Réunion sur le Liban lundi à Paris pour travailler à une sortie de crise

Les déposants libanais retirent de l'argent d'un distributeur automatique en dehors de la banque BLOM à Beyrouth. (Fichier, AFP)
Les déposants libanais retirent de l'argent d'un distributeur automatique en dehors de la banque BLOM à Beyrouth. (Fichier, AFP)
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Publié le Jeudi 02 février 2023

Réunion sur le Liban lundi à Paris pour travailler à une sortie de crise

  • Le Liban connaît une vacance du pouvoir depuis que le mandat du président Michel Aoun a expiré le 31 octobre sans accord au sein de la classe politique profondément divisée sur un successeur
  • Cette crise politique a aggravé le marasme économique du pays

PARIS: Une réunion consacrée au Liban et réunissant des représentants français, américains, saoudiens, qatariens et égyptiens se déroulera lundi à Paris pour trouver les moyens d'inciter la classe politique libanaise à organiser une sortie de crise, a annoncé jeudi une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Le Liban connaît une vacance du pouvoir depuis que le mandat du président Michel Aoun a expiré le 31 octobre sans accord au sein de la classe politique profondément divisée sur un successeur. Cette crise politique a aggravé le marasme économique du pays.

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, actuellement en Arabie Saoudite, "a marqué sa préoccupation très vive sur le blocage que connaît le Liban en matière politique", a souligné la porte-parole, Anne-Claire Legendre, lors d'un point presse.

La France a discuté avec ses partenaires saoudiens et ses autres partenaires de la région des moyens envisagés "pour inciter la classe politique libanaise à prendre ses responsabilités et favoriser une sortie de crise", a-t-elle ajouté.

"Cette approche fera l'objet d'une réunion de suivi lundi avec les administrations françaises, américaines, saoudiennes, qatariennes et égyptiennes afin de poursuivre la coordination avec nos partenaires et trouver les moyens d'avancer", a également expliqué la porte-parole du Quai d'Orsay.

L'objectif est d'encourager la classe politique libanaise à s'extirper de cette crise.

Le 23 décembre, le président français Emmanuel Macron a estimé qu'il était nécessaire de "changer le leadership" du Liban et de "dégager" les responsables politiques qui bloquent les réformes, dans un entretien avec des médias.

Le Liban connaît l'une des pires crises économiques au monde depuis 1850, estime la Banque mondiale, marquée par une flambée vertigineuse des prix, une dégringolade historique de la devise nationale, une paupérisation inédite de la population et de graves pénuries.

Le Fonds monétaire international (FMI) exige la mise en place de réformes nécessaires pour débloquer une aide indispensable au pays.

Pour l'heure, aucune réunion au niveau ministériel n'est programmée, de source diplomatique.


Le Croissant-Rouge des Émirats fournit des fauteuils roulants électriques à des Syriens touchés par le séisme

L'équipe de terrain du Croissant-Rouge des Émirats aux côtés de bénéficiaires syriens dans le gouvernorat de Lattaquié (Photo, WAM).
L'équipe de terrain du Croissant-Rouge des Émirats aux côtés de bénéficiaires syriens dans le gouvernorat de Lattaquié (Photo, WAM).
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  • Le Croissant-Rouge des Émirats (CRE) a également distribué des médicaments et assuré un soutien psychologique
  • Le CRE a coordonné la mise en œuvre de ses actions avec ses homologues syriens

DUBAÏ: Le Croissant-Rouge des Émirats (CRE) continue d'offrir de l'aide médicale, y compris des fauteuils roulants électriques, aux personnes touchées par les séismes qui ont secoué la Syrie en février.

Selon l'agence de presse des Émirats, l'aide comprend des médicaments et des compléments nutritionnels destinés à des personnes âgées en maison de retraite, ainsi qu'une « assistance psychologique et matérielle » à de nombreuses familles. 

Le CRE a coordonné la mise en œuvre de ses actions avec ses homologues syriens.

Les fauteuils roulants ont été distribués dans le gouvernorat de Lattaquié. Les bénéficiaires ont remercié les Émirats arabes unis pour leur soutien à la population syrienne.

