En Normandie, une "bulle" surréaliste loin de la pandémie

Cet hôtel particulier normand est un refuge loin de la pandémie transformé en espace de coworking où 30 résidents passent la moitié de leurs journées à développer des sites Web, des projets immobiliers, des conseils juridiques, etc. (Sameer Al-Doumy / AFP)
Cet hôtel particulier normand est un refuge loin de la pandémie transformé en espace de coworking où 30 résidents passent la moitié de leurs journées à développer des sites Web, des projets immobiliers, des conseils juridiques, etc. (Sameer Al-Doumy / AFP)
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Publié le Dimanche 22 novembre 2020

En Normandie, une "bulle" surréaliste loin de la pandémie

  • Ici, masques et gestes barrières ont disparu: la Covid-19 a cédé la place à "l'art, la poésie, l'amour"
  • Pour pénétrer cet univers parallèle et ce lieu tenu secret, les participants ont tous présenté un test PCR négatif, à la demande du collectif Perchépolis

NORMANDIE : Face aux vieilles pierres d'un manoir normand, une silhouette dénudée émerge des douves. "Bienvenue au Havre de Perche", lance "Ziggy Lou" la "sorcière". Ici, masques et gestes barrières ont disparu: le Covid-19 a cédé la place à "l'art, la poésie, l'amour".

Comme cette cartomancienne, ils sont une petite trentaine à se confiner depuis trois semaines dans cette bâtisse fortifiée du XVIe siècle, perdue au milieu du bocage et entourée de tipis. Dans ce refuge loin de la pandémie, les journées passent en musique, au rythme des ateliers de danse, de chamanisme ou de dessin. Avec trois maîtres-mots : le "lâcher prise", la "transcendance" et "l'extase".

"On voulait vraiment créer une espèce de bulle, où on oublie un petit peu la merde extérieure", résume Louise Vallex, alias "Ziggy Lou", 30 ans sous sa couronne de fleurs.

Pour pénétrer cet univers parallèle et ce lieu tenu secret, les participants ont tous présenté un test PCR négatif, à la demande du collectif Perchépolis, qui supervise cet événement miniature faute de pouvoir organiser son festival électro annuel. Une preuve nécessaire pour reléguer la "distanciation sociale" aux oubliettes.

"Notre pari, c'est de dire qu'on peut s'amuser comme des gosses en étant responsables comme des adultes", explique son directeur artistique, Samy El Moudni, robe carmin et boucles d'oreilles champignons. Les contacts avec l'extérieur de cette "colonie de vacances" atypique se limitent au ravitaillement.

"Sans jugement", chacun est ici encouragé à "être son meilleur humain", à grands renforts de costumes et paillettes biodégradables. De quoi créer une atmosphère mi "Rocky Horror Picture Show" mi "Peau d'Âne" : entre les murs épais du manoir, un jeune éphèbe nu sert de modèle à des princesses en robes de lumière.  

"C'est un confinement complètement improbable", lâche Thomas Lasserre. Le jeune Basque "baigne dans le bonheur", plongé dans un jacuzzi où ses joyeux convives se prélassent, après un atelier de "danse contact", où chacun a appris à onduler en duo en s'appuyant constamment sur le corps de son partenaire.

Temps retrouvé

"Le contact charnel, c'est quand même mieux que d'être en visio derrière ton écran", reprend ce célibataire, pour qui la pandémie, avec son cortège de confinements et de couvre-feux, a "élevé les câlins au rang de besoins essentiels".

A 20 ans, l'étudiant concède volontiers "être perdu" face à "un monde en plein bouleversement". "Du coup, plonger dans un univers où l'expérimentation est permise, ça m'a paru idéal pour mieux me connaître et me frayer un chemin au milieu de ce chaos."

"C'est peut-être une fuite, mais je n'avais pas envie de vivre dans un climat anxiogène", songe "Maya", dans son peignoir rose brodé d'un dragon. Alors que le gouvernement s'inquiète publiquement des risques du deuxième confinement pour la santé mentale, la jeune femme de 27 ans - qui souhaite rester anonyme, comme d'autres participants - "regarde de moins en moins les news".

