU et les jeunes diplômés du secondaire.

Les inscriptions pour le premier cours en ligne sur les microtitres de compétences commencent ce mois-ci : Principes fondamentaux de la gestion des musées.

Tous les autres cours de microdiplômes auront lieu en mai et juin, avec les programmes de diplôme, mineur et électif commençant en septembre au début de l’année académique 2024/25.

Les diplômés du programme peuvent également postuler pour travailler aux côtés d’experts ilmi alors qu’ils conçoivent et lancent des programmes d’apprentissage uniques et informels à travers le Royaume.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, cliquez ici.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saudi Cinema Encyclopedia imprime le premier lot de livres de cinéma

L’objectif des livres est d’améliorer les connaissances des cinéastes. (Fournie)
L’objectif des livres est d’améliorer les connaissances des cinéastes. (Fournie)
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  • Lancement initial de 22 titres dans le cadre du plan de sortie de 100 livres d’ici la fin de l’année
  • La première série de sorties sera disponible au public lors du 10e Saudi Film Festival, qui se tiendra du 2 au 9 mai de cette année

RIYAD : L’Encyclopédie du cinéma saoudien, une initiative lancée par la Saudi Cinema Association, débutera avec une première sortie de ses 22 premiers livres, écrits par un groupe international d’auteurs, comme premier lot de publications.

Le projet vise à publier 100 livres dans sa première année, publiés par la maison d’édition Josour Al-Thaqafah.

La première série de sorties sera disponible au public lors du 10e Festival du film saoudien, qui se tiendra du 2 au 9 mai de cette année.

L’objectif est d’établir un programme périodique pour la production de livres en arabe afin d’élever l’industrie cinématographique du Royaume d’amateur à une région connue pour son professionnalisme et sa spécialisation.

Abdulwhab Aloryad, directeur de la rédaction de l’Encyclopédie du cinéma saoudien et du bulletin du Festival du film saoudien « Saafa », a déclaré à Arab News que les livres ont été publiés pour améliorer les connaissances des cinéastes.

« Cette encyclopédie vise à ajouter à ce que le Saudi Film Festival a commencé et à être un contributeur actif dans le cinéma saoudien, renforçant les convictions des organisateurs du festival et leurs efforts pour créer une industrie cinématographique compétitive au niveau mondial », a-t-il déclaré.

« La série continuera d’être une icône dans la connaissance du cinéma, avec ses objectifs centraux de dévoiler les talents saoudiens et arabes dans la paternité, en présentant les derniers nouveaux livres en arabe, et le transfert de connaissances spécialisées dans ce domaine de diverses autres langues vers l’arabe pour être accessible à ceux qui s’intéressent à l’industrie cinématographique. »

« Depuis son lancement en 2008, le Saudi Film Festival a cru en son rôle authentique dans le développement culturel et intellectuel destiné aux professionnels de l’industrie cinématographique. Il s’est concentré sur le projet de connaissance et a conduit la roue de la création et de la traduction dans tous les domaines liés à l’industrie cinématographique afin d’élever toutes les étapes de l’industrie cinématographique.

« Partant de cette conviction, le festival a adopté un programme périodique pour la production de livres, présentant plus de 50 livres dans ses éditions précédentes qui mettent en lumière divers aspects de l’industrie cinématographique. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'image d'une Palestinienne avec sa nièce décédée remporte le World Press Photo

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
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  • Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile
  • Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille

AMSTERDAM: L'image poignante d’une Palestinienne endeuillée tenant dans ses bras sa petite nièce, tuée lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza déchirée par la guerre, a remporté jeudi le premier prix du World Press Photo.

Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile qui a frappé leur maison à Khan Younis en octobre.

Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille enveloppé dans un tissu blanc.

La photo a été prise 10 jours après le début du conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

"C'était un moment puissant et triste et j'ai senti que l'image résumait au sens large ce qui se passait dans la bande de Gaza", a déclaré M. Salem, cité dans un communiqué du World Press Photo, prestigieux concours de photojournalisme.

"C'est une image vraiment profondément touchante", a affirmé Fiona Shields, présidente du jury. "Une fois que vous l'avez vue, elle reste en quelque sorte gravé dans votre esprit".

Message littéral et métaphorique

L'image est "comme une sorte de message littéral et métaphorique sur l'horreur et la futilité du conflit" et représente "un argument incroyablement puissant en faveur de la paix", a-t-elle ajouté.

La Sud-Africaine Lee-Ann Olwage, en tournage pour le magazine GEO, a remporté le prix "Histoire de l'année" avec son portrait intime d'une famille malgache vivant avec un parent âgé souffrant de démence.

"Cette histoire aborde un problème de santé universel à travers le prisme de la famille et des soins", ont déclaré les juges.

"La série d'images est composée avec chaleur et tendresse, rappelant au public l'amour et l'intimité nécessaires en période de guerre et d'agression dans le monde entier", ont-ils ajouté.

Le photographe vénézuélien Alejandro Cegarra a remporté le prix du projet "long terme" avec ses images monochromes de migrants et de demandeurs d'asile tentant de traverser la frontière sud du Mexique, prises pour le New York Times/Bloomberg.

Ayant lui même une expérience de migrant, M. Cegarra "a offert une perspective sensible centrée sur l'humain", mettant en avant la résilience des migrants, selon le jury.

Dans la catégorie "format ouvert", l'Ukrainienne Julia Kochetova a gagné avec son site Internet qui "associe le photojournalisme au style documentaire personnel d'un journal intime pour montrer au monde ce que signifie vivre avec la guerre comme réalité quotidienne".

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays. Les photos sont exposées dans l'église Nieuwe Kerk d'Amsterdam jusqu'au 14 juillet.