« Ce fauteuil roulant est pour moi comme deux nouveaux pieds », a déclaré Zain al-Abidin. « Il me permet d'aller où je veux et de me déplacer plus rapidement. Merci aux Émirats arabes unis et au Croissant-Rouge des Émirats. »

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le CCG interpelle les États-Unis à la suite des propos d'un ministre israélien

La 155e session du conseil ministériel du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui s'est tenue le 22 mars à Riyad, a affirmé le soutien du CCG à la souveraineté du peuple palestinien (Photo, Twitter/@GCCSG).
La 155e session du conseil ministériel du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui s'est tenue le 22 mars à Riyad, a affirmé le soutien du CCG à la souveraineté du peuple palestinien (Photo, Twitter/@GCCSG).
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  • Le département d'État américain a qualifié les commentaires de M. Smotrich d’« inexacts » et de « dangereux »
  • Le CCG demande aux États-Unis « d'assumer ses responsabilités en répondant à toutes les mesures et déclarations qui visent le peuple palestinien »

LONDRES: Le Conseil de coopération du Golfe a déclaré dimanche avoir adressé une lettre au secrétaire d'État américain Antony Blinken pour dénoncer les propos controversés du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, selon lesquels il nie l'existence d'un peuple palestinien.

Le secrétaire général du CCG, Jassem Mohamed Albudaiwi, a indiqué que les ministres des Affaires étrangères du CCG avaient transmis la lettre conjointe, qui exprime la position des dirigeants des pays du CCG au sujet de la cause palestinienne, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Dans cette lettre, le CCG demande aux États-Unis « d'assumer ses responsabilités en répondant à toutes les mesures et déclarations qui visent le peuple palestinien » et de « jouer leur rôle dans l'élaboration d'une solution juste, globale et durable » au conflit israélo-palestinien.

Selon M. Albudaiwi, la lettre salue le rejet par les États-Unis des déclarations du ministre israélien d'extrême-droite, Bezalel Smotrich.

Le secrétaire général a indiqué que la 155e session du conseil ministériel du CCG, qui s'est tenue le 22 mars à Riyad, a affirmé le soutien du CCG à la souveraineté du peuple palestinien sur tous les territoires palestiniens occupés depuis juin 1967 et à la création d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale, qui garantit tous les droits légitimes du peuple palestinien frère et rejette les colonies dans les territoires palestiniens occupés.

Le département d'État américain a déclaré que les commentaires de M. Smotrich « sont non seulement inexacts, mais aussi extrêmement préoccupants et dangereux ».

M. Smotrich fait partie du gouvernement de droite dure du leader israélien Benjamin Netanyahou, qui a pris ses fonctions en décembre.

(Avec AFP)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Réforme de la justice en Israël: Netanyahu renvoie le ministre de la Défense

Le ministre sortant de la Défense, Yoav Gallant, ancien général de l'armée (Photo, Reuters).
Le ministre sortant de la Défense, Yoav Gallant, ancien général de l'armée (Photo, Reuters).
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  • Benjamin Netanyahou a limogé dimanche son ministre de la Défense au lendemain de son appel à une pause d'un mois dans le processus de réforme judiciaire
  • M. Galant, a dit craindre qu'une poursuite des divisions au sein de la population sur ce dossier engendre une «vraie menace pour la sécurité d'Israël»

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a limogé dimanche son ministre de la Défense au lendemain de son appel à une pause d'un mois dans le processus de réforme judiciaire controversée voulue par le gouvernement.

"Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a décidé de démettre de ses fonctions le ministre de la Défense Yoav Galant", a indiqué le bureau du Premier ministre dans un bref un communiqué.

Dans un discours samedi soir, M. Galant, pourtant du même parti de droite que M. Netanyahu, le Likoud, a dit craindre qu'une poursuite des divisions au sein de la population sur ce dossier engendre une "vraie menace pour la sécurité d'Israël".

Les manifestations se succèdent chaque semaine depuis la présentation en janvier par le gouvernement de Benjamin Netanyahou, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, d'un projet de réforme qui divise le pays.

Suscitant l'inquiétude dans le pays mais aussi à l'étranger, la réforme vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Selon ses détracteurs, elle met en péril le caractère démocratique de l'Etat d'Israël.

M. Netanyahu et ses alliés d'extrême droite et ultra-orthodoxes estiment nécessaire ce projet de réforme pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, qu'ils jugent politisée.

"Nous devons arrêter le processus législatif" pendant un mois, a déclaré samedi soir M. Galant, avant une semaine cruciale qui devrait être marquée par d'autres dispositions législatives et de nouvelles manifestations de masse.

"Je suis attaché aux valeurs du Likoud (...) mais les changements majeurs au niveau national doivent se faire par le biais de la concertation et du dialogue", a-t-il ajouté.

Le ministre de la Défense a appelé dans le même temps à l'arrêt des manifestations.