Les drones en Ukraine mettent en évidence l'avantage de l'Iran en matière de guerre asymétrique

Les pompiers luttent pour arrêter un incendie après qu'une attaque russe utilisant des drones iraniens a détruit un immeuble résidentiel de Kiev (Photo, AFP).
Les pompiers luttent pour arrêter un incendie après qu'une attaque russe utilisant des drones iraniens a détruit un immeuble résidentiel de Kiev (Photo, AFP).
Des drones kamikazes iraniens prêts à être lancés lors d'un exercice militaire en Iran (Photo, AFP).
Des drones kamikazes iraniens prêts à être lancés lors d'un exercice militaire en Iran (Photo, AFP).
Des experts militaires ukrainiens montrent des drones abattus que la Russie utiliserait pour frapper des infrastructures critiques et d'autres cibles en Ukraine (Photo, AFP).
Des experts militaires ukrainiens montrent des drones abattus que la Russie utiliserait pour frapper des infrastructures critiques et d'autres cibles en Ukraine (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 22 janvier 2023

Les drones en Ukraine mettent en évidence l'avantage de l'Iran en matière de guerre asymétrique

  • L'utilisation de drones iraniens par la Russie montre qu'il est insensé d'ignorer les avertissements concernant la menace des armes conventionnelles iraniennes
  • L'utilité stratégique du drone Shahed-136 réside dans le fait qu'il peut être produit en masse à un coût relativement faible

WASHINGTON: Le son distinctif d'une vague de munitions errantes, communément appelées drones kamikazes, est devenu familier au-dessus des villes ukrainiennes depuis que Téhéran a commencé à fournir à l'armée russe ses drones Shahed-136, conçus et fabriqués en Iran.

Avec leur portée d'environ 2 000 km et leur charge explosive de 30 kg, ces drones destructeurs et grouillants sont devenus une terreur quasi quotidienne pour les civils de la capitale Kiev depuis septembre, frappant régulièrement des immeubles d'habitation et des infrastructures énergétiques.

«L'achat et le déploiement de drones iraniens ont permis à la Russie d'attaquer de nombreuses infrastructures civiles en Ukraine», a déclaré à Arab News, David DesRoches, expert militaire à l'université américaine de la défense nationale.

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Conçu et construit par un fabricant iranien de matériel de défense étroitement lié au puissant Corps des gardiens de la révolution islamique, le drone Shahed est de faible technicité par rapport aux systèmes de drones développés par d'autres pays.

Toutefois, son utilité stratégique réside dans le fait qu'il peut être produit en masse à un coût relativement faible. Selon des responsables ukrainiens, l'armée russe a commandé plus de 2 000 de ces drones et est en pourparlers pour construire une usine de fabrication commune sur le sol russe.

Un rapport récent du Washington Institute affirme également que le Kremlin a exprimé son intérêt pour l'achat de drones iraniens plus avancés, tels que l'Arash, qui a une plus grande portée et peut transporter une charge explosive plus importante que le drone Shahed.

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Un drone survole Kiev lors d'une attaque le 17 octobre 2022, dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine (Photo, AFP). 

Mais avant que les drones iraniens ne fassent leurs débuts dans le conflit le plus important et le plus significatif sur le continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale, ils ont été testés sur de multiples fronts au Moyen-Orient, où le Corps des gardiens de la révolution islamique et ses mandataires sont actifs.

L'Iran a pu tester sa technologie de drone contre les défenses aériennes américaines stationnées en Irak et dans le golfe, notamment le système de missiles sol-air Patriot. Aujourd'hui, ce savoir-faire s'avère inestimable pour l'armée russe contre les Ukrainiens soutenus par l'Occident.

Les essais de combat des drones iraniens en Ukraine contre les systèmes de défense aérienne occidentaux et de l'ère soviétique renforceront sans aucun doute leur utilisation stratégique en Syrie, au Liban, en Irak, au Yémen et au-delà, créant de nouveaux casse-têtes en matière de sécurité pour Israël et l’ensemble de la région arabe.

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Épave d'un drone kamikaze iranien, qui a été abattu à Odessa le 25 septembre 2022, en pleine invasion de l'Ukraine par la Russie (Photo, AFP). 

