Les pays riches en énergie doivent mener la transition, estime le président de l'IAEE

Jean-Michel Glachant a noté que la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est à la tête du secteur de l'énergie dans le monde (Photo, AN).
Jean-Michel Glachant a noté que la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est à la tête du secteur de l'énergie dans le monde (Photo, AN).
Short Url
Publié le Lundi 06 février 2023

Les pays riches en énergie doivent mener la transition, estime le président de l'IAEE

  • Dans une interview exclusive accordée à Arab News, M. Glachant a estimé que la transition vers les énergies vertes nécessiterait 30 à 50 ans
  • Il a affirmé que son organisation avait la chance de tenir sa 44e conférence en Arabie saoudite

RIYAD: Soulignant la nécessité d'une coopération dans le parcours vers la transition énergétique, le président de l'Association internationale pour l'économie de l'énergie «International Association of Energy Economics» (IAEE) a déclaré que ce changement devait être mené par les pays riches en énergie.
«Les technologies de l'énergie viennent renforcer la transition énergétique. Les pays riches en pétrole et en gaz sont en train d’avancer sur leur propre voie vers la transition énergétique. La transition énergétique ne vient pas des pays occidentaux, de l'Inde ou de la Chine, elle est menée par les pays riches en énergie, mais nous devons apprendre, quand et à quelle vitesse, etc. », a déclaré Jean-Michael Glachant. Il a également précisé que le financement était la clé pour atteindre ces objectifs.
Dans une interview exclusive accordée à Arab News, M. Glachant a estimé que la transition vers les énergies vertes nécessiterait 30 à 50 ans.
«Nous ne sommes pas près du but. Mais nous commençons vraiment. Pendant environ 15 ans, nous avons discuté de la question de savoir si nous devions commencer et quand nous devions commencer. À présent, nous comprenons tous que, oui, nous devons le faire. Cela prendra 30 à 50 ans», a-t-il indiqué.
«Tant que nous restons ensemble, nous pourrons limiter les dégâts. Nous devons trouver un moyen de compenser les dommages, car certains pays souffriront davantage, tandis que d'autres en souffriront moins.»
Le responsable de l'IAEE a affirmé que son organisation était non seulement reconnaissante mais aussi chanceuse de tenir sa 44e conférence en Arabie saoudite, car ce pays est l'un des acteurs clés de l'accélération de la transition énergétique mondiale.
Pour M. Glachant, le Royaume, dans le cadre de la Vision 2030, s'engage sur la voie du développement durable et sert d'exemple au reste du monde.
«Le fait que l'Arabie saoudite accueille l'IAEE présente de nombreux avantages. Nous sommes une association pour l'économie de l'énergie. L'Arabie saoudite construit sa propre voie vers le développement durable avec son agenda 2030. C'est non seulement un plaisir, mais aussi un honneur d'entrer dans le Royaume, de discuter et d'interagir avec des personnes ouvertes d'esprit de la région», s’est réjoui le président de l'IAEE.
«L'Arabie saoudite joue un rôle de premier plan dans les affaires énergétiques du monde en développement. À l'IAEE, nous voulons découvrir ce que nous pouvons apprendre de l'Arabie saoudite», a-t-il ajouté.
La 44e conférence de l'IAEE se déroule à Riyad du 4 au 9 février, une première pour cet événement au Moyen-Orient.
«Ce programme montre qu'aucune grande région du monde n'a été oubliée. Les Saoudiens ont fait de leur mieux pour réunir toutes les personnes concernées et toutes les questions pertinentes», a-t-il déclaré.
Selon M. Glachant, l'Arabie saoudite a plusieurs idées sur la transition énergétique durable à partager avec le monde et l'événement de l'IAEE servira de plateforme parfaite pour présenter et discuter de ces idées.
«Apprendre quelque chose est l'essence même de la conférence de l'IAEE. Si nous n'apprenons rien, l'événement est un échec. C'est le premier événement en Arabie saoudite. L'Arabie saoudite est en train de devenir indépendante dans sa conception de l'avenir et de devenir riche pour financer l'avenir. Si nous ne tirons pas de leçons de ce pays, je pense que nous sommes malades», a-t-il noté.
M. Glachant a noté que la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) est à la tête du secteur de l'énergie dans le monde et que la capitale saoudienne, Riyad, est l'une des destinations mondiales les plus importantes pour les affaires et la finance.
«L'Arabie saoudite est le premier pays au monde en termes de croissance actuellement; pas seulement dans le secteur pétrolier, mais aussi dans le secteur non pétrolier. L'Arabie saoudite tente donc l'inattendu en explorant de nouvelles voies», a ajouté M. Glachant.
Il a également salué les efforts déployés par le King Abdullah Petroleum Studies and Research Center en Arabie saoudite pour mener des recherches et élaborer des politiques énergétiques visant à soutenir une transition durable vers les énergies vertes.
Selon M. Glachant, la conférence de l'IAEE à Riyad permettra d'échanger des idées avec des grands noms de la région. Selon lui, la région MENA est le «hotspot de l'énergie qui construit également sa propre économie énergétique».
Il a souligné que la transition énergétique repose sur plusieurs piliers, qui comprennent la technologie et l'innovation, les investissements directs et indirects, etc.
«C'est (la transition énergétique) une sorte de course de voitures. Quand vous voyez votre voisin rouler plus vite, parfois, vous essayez de faire mieux que votre voisin», a-t-il ajouté.
M. Glachant est d'avis que des progrès supplémentaires sont nécessaires dans les secteurs maritime et aérien pour atteindre les objectifs durables.
«Il s'agit d'innovation technologique. Nous devons trouver des moyens de rendre ces secteurs (aérien et maritime) durables d'une manière différente. Certains avions fonctionnent à l'électricité sur de petites distances. Mais pour les longues distances, que faisons-nous? Pour le secteur maritime, que faisons-nous?», s’est interrogé M. Glachant.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'entreprise saoudienne Almarai acquiert Pure Beverages Industry Co. pour 277 millions de dollars

