Comment les solutions technologiques façonnent la transition vers une énergie verte en Arabie saoudite

Les participants assistent à la 2e édition de la conférence Leap. (Photo fournie)
Les participants assistent à la 2e édition de la conférence Leap. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 07 février 2023

Comment les solutions technologiques façonnent la transition vers une énergie verte en Arabie saoudite

  • Lors de la 2e édition de Leap, les climatologues ont côtoyé les leaders de l’industrie pour explorer les moyens par lesquels la technologie peut atténuer les effets du changement climatique
  • Mettre le monde sur la voie de l’objectif zéro émission nette d’ici à 2050-2060 nécessite une augmentation substantielle des actifs énergétiques verts à forte intensité de capital

RIYAD: La technologie pourrait fournir les solutions durables nécessaires pour lutter contre le changement climatique et favoriser une transition énergétique verte et inclusive. C’est ce qu’ont déclaré lundi dernier des experts en marge de la conférence Leap23, à Riyad.

Les gouvernements et les entreprises du monde entier réagissent à la hausse des températures mondiales en s’engageant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Cependant, de nombreux experts estiment que ces engagements ne peuvent être mis en place qu’en adoptant de nouvelles technologies.

Lors de la 2e édition de Leap, une convention technologique annuelle de quatre jours, les climatologues ont côtoyé les leaders de l’industrie pour explorer les moyens par lesquels la technologie peut atténuer – voire inverser – les effets du changement climatique.

Le Dr Gasem Fallatah, directeur adjoint du Programme de durabilité dans le secteur pétrolier au ministère saoudien de l’Énergie, estime qu’une transition énergétique équitable peut être réalisée grâce à une approche inclusive grâce à des collaborations entre les gouvernements et l’industrie.

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Gasem Fallatah, directeur adjoint du Programme de durabilité dans le secteur pétrolier au sein du ministère de l’Énergie. (Photo AN)

«Le mot clé en termes de transition énergétique est l’inclusion», affirme M. Fallatah dans un entretien accordé à Arab News en marge de Leap23.

«Nous devons en tenir compte lorsque nous optons pour cette transition afin de permettre à chaque nation, géographie et économie de choisir ce qui lui convient le mieux tout en tenant ses engagements.»

«En Arabie saoudite, l’inclusion est vitale, puisque nous répondons aux besoins de toutes les sources d’énergie: nous n’en favorisons pas une par rapport aux autres. Nous faisons preuve d’équilibre lorsqu’il s’agit de fournir de l’énergie dans le cadre de la panoplie énergétique que nous proposons, mais sommes également très attachés à la transition et à sa mise en place.»

«C’est pour cette raison que travailler avec le Programme de durabilité dans le secteur pétrolier nous permet de trouver les moyens nécessaires pour continuer à utiliser nos ressources de manière durable, ce qui garantit que nous puissions en tirer parti. Cependant, nous respectons également nos engagements en faveur d’une transition énergétique vers laquelle le monde évolue.»

EN BREF

L’Initiative verte saoudienne et l’Initiative pour un Moyen-Orient vert intègrent la protection de l’environnement, la transition énergétique et des programmes de développement durable innovants pour parvenir à un avenir vert.

Sous l’égide de ces deux initiatives, l’Arabie saoudite vise à tirer parti de son expertise, à défendre l’innovation scientifique et à partager les meilleures pratiques avec le monde.

 

L’accent mis par le programme sur trois domaines – le développement, la durabilité et l’innovation – permet au Royaume d’avancer rapidement dans le processus de transition énergétique.

En termes d’innovation, le programme est très actif dans la promotion de nouvelles technologies, soit parce qu’il améliore le niveau de maturité technologique de ces applications, soit parce qu’il l’adapte lorsqu’il est prêt à être appliqué.

M. Fallatah ajoute: «Nous sommes très actifs dans la compréhension des tendances qui régissent ou dirigent l’écosystème énergétique, puisque nous sommes déterminés à ne pas lâcher prise et à tirer profit de la moindre occasion de soutenir le pétrole, mais aussi de conserver ce leadership du royaume d’Arabie saoudite en ce qui concerne cette transition.»

«Nous avons un héritage de plusieurs années et nous aimerions maintenir ce leadership en contribuant à cette transition. Comment le faire? Au moyen du développement, de la durabilité et de l’innovation.»

L’Arabie saoudite s’est engagée à atteindre l’objectif zéro émission nette d’ici à 2060. Le pays a entrepris des initiatives de lutte contre le changement climatique à hauteur d’un milliard de dollars (1 dollar = 0,93 euro), dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à établir un centre régional de capture et de stockage du carbone, un centre d’alerte précoce aux tempêtes et des programmes d’ensemencement de nuages dans le cadre de ses efforts pour favoriser un avenir plus vert.

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Les jeunes appellent à se mobiliser contre les émissions. (AFP)

L’Initiative verte saoudienne a pour objectif de planter 450 millions d’arbres et de restaurer 8 millions d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030, en réduisant 200 millions de tonnes d’émissions de carbone grâce à des initiatives supplémentaires qui seront annoncées dans les années à venir.

L’Arabie saoudite a mis en place plusieurs grands projets d’énergies renouvelables, tirant parti de son potentiel naturel dans le solaire et l’éolien. Elle vise à produire 50% de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2030. Les 50% restants proviendraient du gaz naturel.