Les drones iraniens kamikazes posent un problème unique aux armées modernes. Bien que les systèmes de défense aérienne avancés soient capables d'abattre la plupart des drones Shahed avant qu'ils n'atteignent leur cible, un nombre suffisant d'entre eux s'échappera inévitablement, s'abattant sur les immeubles d'habitation et les infrastructures civiles ukrainiennes.

«Les drones, qui volent en dessous du niveau des radars de défense aérienne conventionnels, sont capables de pénétrer en Ukraine et de causer plus de dommages que les soldats russes ne pourraient le faire par eux-mêmes», a indiqué DesRoches.

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Les pompiers luttent pour arrêter un incendie après qu'une attaque russe utilisant des drones iraniens a détruit un immeuble résidentiel de Kiev (Photo, AFP). 

«Une attaque de drones répartis contre des infrastructures civiles à travers un grand pays signifie que vous n'aurez jamais assez de moyens pour ‘intercepter’ tous les drones. Il est bien plus coûteux d’abattre un drone que d'en lancer un, et personne n'a assez d'équipements pour protéger tous les postes électriques de son pays.»

Il a ajouté: «En lançant ces drones sur des infrastructures civiles, la Russie est en mesure de forcer l'Ukraine à dissiper ses moyens de défense aérienne et pourrait être en mesure, à un moment donné, de rassembler des missiles et des drones contre une cible militaire importante. Leur impact sera donc considérables.»

Selon certains analystes, en raison de l'inaction antérieure de l'Occident face à la prolifération des armes «conventionnelles» de l'Iran, par opposition à ses ambitions nucléaires, les drones kamikazes du régime sont désormais exportés vers l'Europe, ce qui pourrait constituer une menace à long terme pour la sécurité de l'ensemble du continent.

Selon ces analystes, les avertissements adressés aux responsables occidentaux au sujet de la menace que représentait le programme de drones en plein essor de l'Iran sont longtemps restés lettre morte, ce qui a permis au régime de développer une vaste base manufacturière et un réseau commercial relativement sans entrave.

D'après un rapport des services de renseignement de la défense britannique, publié avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, plusieurs versions du drone Shahed ont été déployées secrètement par le régime, notamment lors d'une attaque contre le pétrolier MT Mercer Street battant le pavillon britannique en 2021, qui a fait deux morts, dont un civil britannique.

Avant cette attaque, en septembre 2019, une volée de missiles de croisière et de drones kamikazes a frappé de plein fouet les champs pétroliers d'Abqaiq et de Khurais en Arabie saoudite. Le commandement central américain croit que l'attaque provenait d'Iran en traversant l'espace aérien irakien.

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Des épaves d'armes iraniennes utilisées pour attaquer le champ pétrolier de Khurais en Arabie saoudite et les installations d'Aramco à Abqaiq en 2019 sont exposées lors d'une conférence de presse du ministère de la Défense (Photo, AFP). 

À la suite de cette attaque, l'American Enterprise Institute a exhorté le gouvernement américain à riposter directement contre les installations de drones des Gardiens de la Révolution.

«L'augmentation de la pression économique américaine n'a pas dissuadé l'escalade militaire iranienne ou la violation de l'accord nucléaire et les opérations militaires américaines n'ont fait que modifier la forme précise de l'escalade militaire iranienne», avait déclaré le commandement central américain à l'époque.

L'attaque de 2019 a également été le premier cas connu d'utilisation combinée de missiles de croisière et de drones kamikazes afin de prendre pour cible une grande installation énergétique, créant un dangereux précédent qui préfigure l'utilisation de la même tactique en Europe contre le réseau électrique de l'Ukraine.

Les responsables des services de renseignement occidentaux estiment que l'armée russe dépend de plus en plus des drones Shahed pour remplacer les missiles de longue portée à guidage de précision et à portée intermédiaire, plus coûteux et difficiles à fabriquer, en partie à cause des sanctions occidentales sur l'achat par la Russie de composants électroniques essentiels.

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L'armée iranienne le 28 mai 2022 montre des commandants militaires iraniens visitant une base souterraine de drones dans un endroit inconnu en Iran (Photo, AFP). 

Jason Brodsky, directeur politique de United Against Nuclear Iran, un groupe de réflexion bipartisan basé à New York, a déclaré sur Twitter que les États-Unis et leurs alliés avaient été «à la traîne» dans la lutte contre la prolifération des drones iraniens.

