Séisme: Plusieurs enfants sauvés cinq jours après, concession de Damas sur l'aide aux zones rebelles

Des secouristes recherchent des survivants au milieu des décombres d'un bâtiment dans la ville rebelle de Jandairis, le 9 février 2023 (Photo, AFP).
Des secouristes recherchent des survivants au milieu des décombres d'un bâtiment dans la ville rebelle de Jandairis, le 9 février 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 11 février 2023

Séisme: Plusieurs enfants sauvés cinq jours après, concession de Damas sur l'aide aux zones rebelles

  • Vendredi, un garçon de six ans, Moussa Hmeidi, a été extrait en vie, bien qu'en état de choc et blessé au visage, au milieu des acclamations des décombres dans une localité du nord-ouest de la Syrie, Jandairis
  • Deux heures auparavant, Zeynep Ela Parlak, une fillette de trois ans, avait déjà été secourue dans cette ville anéantie par le séisme

ANTAKYA: Plusieurs enfants ont été sortis vivants des décombres vendredi en Turquie et en Syrie, cinq jours après le séisme qui a fait plus de 23 000 morts, conduisant le régime de Damas à accepter l'envoi de l'aide internationale vers les zones tenues par les rebelles à partir des régions qu'il contrôle.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a demandé le même jour "un cessez-le-feu immédiat" en Syrie pour y faciliter le soutien aux populations sinistrées.

Car si l'aide humanitaire afflue de l'étranger en Turquie - l'Allemagne a notamment annoncé vendredi qu'elle envoyait 90 tonnes de matériel par avion -, l'accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, s'avère plus compliqué.

Actuellement, la quasi-totalité des biens fournis dans ce cadre aux zones rebelles transite, au compte-gouttes, à partir de la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa, le seul actuellement garanti par les Nations Unies.

"Le Conseil des ministres a accepté l'acheminement des aides humanitaires à l'ensemble" du territoire syrien, "dont les zones hors du contrôle de l'Etat", a annoncé le gouvernement syrien.

Il a précisé que leur distribution devrait être "supervisée par le Comité International de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge syrien", avec l'appui de l'ONU.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), agence spécialisée des Nations unies, a pour sa part réclamé 77 millions de dollars en vue de fournir des vivres à 874 000 personnes touchées par le séisme en Turquie et en Syrie.

Un garçon de six ans

De part et d'autre de la frontière, des milliers d'habitations sont détruites et les secouristes redoublent d'efforts pour rechercher des rescapés, même si la fenêtre cruciale des 72 premières heures pour retrouver des survivants s'est refermée.

Pourtant, vendredi, un garçon de six ans, Moussa Hmeidi, a été extrait en vie, bien qu'en état de choc et blessé au visage, au milieu des acclamations des décombres dans une localité du nord-ouest de la Syrie, Jandairis, a constaté un journaliste de l'AFP.

Dans le sud de la Turquie, à Antakya, "à la 105e heure" après le tremblement de terre, les secouristes ont sorti vivants un nourrisson de 18 mois, Yusuf Huseyin, des débris d'un immeuble, puis, vingt minutes plus tard, son frère Muhammed Huseyin, a raconté la chaîne de télévision NTV.

Deux heures auparavant, Zeynep Ela Parlak, une fillette de trois ans, avait déjà été secourue dans cette ville anéantie par le séisme.

Dans la région de Gaziantep (sud-est), des militaires espagnols ont par ailleurs sauvé vendredi après-midi une mère et ses deux enfants des décombres.

La situation, aggravée par un froid glacial, est telle que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée contre l'armée turque depuis 1984, a décidé vendredi de "ne mener aucune opération tant que l'Etat turc ne nous attaque pas", a souligné Cemil Bayik, un responsable cité par l'agence Firat, proche du PKK. "Des milliers des nôtres sont encore sous les décombres. (...) Tout le monde se doit de mobiliser tous ses moyens".

Jusqu'à 5,3 millions de personnes risquent d'être sans abri en Syrie, selon l'ONU

"Jusqu'à 5,3 millions de personnes en Syrie pourraient se retrouver sans endroit où vivre à cause du séisme", a déclaré Sivanka Dhanapala, représentant du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), lors d'une conférence de presse à Damas.

Il a ensuite précisé le nombre, l'estimant à 5,37 millions de personnes.

"Il s'agit d'un chiffre colossal et qui s'applique à une population ayant déjà subi des déplacements en masse", en raison de la guerre civile qui fait rage en Syrie depuis 2011, a ajouté M. Dhanapala.

"Pour la Syrie, il s'agit d'une crise dans la crise. (La Syrie a eu) des chocs économiques, la Covid et connait actuellement un hiver rigoureux", a-t-il rappelé.

