Quand l'entrée dans la République française passe par le château

Un nouveau dispositif mis en œuvre pour la première fois jeudi au château de Champs-sur-Marne, en région parisienne (Photo, Twitter).
Un nouveau dispositif mis en œuvre pour la première fois jeudi au château de Champs-sur-Marne, en région parisienne (Photo, Twitter).
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Publié le Samedi 14 janvier 2023

Quand l'entrée dans la République française passe par le château

  • Avec un cadre aussi somptueux, «c'est un message particulier que la France envoie à ses citoyens nouvellement arrivés dans la République»
  • «La France est un grand pays au regard de son Histoire et tous ceux  qui arrivent dans la citoyenneté française doivent partager cette Histoire»

CHAMPS-SUR-MARNE: S'avançant dans l'allée éclairée par les chandelles de lustres à pampilles, c'est sous les ors et moulures d'un château du XVIIIe siècle, plutôt que dans une austère sous-préfecture, que des nouveaux Français ont la surprise de recevoir leur décret de naturalisation.

Depuis une convention signée cet été entre le Centre des monuments nationaux et le ministère de l'Intérieur, les "cérémonies d'accueil dans la citoyenneté française" peuvent désormais être régulièrement organisées dans des monuments historiques. Un nouveau dispositif mis en œuvre pour la première fois jeudi au château de Champs-sur-Marne, en région parisienne.

Avec un cadre aussi somptueux, "c'est un message particulier que la France envoie à ses citoyens nouvellement arrivés dans la République", estime Armand Wedi, un réfugié politique congolais qui figure parmi la soixantaine d'heureux élus du jour.

"La France est un grand pays au regard de son Histoire et tous ceux  qui arrivent dans la citoyenneté française doivent partager cette Histoire. Donc le faire dans ce château, pour moi c'est quelque chose de formidable", confie à l'AFP cet aide-soignant présent sur le territoire depuis 2013.

Car du haut de ce château, trois siècles le contemplent.

Construite par un financier de Louis XIV, cette maison de plaisance Grand Siècle présente une façade qui a inspiré celle du palais de l'Élysée, bâti une décennie plus tard. Légué à l'État en 1935, le monument était utilisé sous de Gaulle comme résidence pour les chefs d'États africains en visite en France.

Pour cette cérémonie de naturalisation, l'édifice d'architecture classique a exceptionnellement fermé ses portes aux touristes pour la journée.

Dans l'élégant salon de musique au plafond peint, vases de porcelaine et imposants miroirs aux cadres travaillés à la feuille d'or, des chaises et une estrade sonorisée ont été installés. Derrière le buste de Marianne, les baies vitrées ouvrent sur un vaste parc à la française au fond duquel coule la Marne.

«Patrimoine vivant»

"Un monument n'est pas simplement du patrimoine, mais du patrimoine vivant. C'est amené certes à accueillir des visiteurs mais aussi à accueillir des cérémonies comme celle-ci, qui font sens au regard de la République", explique à l'AFP son administrateur Mathias Le Galic.

Ils sont arrivés avec 27 nationalités différentes, ils sont repartis avec la même: française. Pour les naturalisés, le rituel commence par la remise à l'administration de leur titre de séjour, désormais superflu.

L'accession à la nationalité étant effective avec la parution du décret au Journal Officiel, cette cérémonie solennelle tient surtout de la symbolique républicaine. Depuis une vingtaine d'années, elle est systématisée et constitue l'occasion pour l'État de remettre en main propre au récipiendaire son décret de naturalisation.

Après un film expliquant les grands principes de la République (liberté d'expression, laïcité, droit de vote...), le préfet du département Lionel Beffre, uniforme et gants blancs, les accueille dans la communauté nationale: "bienvenue dans la nationalité française!".

Appelés un par un par leur nom, les nouveaux citoyens s'avancent pour recevoir leur certificat et prendre une photo aux côtés du représentant de l'État et d'élus locaux. Certains sont émus à en trembler. D'autres, intimidés, restent raides ou arborent un sourire gêné. Fiers, des parents se présentent avec leur enfant.

À la sortie, une photo de famille est prise avec les officiels sur le grand escalier d'honneur, suivie d'un cocktail dans l'ancienne laiterie du domaine.

"Que ce soit maintenant dans un château, franchement quel honneur! Ça donne une autre dimension par rapport à la cérémonie", s'extasie, tout sourire, Élisabeth Kwedi, une éducatrice d'origine camerounaise qui vit en France depuis une vingtaine d'années.

Enthousiasme partagé par Lantomalala Andriamahatony, une commerciale arrivée de Madagascar en 2009 et venue pour l'occasion sur son trente-et-un: "c'est un endroit où il y a de l'Histoire, on se sent vraiment important".

En 2021, 130 000 personnes ont acquis la nationalité, dont 74 000 par naturalisation - même si la France ne signifie pas toujours la vie de château.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com