Il y a 40 ans, Madonna déboule et U2 détonne

Dans cette photo d'archive prise le 09 juillet 2011, Bono du groupe irlandais U2 se produit à Montréal, Canada, dans le cadre de leur tournée "360". (Photo de ROGERIO BARBOSA / AFP) /
Dans cette photo d'archive prise le 09 juillet 2011, Bono du groupe irlandais U2 se produit à Montréal, Canada, dans le cadre de leur tournée "360". (Photo de ROGERIO BARBOSA / AFP) /
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Publié le Jeudi 26 janvier 2023

Il y a 40 ans, Madonna déboule et U2 détonne

  • Pour «Sunday Bloody Sunday», Bono, leader de U2, rend hommage à son batteur Larry Mullen dans son autobiographie «Surrender»
  • «Everything Counts» marque une révolution chez Depeche Mode. C'est la première fois que Dave Gahan, le chanteur, ne s'occupe que des couplets, le refrain revenant à Martin Gore, multi-instrumentiste

PARIS: En 2023, on fête les 40 ans de morceaux-déclics pour des artistes: "Holiday" marque l'arrivée d'une certaine Madonna, tandis que "Sunday Bloody Sunday" plonge U2 entre succès commercial et tensions politiques irlandaises.

U2, le «Dimanche Sanglant»

Pour "Sunday Bloody Sunday", Bono, leader de U2, rend hommage à son batteur Larry Mullen dans son autobiographie "Surrender".

Le roulement martial de batterie ouvre idéalement ce morceau évoquant le "Dimanche Sanglant", un des jours les plus sombres du conflit nord-irlandais. Le dimanche 30 janvier 1972, à Londonderry (les habitants préfèrent dire Derry, Londonderry étant synonyme de domination britannique), des parachutistes britanniques ouvrent le feu sur une manifestation pacifique de militants catholiques, faisant 13 morts. Décédé plus tard d'une autre cause selon l'enquête officielle, un blessé ce jour-là est considéré par les familles comme le 14e mort du "Bloody Sunday".

Ce titre vaut des menaces au groupe irlandais, venues "des gens des deux côtés du fossé sectaire", mentionne Bono. Mais ce hit, sur le 3e album "War", fait surtout de U2 une machine à remplir les stades.

Madonna, «qu'on ne voit pas arriver»

En 1983 paraît l'album "Madonna" d'une inconnue du même nom, avec un premier tube "Holiday". "On voit arriver cette chanteuse... qu'on ne voit pas arriver, peu de gens imaginent ce qu'elle va devenir", expose à l'AFP Eric Jean-Jean, animateur de "Bonus Track", émission sur les coulisses des chansons sur la radio RTL.

L'histoire est en marche. "Elle a déjà les crocs, sait ce qu'elle veut", résume le co-auteur du livre "60 ans de musique pop". A l'époque, comme le dit Eric Jean-Jean, Madonna "ne maîtrise rien sur la production". En 1984, elle choisira Nile Rodgers, guitariste de Chic, pour produire son deuxième album, "Like A Virgin", celui de l'explosion internationale. Rodgers, pas choisi au hasard, vient de produire "Let's Dance" de David Bowie.

Bowie danse enfin au son du succès

"Il comptait sur moi pour lui faire un son susceptible de plaire au plus grand nombre", raconte Rodgers au sujet de sa rencontre avec Bowie dans un bar de New York dans "David Bowie: Rainbowman", ouvrage de référence de Jérôme Soligny.

Avec "Let's Dance", album porté par la chanson du même nom, "Bowie, qui avait un public resserré, se retrouve dans la tourmente d'un énorme succès, avec des fans de la première heure qui lui reprochent d'être devenu grand public", développe Eric Jean-Jean.

Quand Bowie fait entendre pour la première fois la chanson "Let's Dance" à Rodgers, "grattée comme ça, à la guitare sèche, elle n'avait rien d'un tube". "Mais il était convaincu que c'en était un", se souvient-il.

New Order, déprime et jackpot

New Order, groupe né des cendres de Joy Division après le suicide de son leader Ian Curtis, entre dans les charts sans le vouloir, contrairement à Bowie.

"Blue Monday", avec un texte cafardeux et un format de près de huit minutes inadapté en radio, devient le maxi 45 tours le plus vendu de l'histoire.

"Le truc est un ovni, c'est de la musique électronique d'un groupe de rock tendance new wave", décrit l'animateur de "Bonus Track".

"Je suis nul avec le fric (...) +Blue Monday+ n'était qu'un clou de plus dans le cercueil", retient le bassiste du groupe Peter Hook dans son livre "Substance".

Un Depeche Mode très Gore

"Everything Counts" marque une révolution chez Depeche Mode. C'est la première fois que Dave Gahan, le chanteur, ne s'occupe que des couplets, le refrain revenant à Martin Gore, multi-instrumentiste.

"A l'époque, c'est Martin Gore qui fait les chansons et Dave Gahan qui les chante", raconte Eric Jean-Jean. "Là, Martin Gore a découvert ce qu'on appelle la musique industrielle allemande et avec ce morceau la new wave se met à la politique, sur fond d'Angleterre thatchérienne, et dénonce la course au profit permanent", conclut l'animateur radio.


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com