La forteresse est pourtant loin d'être déconnectée. Sous la canopée artificielle de la salle de "coworking", aménagée au sommet d'une tour, les résidents passent la moitié de leurs journées sur le développement de sites web, de projets immobiliers, donnent des conseils juridiques...

Travail, créativité : l'équilibre semble stopper la déliquescence du temps provoquée par la pandémie. Pour Maxime, fini les journées du premier confinement qui se ressemblaient toutes : le développeur informatique "différencie les jours" grâce aux ateliers artistiques qui rythment ses soirées.

Tatoueuse, Rose Bûcher, profite, elle, de l'énergie des télétravailleurs pour dessiner. "Ca me pousse à faire des choses, plutôt que de passer mes journées seule à dormir", confie cette Strasbourgeoise de 29 ans.

Les participants entrevoient même dans leur "petite utopie" des inspirations pour "le monde d'après". Chloé, 26 ans, rêve déjà de "délocaliser" son emploi du secteur pharmaceutique hors de Paris. "Cette expérience me conforte dans l'idée qu'on peut se sentir moins solitaire à la campagne que dans une grande ville."

"Les gens pensent toujours que vivre à la campagne, c'est s'emmerder", sourit Ziggy Lou. "Mais la culture, tu peux la créer toi-même en te bougeant un peu."

 


AlUla célèbre la Journée internationale de la montagne des Nations unies

À l'occasion de la Journée internationale de la montagne, les chaînes de montagnes du gouvernorat d'AlUla sont à l'honneur.(SPA)
À l'occasion de la Journée internationale de la montagne, les chaînes de montagnes du gouvernorat d'AlUla sont à l'honneur.(SPA)
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
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  • L'événement met l'accent sur l'importance du terrain pour la biodiversité et le patrimoine culturel
  • AlUla abrite des sommets montagneux à couper le souffle qui témoignent de la beauté naturelle et de l'histoire riche du Royaume

RIYADH : Les majestueuses chaînes de montagnes d'Arabie saoudite, dans le gouvernorat historique d'AlUla, sont célébrées mercredi à l'occasion de la Journée internationale de la montagne.

Situé dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, dans la région de Hijaz, AlUla abrite des sommets montagneux à couper le souffle qui témoignent de la beauté naturelle et de l'histoire riche du Royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Instaurée par les Nations unies en 2003, la Journée internationale de la montagne vise à souligner l'importance des terrains montagneux en tant que paysages naturels époustouflants et sources de biodiversité et de patrimoine culturel.

AlUla est ainsi devenu un site incontournable pour les dirigeants du monde entier lors de leur visite de l'Arabie saoudite. C'est également une destination attrayante pour les touristes et les amoureux de la nature qui souhaitent explorer ses montagnes de grès sculptées par le vent et ses mausolées.

Les montagnes d'AlUla présentent des formations géologiques particulières qui recèlent des mystères du passé et promettent des expériences visuelles et culturelles riches, a ajouté la SPA.

Attirer les touristes fait partie intégrante de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, tout comme la préservation de la région qui raconte l'histoire des anciennes civilisations qui y ont prospéré.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Riyad Mahrez déclare que l'organisation de la Coupe du monde 2034 serait une « merveilleuse opportunité » pour l'Arabie saoudite de montrer son hospitalité

L'attaquant algérien, numéro 7, Riyad Mahrez contrôle le ballon lors du match de football du groupe D de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2024 entre la Mauritanie et l'Algérie au Stade de la Paix à Bouaké, le 23 janvier 2024. (AFP)
L'attaquant algérien, numéro 7, Riyad Mahrez contrôle le ballon lors du match de football du groupe D de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2024 entre la Mauritanie et l'Algérie au Stade de la Paix à Bouaké, le 23 janvier 2024. (AFP)
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  • La star algérienne d'Al-Ahli s'exprimait lors d'un rassemblement de la Fédération saoudienne de football, à la veille de l'annonce par la FIFA du choix du pays hôte.
  • « L'organisation de la Coupe du monde représente une merveilleuse occasion pour le monde de découvrir la gentillesse et l'hospitalité du peuple saoudien », a déclaré M. Mahrez.

