La sculpture de Tuwaiq transforme les rues de Riyad en galerie d'art

Un total de 30 morceaux de roche provenant de la zone de Tuwaiq, juste à l'extérieur de Riyadh, transformera bientôt la ville en une galerie d'art ouverte, sous l'égide d'artistes locaux et internationaux. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)
Un total de 30 morceaux de roche provenant de la zone de Tuwaiq, juste à l'extérieur de Riyadh, transformera bientôt la ville en une galerie d'art ouverte, sous l'égide d'artistes locaux et internationaux. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)
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Publié le Dimanche 22 janvier 2023

La sculpture de Tuwaiq transforme les rues de Riyad en galerie d'art

  • Sarah Alruwayti, directrice de Riyadh Art, a déclaré à Arab News : «La sculpture est présente en Arabie saoudite depuis toujours»
  • Le thème de cette année est « L'énergie de l'harmonie » et les œuvres d'art seront exposées à Durrat Al-Riyadh du 5 au 10 février

RIYAD : Des sculpteurs du monde entier transformeront bientôt les rues de Riyad en une galerie d'art ouverte, en utilisant des pierres d'origine locale provenant de Tuwaiq, une région située juste à l'extérieur de la capitale, pour la quatrième édition de Tuwaiq Sculpture.

Le thème de cette année est « L'énergie de l'harmonie » et les œuvres d'art seront exposées à Durrat Al-Riyadh du 5 au 10 février.

Sarah Alruwayti, responsable de Riyadh Art, a déclaré à Arab News : « La sculpture est présente en Arabie Saoudite depuis toujours, c'est une forme d'art traditionnelle. Ce qui est fascinant avec la Tuwaiq Sculpture, c'est qu'elle vous permet d'assister à la transformation de ces pierres en œuvres d'art ».

De 10 h à 17 h 30 jusqu'au 2 février, les visiteurs peuvent accéder à des visites guidées sur place pour voir les artistes au travail, sculptant in situ des blocs bruts de granit et de grès. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)
De 10 h à 17 h 30 jusqu'au 2 février, les visiteurs peuvent accéder à des visites guidées sur place pour voir les artistes au travail, sculptant in situ des blocs bruts de granit et de grès. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)

« J'avais l'habitude de voir des sculptures dans les musées et les galeries quand j'étais enfant, et je n'ai jamais cru que quelqu'un pouvait réellement sculpter ces pièces d'art incroyables et gigantesques avec ses mains. Je pense que c'est une excellente façon d'encourager la jeune génération et de mettre en valeur la créativité et l’art de la sculpture également. »

Organisé par le producteur créatif Marek Wolynski, basé à Londres, l'événement présentera des créations sur mesure et originales des artistes et de leurs équipes d'assistance, créées spécialement pour Tuwaiq Sculpture.

« Tuwaiq Sculpture a l'intention de jeter des ponts entre la tradition et la modernité, et c'est une plateforme unique permettant aux gens de se rencontrer, de collaborer, d'échanger des connaissances et, surtout, de créer des œuvres d'art publiques qui laisseront ensuite leurs empreintes sur le paysage urbain de Riyad pour les générations à venir », a déclaré Wolynski à Arab News.

L'artiste saoudienne Wafa Alqunibit utilise la calligraphie arabe pour présenter les 99 noms de Dieu proclamés dans la religion islamique. Dans son œuvre intitulée « Harmony », le mot « al-Samī », qui signifie « celui qui écoute », se dresse en lettres courbes, imposant le respect dans sa forme granitique montagneuse. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)
L'artiste saoudienne Wafa Alqunibit utilise la calligraphie arabe pour présenter les 99 noms de Dieu proclamés dans la religion islamique. Dans son œuvre intitulée « Harmony », le mot « al-Samī », qui signifie « celui qui écoute », se dresse en lettres courbes, imposant le respect dans sa forme granitique montagneuse. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)

De 10 h à 17 h 30 jusqu'au 2 février, les visiteurs peuvent suivre des visites guidées pour voir les artistes au travail, sculptant des blocs bruts de granit et de grès.

Les œuvres d'art à grande échelle seront distribuées dans toute la ville et font partie d'un projet visant à embellir Riyad et à renforcer l'expression créative et le dialogue dans le cadre du programme Riyadh Art, l'une des plus grandes initiatives d'art public au monde.

