Mondial de hand: Les Bleus privés de septième ciel

Les joueurs français lors de la cérémonie des vainqueurs de la finale du Championnat du monde de handball masculin de l'IHF (Photo, AFP).
Les joueurs français lors de la cérémonie des vainqueurs de la finale du Championnat du monde de handball masculin de l'IHF (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 30 janvier 2023

Mondial de hand: Les Bleus privés de septième ciel

  • La capitale suédoise semble en quelque sorte maudite pour le handball français
  • L'équipe de Guillaume Gille devra attendre au moins un an de plus pour retrouver l'or

STOCKHOLM: La septième couronne attendra. Les Bleus sont tombés sur plus forts en finale du Mondial de hand, battus dimanche à Stockholm (34-29) par le Danemark qui, après avoir fait la course en tête de bout en bout, s'offre un triplé inédit.

La capitale suédoise semble en quelque sorte maudite pour le handball français. Mauvais clin d'œil de l'histoire, c'est déjà là, juste à côté de la Tele 2 Arena où les Français ont subi la loi du Danemark, que les pionniers de 1993 s'étaient inclinés en finale du Mondial (contre la Russie).

La défaite de dimanche soir aura probablement un goût différent pour les Bleus 2023, qui cherchaient l'or et rien d'autre en terre suédoise un an et demi après avoir conquis le titre olympique à Tokyo, face à ces mêmes Danois (25-23).

Mais, après leurs titres de 2019 et 2021, les Scandinaves ont pris leur revanche pour écrire l'histoire avec un triplé mondial qui n'avait jamais été réalisé.

Les Bleus étaient passés à deux reprises à côté de cette marque (2009 et 2011 puis 2015 et 2017) du temps des "Experts", qui attendent donc leurs successeurs au palmarès du Mondial.

Car hormis la parenthèse dorée de Tokyo, l'équipe de France n'a plus remporté de titre depuis le championnat du monde à la maison en 2017.

La bande à Guillaume Gille, promu seul à la barre après le départ de Didier Dinart dans la foulée du fiasco de l'Euro-2020 (élimination au premier tour), avait chuté au pied du podium au Mondial-2021 puis à l'Euro-2022.

Elle y est cette fois montée, mais pas sur la plus haute marche pour le dixième et dernier championnat du monde de Nikola Karabatic.

A 38 ans, la légende du handball a démarré la rencontre, malgré un pied gauche toujours douloureux.

Mais il a rejoint le banc au bout de quinze minutes, assistant à la supériorité des Danois, grâce à leur vitesse de passes, de déplacement et leur triple gâchette sur la base arrière, composée de Simon Pytlick (9 buts), Mathias Gidsel (6) et Rasmus Lauge (10). Ce dernier a notamment fait très mal en seconde période.

Les gardiens passent à côté 

Les Bleus ont été dépassés dès le début de match avant de petit à petit rectifier le tir.

En défense et en attaque, emmenés par Nedim Remili (5 buts à la pause, 6 au total) et des relais efficaces, à l'image d'Elohim Prandi (3/3, à la place de Nikola Karabatic, ou de Valentin Porte, venu opportunément "fermer", sur son aile, pour provoquer un passage en force danois (28e).

Juste derrière à la pause (15-16), revenus à hauteur à la reprise (16-16), ils ont cédé aux alentours de la 45e minute, encaissant cinq buts pour en marquer seulement deux et se retrouver menés 30 à 26 à la 53e minute.

Alors que le gardien titulaire danois Niklas Landin, double meilleur joueur du monde en titre, était attendu au tournant, c'est son remplaçant, Kevin Moller, qui s'est illustré dans le "money time".

Le portier a douché les derniers espoirs de victoire française en faisant ses trois seuls arrêts dans les dix dernières minutes, dont un sur un tir de Yannis Lenne (27-30, 55e) puis un autre devant Melvyn Richardson sur penalty (29-32, 58e).

En face, les gardiens français (4/25 pour Vincent Gérard, 3/16 pour Rémi Desbonnet n'ont jamais su trouver la parade face aux artilleurs danois).

L'équipe de Guillaume Gille, décimée par les blessures avant le tournoi (sept forfaits) puis pendant, avec un poste d'arrière gauche déplumé pendant toute la phase finale, devra attendre au moins un an de plus pour retrouver l'or. Rendez-vous est pris pour l'Euro-2024.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.