Le Royaume ambitionne également de devenir un leader mondial de l’hydrogène et investit dans l’énergie nucléaire.

Bien que la réalisation de l’objectif zéro émission nette d’ici trente à quarante ans puisse apparaître décourageante, des dizaines de percées dans le domaine des énergies renouvelables se profilent à l’horizon. Beaucoup d’entre elles se fraient désormais un chemin sur le marché. Par ailleurs, les entreprises prennent leurs propres engagements en matière de zéro émission nette et investissent dans l’énergie verte.

Pour que la transition reste techniquement et économiquement envisageable et bénéfique, les initiatives politiques doivent orienter la transition énergétique mondiale vers un système énergétique durable.

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Les participants à la conférence Leap assistent à une démonstration. (Photo fournie)

Les stratégies de transition durable consistent généralement en trois changements technologiques importants: les économies d’énergie du côté de la demande, l’efficacité au niveau de la production et la substitution des combustibles fossiles par diverses énergies renouvelables et énergies nucléaires à faible empreinte carbone.

L’adoption à grande échelle des énergies renouvelables comprend des mesures qui visent à améliorer l’efficacité des sources non renouvelables existantes. Ces dernières ont toujours un rôle important en termes de réduction des coûts et de stabilisation.

Les experts avertissent que le fait de ne pas prendre de mesures contre les émissions et en faveur de la transition énergétique serait catastrophique.

«Il n’y aura pas d’emplois sur une planète morte. Si nous voulons la prospérité pour notre peuple, nous devons nous-mêmes garantir la prospérité de la Terre», indique ainsi le Dr Paul Toyne, chef de la pratique Grimshaw SD et conseiller expert sur les objectifs environnementaux et de durabilité, dans un entretien accordé à Arab News lors de la conférence Leap23.

«Nous savons que le changement climatique est l’une des plus grandes menaces pour notre planète et nos moyens de subsistance, mais nous savons aussi que si nous trouvons une solution au changement climatique, nous ne résolvons pas nécessairement les autres problèmes qui se sont produits. Donc, une fois que se déclare une crise climatique intervient nécessairement une crise de la biodiversité.»

Bien que les gouvernements étudient les moyens pour passer du pétrole et du gaz aux énergies renouvelables, le Dr Toyne souligne que le processus prendra un certain temps, même avec une planification et des investissements appropriés.

Il ajoute: «Nous devons rendre nos villes résilientes au changement climatique, reconnaître que la situation va empirer et nous adapter pour favoriser la résilience.»

«Si nous abordons la solution au changement climatique au moyen de technologies, que nous passons très rapidement aux énergies renouvelables et que nous rétablissons l’équilibre en termes de pollution par le carbone, comment restaurer les autres écosystèmes dont nous avons besoin?»

«L’ensemble de ces économies et de ces secteurs doit passer par une autocorrection, guidée par les bonnes politiques, la bonne gouvernance et le financement des secteurs régénératifs.»

«Cela nous transporte dans un espace inconnu, mais, en tant que société, nous n’avons plus d’outils numériques à notre disposition ni de percées scientifiques pour apporter des solutions.»

Mettre le monde sur la voie de l’objectif zéro émission nette d’ici à 2050-2060 nécessite une augmentation substantielle des actifs énergétiques verts à forte intensité de capital.

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La convention technologique annuelle de quatre jours à Riyad en est à sa deuxième édition. (Photo fournie)

Certains pensent que cela pourrait entraver le processus de transition énergétique en raison des coûts, mais les professionnels de la finance climatique comme Gerhard Mulder, PDG et cofondateur de Climate Risk Services, estiment que ce n’est pas nécessairement le cas.

«Il y a des coûts initiaux pour une transition vers une économie à faible émission de carbone et les chiffres sont évalués à des milliers de milliards. Oui, dans ce sens, c’est très coûteux», explique-t-il à Arab News.

«Cependant, prenons l’exemple de l’électricité. Dans plus de la moitié du monde, le solaire et l’éolien sont déjà plus rentables que la plupart des formes de production énergétique à base de combustibles fossiles.»

À une époque où de nombreux pays font face à des crises macroéconomiques, dues en partie aux perturbations causées par le conflit en Ukraine, M. Mulder considère que les innovations aideront à stabiliser l’énergie, même en période de volatilité. En effet, en passant à des économies à faibles émissions de carbone, «nous aurons des sociétés plus stables», affirme-t-il.

«Le plus important est de renforcer la résilience. Cela signifie que vous vous préparez à un avenir instable et à des événements imprévisibles afin de pouvoir gérer plusieurs scénarios», ajoute-t-il.

Bien que le défi climatique semble parfois insurmontable, M. Mulder confie qu’il ne s’est jamais senti aussi optimiste qu’aujourd’hui au sujet de la mobilisation de l’humanité.

«Quand j’ai commencé à travailler dans le domaine du climat, beaucoup ont nié la science», soutient-il. «Aujourd’hui, ce n’est plus possible. Beaucoup disent que c’est un futur problème, mais il est déjà là. Nous avons peu de temps, ce qui constitue une mauvaise nouvelle, mais c’est résolument durant cette décennie que nous devons le faire.»

«Il y a beaucoup d’argent et de moyens innovants disponibles pour investir dans des technologies de rupture, et nous pouvons déjà faire beaucoup avec les technologies existantes en créant de nouveaux marchés afin que nous puissions intensifier le processus.»
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.