Mohamed Alayan, la relève de l'audiovisuel et du théâtre libanais

Scène de la pièce Ana Ktir Tabi’e au Zoukak Theatre. (Photo fournie)
Scène de la pièce Ana Ktir Tabi’e au Zoukak Theatre. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 03 février 2023

Mohamed Alayan, la relève de l'audiovisuel et du théâtre libanais

  • «Il faut avoir du talent, mais il convient surtout de savoir le développer et le faire fructifier»
  • «Nous avons des histoires à raconter qui diffère grandement de la vision souvent orientaliste des médias occidentaux.»

PARIS: Le visage de Mohamed Alayan vous dit forcément quelque chose si vous regardez actuellement Brando al-Sharek, la série à succès de la plate-forme MBC Shahid. Arab News en français s'est entretenu avec le jeune acteur libanais. 

Le travail comme fil directeur

À l'âge de 16 ans, Mohamed Alayan, accompagné de son ami Wissam et de sa camarade de classe Tania, tombe littéralement amoureux du théâtre grâce aux activités du Centre culturel russe de Beyrouth. Sous la houlette de Tarek Chouman, il apprend les rudiments de l'art dramatique. Enfant de sa génération, il se consacre également à la mode à travers de courtes vidéos sur le réseau social Instagram, mettant en ligne des sketches avec sa bande d'amis. 

img 1
Mohamed Alayan. (Photo fournie)

Le tournant de sa carrière a été un appel de Jennifer Haddad, la directrice de casting du film Capharnaüm. Elle lui propose de tourner dans une publicité diffusée sur l’une des plus grandes chaînes libanaises, ce qu’il accepte. Peu de temps après, il est contacté pour un rôle dans la série The Fixer, diffusée sur la plate-forme MBC Shahid. «J'étais tellement reconnaissant! J'ai pu rencontrer de grands noms du cinéma, à l'instar de Badih Abou Chakra, qui m'a conseillé de m'inscrire dans des ateliers comme celui du Lebanese Film Academy», confie-t-il.

Fort de cette première expérience, Mohamed Alayan a à cœur d'améliorer son jeu d'acteur. Le travail et la motivation sont ses fils conducteurs. «J'ai comme philosophie de toujours vouloir apprendre afin d'évoluer et de m'adapter. Il faut avoir du talent, mais il faut aussi savoir le développer et le faire fructifier. Il ne s'agit pas uniquement de travailler pour l'évolution de ma carrière, mais avant tout pour m'améliorer sur le plan personnel.» 

«J'ai comme philosophie de toujours vouloir apprendre afin d'évoluer et de m'adapter.»

La volonté de laisser une marque

Aujourd’hui âgé de 23 ans, Mohamed Alayan continue d'enchaîner les expériences qui font de lui un des espoirs de l'audiovisuel et du théâtre libanais.

img 1
Scène de la pièce Hamra 82' au Al Madina Theater. (Photo fournie)

Il a ainsi réussi à décrocher un rôle dans la série Brando al-Sharek, diffusée sur la plate-forme de films et séries MBC Shahid, qui, explique l’acteur, «est en train de faire un travail remarquable». Il ajoute: «En tant que Libanais et Arabes, nous avons des histoires à raconter qui diffèrent grandement de la vision souvent orientaliste des médias occidentaux. Nous devons mettre à l'écran des histoires réelles auxquelles nous sommes confrontés dans la vie de tous les jours.»

La série Brandon al-Sharek a une dimension théâtrale évidente et convient parfaitement à la personnalité de Mohamed Alayan. Il y joue plusieurs scènes avec George Khabbaz, géant du cinéma et du théâtre au Liban. «Lors du tournage, je me suis efforcé de rester concentré sur mon rôle. Plus tard, j'ai senti un grand degré de responsabilité tant j’ai été influencé par tous ces grands noms lors de mon enfance…» Il est très reconnaissant envers les personnes de l’ombre qui continuent à le guider dans sa carrière, notamment ses deux agents, Michella Sfeir (PromoteYourselfAgency) et Elias Samia (Local Vice), ainsi que Jennifer Haddad. 

img 1
Mohamed Alayan, espoir de l'audiovisuel et du théâtre libanais. (Photo, Charbel Saade /agence Local Vice)

Mohamed Alayan fourmille de projets. On le retrouvera bientôt sur les planches avec Anis Nasreddine. Cette quête de perfection s’explique aussi comme une tentative pour échapper au marasme que vit actuellement le Liban.

 


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
Short Url
  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Short Url

AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.