Un homme armé qui s'était enfui au Pakistan emprisonné au Royaume-Uni pour meurtre

Une capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la police des West Midlands montrant Tahir Zarif après avoir été extradé du Pakistan où il s'était enfui après avoir tué Akhtar Javeed. (Twitter/@WMPolice)
Une capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la police des West Midlands montrant Tahir Zarif après avoir été extradé du Pakistan où il s'était enfui après avoir tué Akhtar Javeed. (Twitter/@WMPolice)
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Publié le Samedi 28 janvier 2023

Un homme armé qui s'était enfui au Pakistan emprisonné au Royaume-Uni pour meurtre

  • Tahir Zarif, âgé de 31 ans, purgera une peine d’au moins trente ans de prison pour le meurtre d'Akhtar Javeed, âgé de 56 ans
  • Zarif et trois autres personnes ont tenté de voler Javeed en 2016. Le tueur s’est réfugié au Pakistan pour échapper à la justice

LONDRES: Un homme a été emprisonné à vie au Royaume-Uni après avoir assassiné un autre homme lors d'une tentative de vol et s'être enfui au Pakistan pour échapper à la justice.

Tahir Zarif, 31 ans, de Derby, a tiré sur Akhtar Javeed, 56 ans, en 2016, alors que lui et trois autres personnes – Suraj Misty, 26 ans; Lamar Wali, 23 ans; et Sander van Aalten, 54 ans – ont tenté de cambrioler l'entrepôt de produits alimentaires de Javeed à Birmingham.

L'une de ces quatre personnes avait auparavant travaillé dans l'entrepôt et connaissait son agencement. Les employés du site ont été ligotés et Javeed a été traîné jusqu'à son coffre-fort, où Zarif lui a tiré une balle dans la jambe pour le forcer à l'ouvrir.

Javeed a ensuite réussi à se libérer mais Zarif lui a tiré dessus à nouveau, l’atteignant à la gorge et la poitrine alors qu'il tentait de s'échapper, trébuchant hors de l'entrepôt et dans la rue avant de s'effondrer.

Cinq jours plus tard, Zarif a quitté le Royaume-Uni pour le Pakistan. Il a été arrêté à Mirpur en 2018 et extradé deux ans plus tard.

Des images vidéo ont fait surface plus tard, montrant Zarif tirant avec une mitrailleuse, alors qu'il était en fuite au Pakistan. D’autres images l'ont montré souriant à bord de l’avion dans lequel il avait été extradé vers Londres par la police britannique, après son arrestation.

Zarif a affirmé que le meurtre de Javeed était accidentel, mais du fait de sa «volonté manifeste d'utiliser une arme» et de son «intention de tuer», il a écopé d’une peine de prison d’au moins trente ans à Coventry Crown Court.

Ses comparses lors du vol ont été reconnus coupables et condamnés en 2016. Misty a été condamné à une peine de prison de vingt-trois ans pour homicide involontaire, tandis que Wali et Van Aalten ont tous deux été reconnus coupables de collusion en vue de commettre un vol et condamnés à des peines de prison respectives de sept ans, six ans et huit mois.

La fille de Javeed, qui a requis l'anonymat, a déclaré à la presse après la condamnation de Zarif: «Cela fait six ans et neuf mois que Tahir Zarif a ôté la vie à mon père.»

«Mon père est dans nos pensées tous les jours depuis lors. Comme je l'ai déjà dit, mon père était un gentleman respectable.»

«La cupidité d'un autre homme a conduit à la mort violente de mon père. Nous sommes reconnaissants à la police des West Midlands pour son travail acharné afin que justice soit rendue.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.