La transaction sera financée par les flux de trésorerie internes d'Almarai et est soumise à la réalisation de toutes les conditions contractuelles et à l'obtention des approbations réglementaires nécessaires dans le Royaume. Shutterstock
La transaction sera financée par les flux de trésorerie internes d'Almarai et est soumise à la réalisation de toutes les conditions contractuelles et à l'obtention des approbations réglementaires nécessaires dans le Royaume. Shutterstock
Short Url
  • Pure Beverages Industry Co. est un producteur d'eau potable en bouteille dans le Royaume, connu pour ses marques "Ival" et "Oska".
  • L'entreprise exploite des installations modernes et respecte des normes de production établies, en mettant l'accent sur la qualité et la durabilité.

RIYAD : Le géant saoudien des produits laitiers Almarai a signé un accord pour l'acquisition de Pure Beverages Industry Co. pour 1,04 milliard de SR (277 millions de dollars), dans le but de diversifier ses offres et de renforcer sa position sur le marché.

Pure Beverages Industry Co. est un producteur d'eau potable en bouteille dans le Royaume, connu pour ses marques "Ival" et "Oska". L'entreprise exploite des installations modernes et respecte des normes de production établies, en mettant l'accent sur la qualité et la durabilité.  

Les fusions et acquisitions se multiplient en Arabie saoudite, car le pays poursuit ses efforts de diversification économique et de privatisation dans le cadre de Vision 2030, une stratégie qui encourage les investissements étrangers et soutient l'entrepreneuriat local.

Dans un communiqué, Almarai a déclaré : "Cette acquisition stratégique s'inscrit dans le plan d'Almarai visant à diversifier son offre de boissons et à renforcer sa position sur le marché. Nous pensons que cette opération créera de la valeur ajoutée pour nos actionnaires".

La transaction sera financée par les flux de trésorerie internes d'Almarai et est soumise à la réalisation de toutes les conditions contractuelles et à l'obtention des autorisations réglementaires nécessaires dans le Royaume.  

Almarai a également confirmé qu'aucune partie liée n'était impliquée dans la transaction et s'est engagée à divulguer toute mise à jour importante concernant l'opération à l'avenir.

Fondée en 1977, Almarai est l'une des plus grandes entreprises de production et de distribution alimentaire du Moyen-Orient, proposant des produits laitiers frais, des yaourts et des fromages, ainsi que des jus, des produits de boulangerie, de la volaille et des produits de nutrition infantile. Cotée au Tadawul depuis 2005, elle reste l'une des entreprises les mieux valorisées du marché.

Selon l'Autorité générale des statistiques, l'eau en bouteille était la principale source d'eau potable utilisée par les ménages en Arabie saoudite en 2023, avec un taux de dépendance de 57,24 %. Viennent ensuite l'eau du réseau public (23,56 %) et l'eau des citernes (18,60 %).

Étant donné la forte dépendance à l'égard de l'eau en bouteille, l'Autorité saoudienne de l'eau joue un rôle central dans la régulation et l'amélioration des sources d'eau, en garantissant la durabilité, la sécurité et l'accessibilité de toutes les méthodes d'approvisionnement.