DJEDDAH : L'attaquant international algérien d'Al-Ahli, Riyad Mahrez, a déclaré que l'organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite serait une « merveilleuse opportunité » pour le monde de découvrir l'hospitalité du Royaume.

La star de la Saudi Pro League s'est exprimée lors d'une réunion de la Fédération saoudienne de football à Jeddah mardi, où il a rencontré des joueurs en herbe des centres de formation régionaux.

Ces commentaires interviennent à la veille de l'annonce par la FIFA du pays hôte de la Coupe du monde 2034.

« L'organisation de la Coupe du monde représente une merveilleuse occasion pour le monde de découvrir la gentillesse et l'hospitalité du peuple saoudien », a déclaré M. Mahrez.

Les deux prochaines Coupes du monde seront organisées par plusieurs pays. En 2026, ce sont les États-Unis, le Mexique et le Canada qui organisent la compétition, et en 2030, le Maroc, l'Espagne et le Portugal.

« La Coupe du monde en Arabie saoudite réunira le monde dans un seul pays », a ajouté M. Mahrez. L'Arabie saoudite est un grand pays capable d'accueillir tout le monde et de proposer une expérience merveilleuse.

« J'imagine que dans dix ans, ce sera extraordinaire pour le monde entier. Je suis très enthousiaste et j'ai hâte de voir tous les projets à venir. »

L'ancienne star de Manchester City, âgée de 33 ans, a également souligné la passion pour le football et la beauté naturelle du pays.

« Je ne pense pas que les gens se rendent compte de la passion que suscite le football en Arabie saoudite. Il y a beaucoup de grands clubs et de nombreux supporters », a-t-il déclaré. « Vous ne pourrez pas imaginer la beauté de l'Arabie saoudite tant que vous ne serez pas venu ici et que vous n'aurez pas vu par vous-même.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les Music Cities Awards sont à l'honneur dans le cadre de la Semaine de la musique de Riyad

La cinquième édition des Music Cities Awards s'est tenue pour la première fois au Moyen-Orient le 8 décembre au Mayadeen Village de Riyad. (Photo Fournie)
La cinquième édition des Music Cities Awards s'est tenue pour la première fois au Moyen-Orient le 8 décembre au Mayadeen Village de Riyad. (Photo Fournie)
La cinquième édition des Music Cities Awards s'est tenue pour la première fois au Moyen-Orient le 8 décembre au Mayadeen Village de Riyad. (Photo Fournie)
La cinquième édition des Music Cities Awards s'est tenue pour la première fois au Moyen-Orient le 8 décembre au Mayadeen Village de Riyad. (Photo Fournie)
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  • Un certain nombre d'initiatives et de fondations du monde entier ont été récompensées pour leur travail de transformation des communautés par la musique.
  • La scène musicale brésilienne a connu une soirée réussie en remportant deux prix.

RIYAD : Les festivités de la Semaine de la musique de Riyad se poursuivent dans la capitale, où la cinquième édition des Music Cities Awards a été organisée pour la première fois au Moyen-Orient le 8 décembre au Mayadeen Village.

Un certain nombre d'initiatives et de fondations du monde entier ont été récompensées pour leur travail de transformation des communautés par la musique.

La soirée, animée par l'acteur saoudien Hakeem Jumuah, a débuté par les discours d'ouverture de Paul Pacifico, directeur général de la Commission de la musique, et de Luke Jones, directeur général de Sound Diplomacy Music Events and Education.

Luke Jones a déclaré à Arab News : « Les Music Cities Awards sont la plus grande plateforme au monde. Je pense qu'ils récompensent les personnes qui font un travail politique fantastique et important dans le développement de Music City, des stratégies, de l'économie nocturne et de tout ce qui est nécessaire pour que la musique, le divertissement et la culture fonctionnent de manière économiquement viable et durable dans le monde entier. »

« À Riyad, c'est exactement ce que nous essayons de construire. C'est un véritable privilège et un plaisir pour nous d'accueillir cette importante cérémonie de remise des prix, alors que nous bâtissons notre ville en gardant à l'esprit ces principes essentiels. »

Avec plus de 300 candidatures provenant de 19 pays répartis sur six continents, le concours de cette année met en lumière le rôle essentiel que joue la musique dans la formation du tissu culturel, économique et social des villes.

