Tesla, fort de profits records, assure pouvoir surmonter les récentes difficultés

Un véhicule électrique du modèle Y est photographié lors du démarrage de la production à la «Gigafactory» de Tesla à Gruenheide, au sud-est de Berlin (Photo, AFP).
Un véhicule électrique du modèle Y est photographié lors du démarrage de la production à la «Gigafactory» de Tesla à Gruenheide, au sud-est de Berlin (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Jeudi 26 janvier 2023

Tesla, fort de profits records, assure pouvoir surmonter les récentes difficultés

  • Le groupe a vu son chiffre d'affaires grimper de 37% au quatrième trimestre, pour atteindre 24,3 milliards de dollars, et son bénéfice net s'envoler de 59% à 3,7 milliards
  • Sur l'ensemble de l'année, son chiffre d'affaires a bondi de 51% à 81,5 milliards de dollars et son bénéfice net a plus que doublé, à 12,6 milliards

NEW YORK: Tesla a dégagé des profits records au quatrième trimestre et, face aux doutes croissants sur la solidité de la demande pour ses véhicules électriques, assure que les difficultés sont temporaires et que les commandes affluent.

Le groupe a vu son chiffre d'affaires grimper de 37% sur la période, pour atteindre 24,3 milliards de dollars, et son bénéfice net s'envoler de 59% à 3,7 milliards, des niveaux jamais atteints auparavant.

Sur l'ensemble de l'année, son chiffre d'affaires a bondi de 51% à 81,5 milliards de dollars et son bénéfice net a plus que doublé, à 12,6 milliards.

"Nous savons qu'il y a des questions sur l'impact à court terme de l'environnement macroéconomique incertain, en particulier avec la hausse des taux d'intérêt", remarque Tesla dans un communiqué.

Mais l'entreprise "est habituée aux challenges". Pour l'instant, elle "accélère son programme de réduction des coûts et vise des cadences de production plus élevées".

Ses marges sur l'activité automobile ont un peu baissé.

Certains observateurs redoutent que le ralentissement économique, la hausse des taux d'intérêt, qui rend plus cher l'achat d'une voiture à crédit, et l'arrivée de multiples concurrents sur le marché des véhicules électriques, ne freinent le développement de Tesla.

Baisse des prix

En 2022, l'entreprise a ainsi livré 1,31 million de véhicules électriques, ce qui représente un record et un bond de 40% sur un an. Mais elle s'était fixé comme but de faire grimper à long terme ses livraisons de 50% par an en moyenne.

Mercredi, elle a été plus vague sur ses perspectives pour 2023, disant vouloir atteindre 1,8 million de véhicules sur l'année sans préciser s'il s'agissait de livraison ou de production.

Lors d'une conférence téléphonique, Elon Musk a assuré que l'entreprise pourrait produire 2 millions de véhicules s'il n'y a "pas de grosses perturbations sur la chaîne d'approvisionnement ou de problèmes massifs".

Certains analystes s'inquiètent aussi de voir le multi-entrepreneur s'agiter à la tête de Twitter, le réseau social qu'il a racheté fin octobre pour 44 milliards de dollars, et ne pas se concentrer comme il le faudrait sur Tesla.

Le milliardaire a répondu à ces critiques en affirmant que grâce au nombre élevé de ses abonnés sur la plateforme, "Twitter est en fait un outil incroyablement efficace" pour faire la publicité de Tesla.

L'action du groupe a perdu 65% en 2022, avant de se redresser un peu depuis le début de l'année.

Pour doper les ventes, l'entreprise a abaissé ses prix ces derniers mois, d'abord en Chine puis en Europe et aux Etats-Unis, parfois jusqu'à 20%. Une décision considérée par certains analystes comme nécessaire pour défendre ses parts de marché, par d'autres comme un signe de faiblesse.

Tesla a défendu sa position mercredi en affirmant que rendre ses voitures plus accessibles est "nécessaire pour devenir un constructeur produisant plusieurs millions de véhicules".

Les clients ont réagi positivement, les commandes depuis début janvier "n'ayant jamais été aussi importantes" sur cette période, a assuré Elon Musk. "Nous avons même un peu remonté les prix", a-t-il ajouté.

Le constructeur compte aussi sur l'arrivée sur le marché de son camion électrique, Semi, dont le premier modèle a été livré en décembre, et surtout de son pick-up Cybertruck, dont la production devrait débuter "cet été" avant de monter en puissance en 2024, a indiqué Elon Musk.

"Le fait que le Cybertruck soit dans les temps est un élément très positif", a estimé Garrett Nelson, analyste pour CFRA.

Pour lui, la combinaison de la récente baisse des prix et le fait que cela rende les Tesla éligibles à des crédits d'impôts aux Etats-Unis "va doper la demande et aider à réduire les perspectives" des concurrents.

Après la conférence téléphonique, l'action s'affichait en hausse de 4,5% dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Short Url
  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Short Url
  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

Short Url
  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.