Riyad: L'approche collaborative du G20 est cruciale pour vaincre la pandémie

Une table ronde animée par Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe d’Arab News, Adel Al-Jubair, ministre d'État aux Affaires étrangères, et Reem Al Hashimi, ministre d'État, sur la façon dont le G20 peut reconnecter le monde. (Photo d’AN / Basheer Saleh)
Une table ronde animée par Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe d’Arab News, Adel Al-Jubair, ministre d'État aux Affaires étrangères, et Reem Al Hashimi, ministre d'État, sur la façon dont le G20 peut reconnecter le monde. (Photo d’AN / Basheer Saleh)
Sur le rôle de l’Arabie saoudite, Al-Jubeir a affirmé que «ces dernières années, l’Arabie saoudite a gagné en visibilité et sa voix s’est affirmée au sein des organisations internationales, ce qui prouve le grand intérêt qu’éprouve le royaume pour le monde et pour la stabilité de la région» (Photo d’AN / Basheer Saleh)
Sur le rôle de l’Arabie saoudite, Al-Jubeir a affirmé que «ces dernières années, l’Arabie saoudite a gagné en visibilité et sa voix s’est affirmée au sein des organisations internationales, ce qui prouve le grand intérêt qu’éprouve le royaume pour le monde et pour la stabilité de la région» (Photo d’AN / Basheer Saleh)
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Publié le Samedi 21 novembre 2020

Riyad: L'approche collaborative du G20 est cruciale pour vaincre la pandémie

  • Adel Al-Jubeir a déclaré que les nations s'étaient ralliées ensemble pour lutter contre l'épidémie du coronavirus
  • Al-Hashimi a affirmé que la pandémie de la Covid-19 avait montré à quel point les nations dépendaient les unes des autres

RIYADH: Les efforts conjoints du G20 pour lutter contre la pandémie du coronavirus (Covid-19) ont prouvé que grâce à la collaboration, le monde pouvait surmonter la crise sanitaire, a déclaré vendredi le ministre d'État aux Affaires étrangères de l'Arabie saoudite.

S'exprimant au Centre international des médias pour le sommet des leaders du G20 à Riyad, Adel Al-Jubeir a souligné que les nations du monde entier s'étaient ralliées coude à coude pour lutter contre l'épidémie du coronavirus.

Il a constaté que le G20 avait fourni des milliards de dollars pour obtenir un vaccin contre la Covid-19. Dans le même contexte, il a ajouté: «Les leçons apprises ont montré qu'en travaillant ensemble, nous pouvons développer un vaccin plus rapidement et plus efficacement. Nous pouvons également développer des protocoles appropriés afin de trouver les meilleures façons d’affronter cette pandémie».

Ses commentaires sont intervenus lors d'une table ronde animée par la rédactrice en chef adjointe d'Arab News, Noor Nugali, et du ministre d'État des Émirats arabes unis, Reem Al-Hashimi - sur la manière avec laquelle le G20 avait reconnecté le monde.

Al-Jubeir a affirmé que le monde avait toujours été connecté. «La seule différence est que nous sommes désormais connectés beaucoup plus mais avec passion et à une vitesse beaucoup plus élevée, ce qui signifie que nous devons être plus performants que par le passé », a-t-il indiqué.

«J'en vois bien plus d'avantages que du négatif. Je vois que lorsque nous pouvons utiliser la technologie et mettre à profit nos différentes informations, nous enrichissons ainsi notre culture mondiale», a-t-il ajouté.

Al-Hashimi a pour sa part déclaré que la pandémie de la Covid-19 avait montré à quel point les nations dépendaient les unes des autres.

«Les défis mondiaux ne seront certainement pas résolus par une seule nation, quelle que soit sa force. Et toute déficience dans une partie du monde aura inévitablement des répercussions partout dans le monde», a-t-elle ajouté.

Al-Jubeir a révélé que le G20 avait montré au monde entier comment l'Arabie saoudite a pu valoriser ses jeunes et ses femmes en effectuant des réformes importantes grâce à sa Vision 2030. Cependant, la pandémie de Covid-19 avait réduit certains aspects de l’année de la présidence du Royaume.

Nous voulons rendre notre gouvernement plus efficace… pour autonomiser nos jeunes et nos femmes afin que les générations futures puissent réaliser leurs espoirs, leurs rêves et leurs ambitions 

Adel Al-Jubeir, ministre d'État aux Affaires étrangères

«La pandémie a empêché la plupart des réunions de se dérouler sur place.  Il aurait été bien que des milliers de personnes viennent en Arabie saoudite, marchent dans les rues, rencontrent des hommes et des femmes saoudiens, voient les changements qui se sont produits dans ce pays, ressentent les changements qui se produisent dans ce royaume, mais… nous allons absolument être en mesure de le faire avec le temps », a-t-il ajouté.

D’accord avec l’approche d’Al-Jubeir, Al-Hashimi a confirmé: «Cela a été phénoménal. Je pense que les défis que l’année 2020 a apporté ont été très bien gérés par le Royaume qui a su rassembler malgré les circonstances aussi difficiles qu’extraordinaires », et d’ajouter que «personne ne veut une conférence pour le simple plaisir. Ici, vous voyez que le Royaume a en effet adopté une approche très robuste et très rigoureuse en essayant vraiment de rassembler tout ce qui compte le plus pour tout le monde».

«Je veux franchement dire que lorsque le principe fondamental réalise les opportunités du 21e siècle pour tous, il va simplement libérer, stimuler et enfin valoriser ce potentiel», a-t-elle conclu.

Sur le rôle de l’Arabie saoudite, Al-Jubeir a affirmé que «ces dernières années, l’Arabie saoudite a gagné en visibilité et sa voix s’est affirmée au sein des organisations internationales, ce qui prouve le grand intérêt qu’éprouve le royaume pour le monde et pour la stabilité de la région».

« Nous voulons rendre notre gouvernement plus efficace… pour autonomiser nos jeunes et nos femmes afin que les générations futures puissent réaliser leurs espoirs, leurs rêves et leurs ambitions. Et pour ce faire, nous avons besoin de stabilité et non de conflits dans la région. Nous avons déjà plusieurs conflits autour de nous, et pour les stabiliser, nous devons travailler sans relâche avec la communauté et les organisations internationales», a conclu le ministre .

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com