Il a déclaré à l'intention des nominés et des candidats de cette année : « Vos projets novateurs et votre engagement sans faille en faveur de la musique sont une source d'inspiration. »

Ils enrichissent les communautés, favorisent la créativité et nous rappellent le pouvoir de la musique à créer des liens. Nous vous encourageons tous à continuer de poser votre candidature pour les prix. Il ne s'agit pas seulement d'un concours, mais d'une base de données croissante d'inspiration et de célébration de ce qui est possible lorsque la musique devient un outil de transformation.

Le processus de sélection a été mené par un jury international de haut niveau composé de dix experts œuvrant à l'avant-garde de la musique et du développement des villes, dont Helen Glengarry, responsable de l'industrie musicale de la ville de Gold Coast, en Australie. Khadija El-Bennaoui, responsable des arts du spectacle au ministère de la Culture et du Tourisme d'Abou Dhabi ; Lawrence « Boo » Mitchell, ingénieur, producteur et compositeur lauréat d'un Grammy et propriétaire des Royal Studios ; et Nada Alhelabi, directrice générale de la fondation MDLBEAST en Arabie saoudite.

La scène musicale brésilienne a connu une soirée réussie en remportant deux prix. La ville de Salvador, désignée ville créative de la musique par l'UNESCO en raison de ses riches influences culturelles afro-brésiliennes, a remporté le prix de la meilleure ville mondiale de la musique, tandis que la Fondation de l'orchestre symphonique brésilien a remporté le prix de la meilleure initiative en faveur de l'éducation musicale et de l'évolution des carrières.

Les entités australiennes ont également remporté de grands succès. Le Queensland Music Festival a reçu le prix de la meilleure initiative de tourisme musical pour son événement phare, Queensland Music Trails, tandis que Music Victoria, une organisation de premier plan connue pour ses activités de défense, de recherche et de développement professionnel dans l'industrie musicale, a remporté le prix de la meilleure organisation ou personne soutenant la musique dans la ville.

Le prix de la meilleure initiative en faveur de la diversité et de l'inclusion dans la musique a été attribué au Miami Music Project, Inc., tandis que Central Florida Community Arts a remporté le prix de la meilleure initiative utilisant la musique pour améliorer la santé et le bien-être.

La French Bye Bye Plastic Foundation, une organisation à but non lucratif dirigée par des femmes et axée sur l'élimination des plastiques à usage unique dans l'industrie musicale, a remporté le prix de la meilleure initiative utilisant la musique pour soutenir la durabilité environnementale. Le prix de la meilleure initiative en faveur du développement économique, social ou communautaire a été décerné au Viña del Mar International Song Festival. Enfin, le prix de la meilleure initiative en faveur de l'économie nocturne a été remporté par Bristol Nights, un projet de partenariat lancé par le conseil municipal de Bristol pour soutenir la vie nocturne de la ville et les personnes qui travaillent de 18 heures à 6 heures du matin.

Le prix de la meilleure utilisation de la musique dans l'immobilier ou la planification urbaine a été décerné à Main Stage Rehearsal Studios, situé à Toronto et à Hamilton (Canada), tandis que le prix de la meilleure innovation numérique pour soutenir les musiciens ou la musique dans les villes a été attribué à Opulous, qui a développé des produits transformant la manière dont les utilisateurs s'engagent dans l'industrie de la musique.

La cérémonie de remise des prix a marqué le début de la convention Music Cities, qui s'est déroulée sur deux jours, les 9 et 10 décembre, et qui comprenait un certain nombre de tables rondes et d'ateliers consacrés à la création de bases solides pour une industrie musicale prospère.

Les festivités ont été organisées par Music Cities Events, qui fait partie des événements de la diplomatie sonore et de l'éducation.

« Cet événement est une occasion rare de mettre les politiques en scène aux côtés d'événements tels que le festival Soundstorm et XP, afin de leur accorder l'importance qu'elles méritent en tant que fondement de tout ce dont nous avons besoin pour avoir des carrières créatives et des environnements prospères », a déclaré M. Pacifico.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com