L'autorité est l'organisme compétent dans le Royaume pour toutes les questions relatives au système de l'eau aux niveaux de la supervision et de la réglementation, fournissant un soutien stratégique au secteur par le biais d'un contrôle réglementaire et d'une supervision. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Les marchés mondiaux chahutés par le regain de tensions géopolitiques au Moyen Orient

Short Url
  • Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" sont préférées par rapport aux actions, considérées comme des actifs risqués.
  • L'or grimpait ainsi de 0,69% à 3.409 dollars l'once (31,1 grammes) tandis que les Bourses asiatiques et européennes s'enfonçaient en terrain négatif

WASHINGTON: Les cours du pétrole s'envolent, l'or est en forte hausse et les actions reculent nettement vendredi face au regain de tensions géopolitiques au Moyen Orient après plusieurs frappes aériennes contre l'Iran, visant son programme nucléaire et ses installations militaires.

L'Iran figurant parmi les dix plus grands producteurs de pétrole au monde, les cours de l'or noir réagissaient fortement, l'anticipation d'une offre de pétrole en baisse faisant grimper les prix.

Après s'être envolé de plus de 12% dans la nuit, vers 07H15 GMT, le cours du baril de WTI nord-américain bondissait de 5,60% à 71,85 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord grimpait quant à lui de 5,41% à 73,11 dollars.

"Ce ne sont pas seulement les perspectives des exportations iraniennes qui sont préoccupantes, mais aussi le risque de perturbation du transport maritime dans le détroit d'Ormuz, dans le golfe Persique, une voie essentielle pour environ 20% des flux mondiaux de pétrole et une proportion encore plus importante du transport de gaz naturel liquéfié" (GNL), souligne Derren Nathan, responsable de la recherche sur les actions de Hargreaves Lansdown.

"Environ un cinquième du GNL mondial transite par ce détroit", précise Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" sont préférées par rapport aux actions, considérées comme des actifs risqués.

L'or grimpait ainsi de 0,69% à 3.409 dollars l'once (31,1 grammes) tandis que les Bourses asiatiques et européennes s'enfonçaient en terrain négatif.

Sur le Vieux continent, Paris lâchait 1,13%, Francfort 1,32%, Milan 1,50% et Londres 0,57%. Dans les derniers échanges en Asie, Hong Kong abandonnait 0,97%, Shenzhen 1,10% et Shanghai 0,75%. Tokyo a terminé en repli de 0,89%, Séoul de 0,87% et Taipei de 0,96%.

Sur le marché des changes, vers 07H15 GMT, le billet vert avançait de 0,27% face à la monnaie unique, à 1,1553 euro pour un dollar. La devise israélienne chutait de 1,99% face au dollar, à 3,6284 shekels pour un dollar.

"L'attention se porte désormais sur la forme que pourraient prendre les représailles de l'Iran", commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

"Si l'Iran se retient" de riposter, "on pourrait avoir un soupir de soulagement des marchés", mais une forte réplique de Téhéran contre Israël "pourrait redéfinir les scénarios macroéconomiques pour le reste de l'année" et un emballement de la confrontation aurait "des implications mondiales", a réagi Stephen Innes, de SPI Asset Management.

La diplomatie iranienne a affirmé avoir le "droit légitime" de répondre à l'attaque, tandis que le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis à Israël un sort "amer et douloureux".

Quant aux Etats-Unis, ils seront "responsables des conséquences", a assuré Téhéran, bien que la première puissance économique et militaire mondiale, alliée indéfectibles de l'Etat hébreu, affirme ne pas être impliquée.

Israël a expliqué aux Etats-Unis que frapper l'Iran était "nécessaire pour sa défense", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, prévenant Téhéran de ne pas riposter contre "les intérêts américains".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit que l'opération militaire israélienne durerait "autant de jours que nécessaire".

L'Iran a fermé son espace aérien mais la défense anti-aérienne fonctionne "à 100% de sa capacité", a souligné la télévision iranienne.

"Quoi qu'il en soit, beaucoup d'investisseurs préféreront probablement réduire leur exposition au risque avant un week-end qui s'annonce potentiellement très volatile sur le plan géopolitique", estime Ipek Ozkardeskaya.

La défense sur le devant de la scène

Dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, les valeurs de la défense étaient recherchées. A Paris, Thales prenait 0,88% et Dassault Aviation de 1,25%. A Londres, BAE Systems gagnait 2,57%. A Francfort, Rheinmetall avançait de 1,29% et Hensoldt de 2,55%, Saab de 2,07% à Stockholm et Leonardo de 1,88% à Milan.

Les valeurs pétrolières en hausse

A la cote européenne, les valeurs pétrolières sont portées par la forte hausse des prix de l'or noir. A Paris, TotalEnergies s'octroyait 1,90%, à Londres, BP gagnait 1,69% et Shell 1,99% et à Madrid, Repsol gagnait 1,18%.