Le thème « L'énergie de l'harmonie » inspire réellement les artistes à créer des sculptures emblématiques qui témoignent des métamorphoses. Il s'agit de compréhension mutuelle. Il s'agit de l'équilibre que nous recherchons tous dans nos vies », a déclaré Wolynski.

Le symposium de sculpture Tuwaiq, qui en est à sa quatrième édition, a accueilli des artistes du monde entier sur le thème de l'énergie de l'harmonie. Ses résultats seront bientôt présentés dans le cadre d'une exposition sur place à Durrat Al Riyadh, du 5 au 10 février. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)
Le symposium de sculpture Tuwaiq, qui en est à sa quatrième édition, a accueilli des artistes du monde entier sur le thème de l'énergie de l'harmonie. Ses résultats seront bientôt présentés dans le cadre d'une exposition sur place à Durrat Al Riyadh, du 5 au 10 février. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)

La sculpture « Rain Stone » de l'artiste anglais Rob Good tente de représenter les précipitations naturelles en juxtaposant la douceur des nuages à la dureté du granit. Il a utilisé différentes teintes de beige, de violet et de gris pour symboliser un paysage désertique. Il ne s'agit pas de nuages dérivant par une journée ensoleillée, mais plutôt annonçant une tempête de pluie.

Good a sculpté trois larges pierres qui se chevauchent pour imiter les silhouettes duveteuses des nuages. Les gens pourront interagir avec la sculpture, en marchant dans ses interstices, ou simplement en s'asseyant et en contemplant la philosophie de l'œuvre.

« Ce granit est beige, et il peut devenir assez foncé lorsqu'il est très poli. Mais je vais les laisser assez grossièrement poncées pour qu'elles restent claires jusqu'à ce que les pluies arrivent et les rendent humides. Elles se transformeront alors, ce qui incitera les gens à sortir et à en profiter », a expliqué Good à Arab News.

Le thème, dont l'organisation a été confiée à Marek Wolynski, basé à Londres, a inspiré des créations sur mesure et originales, réalisées à la main par les artistes et leur équipe d'assistants, spécialement pour la sculpture Tuwaiq. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)
Le thème, dont l'organisation a été confiée à Marek Wolynski, basé à Londres, a inspiré des créations sur mesure et originales, réalisées à la main par les artistes et leur équipe d'assistants, spécialement pour la sculpture Tuwaiq. (Photo AN par Abdulrahman Alshalhoub)

« J'aime l'idée que les gens puissent se déplacer à travers eux et que les enfants puissent courir autour et jouer. Je suppose que je suis dans les nuages en ce moment parce qu’ils représentent beaucoup de choses pour nous ».

Dans son œuvre, « Harmony », l'artiste saoudienne Wafa Alqunibit utilise la calligraphie arabe pour présenter les 99 noms de Dieu proclamés dans la religion islamique. Le mot « Al-Samī «, qui signifie « celui qui écoute «, se dresse en lettres de granit incurvées.

« Mon objectif est de représenter la religion à travers l'art », a expliqué Alqunibit. « Le défi pour ce symposium est d'utiliser le granit, qui est beaucoup plus dur que l'albâtre ou le marbre, mais j'ai utilisé le point et les espaces vides pour créer ce nom. »

« Lockdown Window », de l'artiste italien Marino Di Prospero, défie l'idée d'infini par le biais du surréalisme. Le bloc de granit brun de Di Prospero deviendra bientôt un cadre surplombant l'environnement. S'enroulant sur elle-même à une si grande échelle, la structure rendra impossible le passage par la « fenêtre », tout comme de nombreuses personnes n'ont pas pu quitter leur domicile pendant les confinements du Covid-19.

Outre les œuvres d'art public exposées, la sculpture Tuwaiq comprendra également des ateliers, des débats, des visites d'écoles et des cours allant du niveau débutant à l’intermédiaire.

Faris Al-Harmah dirigera un atelier d'art traditionnel de la porte, le Madain Center organisera un atelier de sculpture sur bois de niveau intermédiaire, et ailleurs, les visiteurs pourront s'initier à la fabrication de bijoux, à la sculpture sur fil métallique, à la sculpture sur gypse, etc.

Les discussions de groupe porteront sur le thème « Préservation de la culture par l'art ». Parmi les intervenants invités figurent l'architecte saoudien Saleh Al-Hathloul, la directrice des arts et de la culture de l'autorité de développement de Diriyah Gate, Dalya Mousa, et le directeur des arts du spectacle à l'Institut royal des arts traditionnels, le Dr Samir Al Dhamer.

 

 Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.