La Cour suprême a cassé, hier, le verdict prononcé par la cour d’appel militaire de Blida contre les deux anciens patrons des services de renseignement – le général de corps d’armée à la retraite Mohamed Mediène, dit Toufik, et le général-major Bachir Tartag –, Saïd Bouteflika, le frère conseiller du Président déchu, et Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs. Ces derniers sont renvoyés devant la même juridiction qui les a jugés mais avec une nouvelle composition. Pour leurs avocats, «c’est la fin de la théorie du complot», surtout que le pourvoi du ministère public a été rejeté.
Neuf mois après leur procès en appel devant la cour militaire de Blida, les deux anciens patron des services de renseignement – le général de corps d’armée à la retraite Mohamed Mediène, dit Toufik et le général-major Bachir Tartag –, Saïd Bouteflika, frère conseiller du Président déchu, et Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) sont renvoyés une deuxième fois devant la même juridiction, pour un troisième procès.
La décision a été prise hier par la Cour suprême, après examen des pourvois en cassation introduits par les quatre accusés contre le verdict prononcé en appel le 19 février 2020, faisant état d’une peine de 15 ans de réclusion criminelle contre Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène, Bachir Tartag, et d’une autre de trois ans, dont 9 mois ferme, contre Louisa Hanoune, qui a été reconnue coupable de «non-dénonciation de crime», après avoir été blanchie de l’accusation de «complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée».
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