 

 


Vision Golfe 2025 : catalyseur de coopérations durables entre la France et le CCG

Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe. (Photo: fournie)
Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Véritable accélérateur de coopération économique, Vision Golfe confirme sa capacité à faire émerger des partenariats solides dans des secteurs stratégiques
  • Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe

DUBAI : Les 17 et 18 juin, le Ministère de l’Économie et des Finances accueillera la nouvelle édition de Vision Golfe, un événement économique de référence qui rassemble entreprises, institutions et investisseurs des deux rives : la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Véritable accélérateur de coopération économique, Vision Golfe confirme, édition après édition, sa capacité à faire émerger des partenariats solides dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture durable, la technologie, la santé ou encore le sport.

Cultiver des partenariats durables dans l’agriculture

Pour Hassan Halawi, CEO d’Elite Agro Projects, acteur majeur de l’agriculture intelligente dans la région MENA, la participation à Vision Golfe s’inscrit dans une volonté forte de collaboration face aux enjeux mondiaux.

"Notre participation à Vision Golfe repose sur une conviction partagée : l’importance de la collaboration interrégionale pour relever les défis mondiaux – en particulier la sécurité alimentaire et l’agriculture durable", déclare M. Halawi.

Après avoir pris part à la première édition, Hassan Halawi souligne la qualité des échanges noués grâce au forum et attend beaucoup de l’édition 2025, notamment dans le domaine de l’innovation agricole.

"La France abrite certaines des solutions agri-tech les plus avancées [...] Vision Golfe nous aide non seulement à identifier les bons partenaires, mais aussi à établir des collaborations basées sur la confiance."

Elite Agro cherche à intégrer des technologies françaises dans ses fermes aux Émirats arabes unis et en Afrique, renforçant ainsi la sécurité alimentaire dans des zones soumises à de fortes contraintes hydriques.

La région Sud s’affirme comme acteur économique international

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentée par risingSUD, revient également cette année avec une délégation élargie. Son président, Bernard Kleynhoff, rappelle l’impact concret de la précédente édition.

"Pour notre première participation à Vision Golfe l’année dernière, nous avons emmené 8 entreprises de la région Sud avec de vraies innovations [...] Certaines ont engagé depuis des partenariats avec les pays du Golfe", explique M. Kleynhoff.

Vision Golfe a permis de repositionner la région Sud comme une destination stratégique pour les investissements et l’innovation : "Nous sommes aujourd’hui la 3e région la plus attractive d’Europe pour les projets de recherche et développement."

Pour cette nouvelle édition, risingSUD mettra en avant les secteurs de la tech, de l’intelligence artificielle, de l’énergie et de la santé. 

"Nous allons continuer de promouvoir la région Sud comme une destination stratégique pour les projets d’implantation et de développement", ajoute-t-il.

Au-delà des échanges commerciaux, Vision Golfe joue un rôle clé dans l’élaboration de la stratégie internationale de la région. "Les échanges avec les acteurs du Golfe sur un tel événement nous permettent de recueillir leurs besoins, d’identifier les nouvelles tendances [...] et de partager les bonnes pratiques", explique Bernard Kleynhoff.

Le conseil stratégique français à la conquête du Golfe

Phanuel Abbou, CEO de Thallium Consulting, voit dans Vision Golfe bien plus qu’un simple forum : un levier de croissance stratégique pour son cabinet, spécialisé dans l’accompagnement d’entreprises sur les zones MENA et APAC.

"Le forum s’est révélé être une plateforme exceptionnelle pour identifier des partenaires sérieux, compétents et en phase avec nos ambitions de développement dans les pays du Golfe", souligne M. Abbou.

Depuis sa première participation, Thallium Consulting a accéléré son implantation en Arabie saoudite et à Bahreïn, en partie grâce aux rencontres réalisées lors de l’événement.

"Vision Golfe agit pour nous comme un catalyseur : il favorise non seulement la mise en relation qualifiée, mais également une meilleure compréhension des dynamiques locales", ajoute-t-il.

Phanuel Abbou souhaite profiter de l’édition 2025 pour développer de nouveaux projets, notamment dans le domaine du sport et de l’éducation, avec des initiatives comme Le Club France ou l’expansion régionale de la PSG Academy.

"Nous cherchons à établir des partenariats stratégiques et opérationnels dans les pays du Conseil de coopération du Golfe [...] pour offrir des programmes d’excellence alliant sport, éducation et développement personnel."

Une plateforme unique pour construire les partenariats de demain

À travers les témoignages d’acteurs aussi divers qu’Elite Agro Projects, risingSUD ou Thallium Consulting, une évidence se dégage : Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe. Portée par des projets concrets, des ambitions partagées et une vision à long terme, l’édition 2025 s’annonce comme un temps fort pour tisser des liens, innover ensemble et bâtir un futur commun entre les deux régions.