Bien que l'administration Biden ait annoncé de nouvelles sanctions visant les fabricants d'armes iraniens responsables de la construction des drones Shahed, Brodsky estime que l'Occident a perdu un temps précieux qui aurait pu être consacré à étouffer dans l'œuf la menace des drones iraniens.

«Washington et ses alliés auraient dû se focaliser sur ce point il y a une décennie en ce qui concerne l'Iran. Mais le dossier nucléaire a tout dominé», a-t-il signalé, faisant référence à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, aujourd'hui largement disparu, également connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA).

Omri Ceren, conseiller en politique étrangère du sénateur américain Ted Cruz, a été encore plus direct dans ses critiques à l'égard de l’administration Biden — pour avoir laissé la prolifération des drones iraniens atteindre ce point et pour s'être appuyé sur la Russie comme intermédiaire avec l'Iran dans les négociations nucléaires.

Il a posté sur Twitter: «L'équipe Biden s'est donné pour priorité d'affaiblir les restrictions sur les armements entre l'Iran et la Russie. Ils se sont précipités à l'ONU pour annuler l'embargo sur les armes contre l'Iran.»

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Des délégués de l'Union européenne assistent aux discussions visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien (Photo, AFP). 

Jake Sullivan, conseiller de l'administration Biden en matière de sécurité nationale, a récemment reconnu que l'Iran avait probablement «contribué à des crimes de guerre généralisés» en Ukraine en fournissant activement un grand nombre de drones de combat et d'autres armes à l'armée russe.

Néanmoins, de sérieuses questions subsistent quant à savoir si les nouvelles sanctions contre l'industrie iranienne de fabrication de drones n'arrivent pas trop tard, après des années de politique axée sur la conclusion d'un accord nucléaire avec Téhéran.

Les leçons fournies par Israël, qui a peut-être le plus expérimenté dans la neutralisation de la menace des drones iraniens, pourraient offrir aux décideurs américains et européens une plus grande clarté, encourageant une réaction plus rapide.

Selon le groupe de réflexion israélien sur la défense Alma, la Force Al-Quds extraterritoriale de l'Iran a établi des installations communes de production de drones avec une division secrète de la milice du Hezbollah libanais, connue sous le nom d'Unité 127.

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Des drones militaires sont exposés sur un site commémoratif du Hezbollah dans le bastion de Mleeta, situé au sommet d'une colline, près du village de Jarjouaa, dans le sud du Liban (Photo, AFP). 

Les images satellite fournies par Alma montrent ce qui semble être des bases tentaculaires, qui appartiendraient au Hezbollah, établies à Al-Qusayr, en Syrie, près de la frontière libanaise, et dans la ville de Palmyre, située à l'extrême du désert syrien.

À la fin de l'année dernière, plusieurs frappes aériennes attribuées à Israël (bien qu'elles n'aient jamais été officiellement revendiquées) ont directement visé ces bases et les centres conjoints présumés de fabrication de drones. Certains analystes aimeraient voir l'Occident cibler de la même manière la technologie des drones iraniens à sa source.

Dans l'intervalle, DesRoches a déclaré que les alliés occidentaux de l'Ukraine doivent continuer à fournir des systèmes de défense aérienne, tout en aidant à renforcer l'intégrité structurelle des infrastructures critiques pour résister aux attaques aériennes.

«Au lieu de commencer par la menace et d'essayer de la vaincre, un État doit commencer par ses vulnérabilités et chercher à les protéger, en partant du principe qu'un drone passera au travers», a-t-il avisé.

Le renforcement des installations énergétiques clés et l'élaboration d'un plan défensif à plusieurs niveaux basé sur cette hypothèse étaient plus réalistes pour répondre aux besoins immédiats en atténuant l'impact des drones iraniens, a-t-il déclaré.

DesRoches a soutenu:«Les soldats n'aiment pas penser de cette manière et le profit qu'une entreprise de défense fera sur des sacs de sable est bien moindre que celui qu'elle fera sur un missile sol-air. Mais les intérêts de la sécurité nationale sont mieux servis par une évaluation des menaces des drones basée sur la vulnérabilité.»

Il semble que l'administration Biden se rende compte — tardivement — que les capacités asymétriques des drones et la prolifération de l'Iran sont devenues une menace pour la sécurité mondiale.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com