La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel, séduit Djeddah

La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel en 2021, a séduit le public avec la prestation qu’elle a proposée à Djeddah. (Photos AN/Abdallah al-Faleh)
Laura Mekhail a interprété des airs classiques de Mozart et de Puccini, ainsi que des chansons arabes comme El Helwa Di de Fairouz. (Photo AN/Abdallah al-Faleh)
Laura Mekhail a interprété des airs classiques de Mozart et de Puccini, ainsi que des chansons arabes comme El Helwa Di de Fairouz. (Photo AN/Abdallah al-Faleh)
Short Url
Publié le Lundi 30 janvier 2023

La soprano égyptienne Laura Mekhail, lauréate de la bourse Bocelli-Jameel, séduit Djeddah

  • La chanteuse est parvenue à emmener son public dans un voyage spectaculaire à travers l’histoire de l’opéra
  • Laura Mekhail a découvert sa passion pour le chant pendant l’enfance, alors qu’elle faisait partie d’un chœur d’église au Caire

DJEDDAH: La deuxième bourse Andrea Bocelli Foundation/Community Jameel a été décernée à la vedette égyptienne Laura Mekhail en 2021. Le 28 janvier dernier, elle a conquis le public de Djeddah avec le superbe concert qu’elle a donné sur la scène de Hayy Jameel.
Laura Mekhail est la première femme arabe à recevoir cette bourse, dont la première lauréate était la soprano française Clara Barbier Serrano.
La soprano arabe s’est produite aux côtés du pianiste et compositeur italien Daniele Ciminiello. Coïncidence, cet artiste s’était produit avec Clara Barbier Serrano l’année dernière dans le même endroit.
Laura Mekhail a interprété des airs classiques de Mozart et de Puccini, ainsi que des chansons arabes comme El Helwa Di de Fairouz. (Photo AN/Abdallah al-Faleh)
La chanteuse est parvenue à emmener son public dans un voyage spectaculaire à travers l’histoire de l’opéra, reprenant des classiques de compositeurs légendaires comme Haendel, Mozart et Puccini, ainsi que des chansons arabes telles que Ana Albi Dalili de Leila Mourad, Sahar El Layali et El Helwa Di de Fairouz. Elle a ajouté à son récital des interprétations à couper le souffle des chansons anglaises I Could Have Danced All Night et Pure Imagination.
Dans un entretien exclusif qu’elle a accordé à Arab News après la représentation, la soprano égyptienne a déclaré que le fait de recevoir la bourse Bocelli-Jameel du Royal College of Music de Londres constituait l’expérience la plus incroyable qu’elle ait jamais connue.

 

En 2021, Laura Mekhail est devenue la première femme arabe à recevoir la bourse Bocelli-Jameel. Elle avait auparavant été attribuée à la soprano française Clara Barbier Serrano. Cette bourse a été créée en 2019 afin d’aider les talents émergents à étudier l’opéra au Royal College of Music de Londres.

«Étudier au Royal College of Music est vraiment un rêve qui se concrétise. C’est aujourd’hui la meilleure école du monde et ce n’est pas facile d’y entrer. Je n’en reviens pas d’être l’une des rares personnes à avoir la chance de bénéficier de cet enseignement incroyable. Il me donnera accès à de multiples scènes partout dans le monde.»
Le 27 janvier, le même programme a été donné à AlUla, la destination culturelle et historique du Royaume, dans la salle de concert primée Maraya. Laura Mekhail a chanté aux côtés d’Andrea Bocelli.
Elle a fait part de sa joie d’avoir chanté avec cet artiste légendaire. «Je me sentais tellement à l’aise. Je pensais que j’allais avoir peur ou trembler, mais il m’a mise en confiance. Il encourage les jeunes talents et croit en eux. C’était extraordinaire de chanter à ses côtés.»
Laura Mekhail a découvert sa passion pour le chant pendant l’enfance, alors qu’elle faisait partie d’un chœur d’église au Caire. Elle s’est produite à l’opéra du Caire; son art est influencé par de nombreux musiciens arabes, mais aussi par Bach et Rossini.
Elle a étudié l’interprétation musicale au West Virginia Wesleyan College, aux États-Unis. Là, elle faisait partie d’une chorale a cappella. Elle a travaillé en étroite collaboration avec Dan Hughes, le directeur des activités chorales, à qui elle doit d’avoir forgé sa culture lyrique.
Après avoir obtenu son diplôme, elle a enseigné le chant à la Chesterbrook Academy pendant six ans avant de se lancer dans une carrière de soliste.
Sa performance sur la scène de Hayy Jameel témoigne de l’accomplissement de sa carrière musicale professionnelle.
La salle était pleine à craquer, jusqu’aux balcons du théâtre. Les amateurs de musique – adolescents et moins jeunes – ont crié «Bravo!» après chaque chanson et chaque aria.
La vedette a confié que l’accueil que lui a réservé le public saoudien l’a encouragée à continuer de chanter.
Menwar Azraie, 64 ans, superviseur pédagogique saoudien dans le domaine des beaux-arts, assistait au spectacle avec sa femme. Il a déclaré à Arab News: «Je suis un grand amateur d’opéra et j’aime toujours encourager les jeunes talents. J’aime assister à des concerts d’opéra au club de musique Muse, ici, à Djeddah.»
«J’ai été invité par ma fille à assister au spectacle extraordinaire d’aujourd’hui. Je suis vraiment ravi, puisque cette représentation incarne parfaitement l’essence d’un opéra italien professionnel. Ce qui m’a rendu d’autant plus joyeux, c’est que le spectacle combine la musique occidentale et moyen-orientale en ne recourant qu’à une voix et à un piano. C’était un véritable moment de bonheur comme j’aimerais en connaître davantage.»
Sa femme, Wafa Moustafa, a affirmé quant à elle: «J’aime les arts et la musique classique. La performance d’aujourd'hui était absolument magique.»
La bourse est ouverte aux étudiants du monde entier. Community Jameel, qui la soutient, et Art Jameel, qui dirige Hayy Jameel, sont des organisations sœurs fondées par la famille Jameel, originaire d’Arabie saoudite.
La bourse Bocelli-Jameel a été créée en 2019 afin d’aider les talents émergents à étudier l’opéra au Royal College of Music de Londres.
Laura Mekhail a échangé quelques conseils avec les jeunes sopranos et les chanteurs classiques arabes de la région.
«Vous devez croire en votre rêve parce que ce n’est pas facile d’être chanteur classique, surtout si vous vivez au Moyen-Orient», précise-t-elle. «Et, même si vous vous installez à l’étranger pour essayer de réaliser ce rêve, la compétition est rude dans la mesure où il y a très peu d’Arabes dans la communauté internationale. Mais ne vous découragez pas. Persévérez. Je vous promets que vous y arriverez», a conclu la chanteuse.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza

Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • À Bethléem, Noël retrouve une dimension festive après deux ans de guerre, porté par un message de paix, de solidarité et de renouveau, malgré une crise humanitaire persistante à Gaza
  • Du Vatican au Moyen-Orient, les célébrations de Noël sont marquées par des appels forts à la justice, à la trêve et à l’espérance dans un monde traversé par les conflits

BETHLÉEM: Bethléem, ville de Cisjordanie occupée et berceau du christianisme, a célébré mercredi son premier Noël festif depuis le début de la guerre à Gaza, alors qu'à des milliers de kilomètres de là, le pape Léon XIV célébrait au Vatican la première messe de Noël de son pontificat.

Sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome, devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, le pape a délivré dans son homélie un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Le chef de l'Eglise catholique devrait renouveler jeudi, en prononçant sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) ses appels à la paix. Mardi soir, il avait demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

A Bethléem, des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve entrée en vigueur à Gaza en octobre, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité, construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

- "Solidarité" et "justice" -

Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, arrivé mercredi, y a délivré lors de la messe une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

"Noël, cependant, nous invite à regarder au-delà de la logique de la domination, à redécouvrir le pouvoir de l'amour, de la solidarité et de la justice", a dit le cardinal, qui avait célébré une messe à Gaza dimanche.

Le vice-président de l'Autorité palestinienne, Hussein al-Cheikh, était présent à la messe de Bethléem.

Dans la journée, des centaines de personnes ont envahi les rues de la ville pour assister au défilé des scouts sur l'emblématique place de la Mangeoire, égrenant les chants traditionnels.

"C'est une journée pleine de joie, parce qu'avant on ne pouvait pas célébrer à cause de la guerre", dit à l'AFP Milagros Anstas, 17 ans, dans son uniforme bleu et jaune.

Des hommes déguisés en Père Noël vendaient des pommes d'amour et des jouets, tandis que des familles se faisaient photographier devant une crèche encadrée par une étoile géante.

"Je suis venue en Terre sainte pour réaliser le rêve de toute une vie : passer Noël ici", a déclaré Ursula Whalen, venue de Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

- Crise humanitaire -

Comme ailleurs au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.

Malgré l'esprit de fête qui règne dans la ville, la municipalité de Bethléem a tenu à tempérer le faste des célébrations. Car en dépit du cessez-le-feu, les Palestiniens de Gaza restent frappés par une grave crise humanitaire.

La grande majorité des plus de 2 millions de Gazaouis ont été déplacés par le conflit et vivent dans des conditions très difficiles. Des centaines de milliers d'entre eux sont encore sous des tentes, impuissants face aux pluies hivernales.

Carmelina Piedimonte, venue d'Italie avec un groupe catholique, a estimé qu'il était essentiel que les pèlerins et les touristes reviennent dans la ville sainte afin d'aider à relancer son économie en difficulté, qui dépend quasi exclusivement du tourisme.

En Syrie, la communauté chrétienne de Damas a fêté Noël sous haute surveillance dans la vieille ville, après un attentat suicide perpétré en juin dans une église de la capitale.

En Australie, les festivités sont particulièrement assombries par l'attentat antisémite survenu le 14 décembre sur la plage de Bondi, à Sydney.

"Noël sera différent cette année", a écrit sur X le Premier ministre Anthony Albanese, évoquant "une profonde tristesse".


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Short Url
  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Short Url
  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.