«Pas aussi vite qu'espéré»

Nombre de survivants critiquent la lenteur de la réaction gouvernementale. "Je n'ai vu personne avant 14H00 le deuxième jour du séisme", soit 34 heures après la première secousse, accuse Mehmet Yildirim. "Pas d'Etat, pas de police, pas de soldats. Honte à vous ! Vous nous avez laissés livrés à nous-mêmes !"

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a esquissé une forme de mea culpa vendredi. "Les destructions ont affecté tellement d'immeubles (...) que, malheureusement, nous n'avons pas pu conduire nos interventions aussi vite qu'espéré", a-t-il reconnu pendant une visite à Adiyaman, une ville méridionale très affectée par la catastrophe.

A Chypre, les premiers corps des victimes chypriotes-turques dégagés des décombres après le tremblement de terre en Turquie ont été rapatriés sur l'île vendredi, dont ceux de sept adolescents volleyeurs qui participaient à un tournoi.

L'hôtel dans lequel le groupe (24 jeunes âgés de 11 à 14 ans, quatre de leurs professeurs, un entraîneur et 10 de leurs parents) séjournait à Adiyaman s'est totalement effondré. "Les corps de 19 jeunes (du groupe) ont été découverts sous les décombres", a affirmé NTV.

D'après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre, d'une magnitude de 7,8, suivi d'une centaine de secousses, a fait au moins 23 766 morts : 20 213 en Turquie et 3 553 en Syrie.

L'OMS estime que 23 millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables" et redoute une crise sanitaire majeure qui causerait plus de dommages que le séisme.

Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation du choléra, qui est réapparu en Syrie.

Par ailleurs, le mouvement olympique va débloquer un million de dollars en urgence pour aider les sportifs, réfugiés et personnes déplacées dans les régions touchées par le séisme de lundi en Turquie et Syrie, a annoncé le CIO.

Aide algérienne de 45 millions de dollars à la Turquie et la Syrie

Sur instruction du président Abdelmadjid Tebboune, Alger "a décidé de faire don de 30 millions de dollars à la République de Turquie et de 15 millions de dollars pour la République arabe syrienne, dans le cadre des aides que continue à octroyer l'Algérie à ces deux pays et peuples frères, en guise de solidarité suite au violent séisme qui les a frappés", a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Le président Tebboune avait ordonné dès lundi l'envoi d'équipes de la Protection civile en Syrie et en Turquie.

L'Algérie a ainsi dépêché en Turquie un groupe de 89 agents d'intervention et de gestion des risques majeurs, dont la brigade de recherche et de sauvetage-déblaiement et une équipe médicale spécialisée.

Une seconde équipe constituée de 86 éléments a été envoyée en Syrie.


Septième nuit de frappes entre Israël et l'Iran, Trump n'exclut pas une intervention américaine

Israël et l'Iran ont échangé jeudi des frappes pour la septième nuit consécutive, Donald Trump n'excluant pas une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de Téhéran. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé jeudi des frappes pour la septième nuit consécutive, Donald Trump n'excluant pas une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de Téhéran. (AFP)
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  • Répondant à M. Trump, qui la veille avait appelé l'Iran "à capituler sans conditions", le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait "jamais"
  • L'armée israélienne, qui a acquis la maîtrise de l'espace aérien iranien, poursuit toutefois son offensive, et a annoncé jeudi une nouvelle "série frappes sur Téhéran et d'autres secteurs de l'Iran"

TEHERAN: Israël et l'Iran ont échangé jeudi des frappes pour la septième nuit consécutive, Donald Trump n'excluant pas une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de Téhéran.

"Je ne cherche pas à me battre. Mais si le choix c'est de se battre ou qu'ils aient la bombe nucléaire, il faut faire ce qu'il y a à faire", a déclaré à la presse le président américain, qui sera briefé sur le conflit jeudi, jour férié aux Etats-Unis, dans la "Situation Room", la salle de crise en sous-sol de la Maison Blanche où se prennent les décisions militaires les plus sensibles.

Répondant à M. Trump, qui la veille avait appelé l'Iran "à capituler sans conditions", le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait "jamais".

L'armée israélienne, qui a acquis la maîtrise de l'espace aérien iranien, poursuit toutefois son offensive, et a annoncé jeudi une nouvelle "série frappes sur Téhéran et d'autres secteurs de l'Iran".

Elle a appelé à évacuer les villages d'Arak et de Khondab à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Téhéran, situés près d'installations nucléaires, en vue de frappes sur celles-ci.

L'agence semi-officielle Mehr a indiqué que la défense anti-aérienne avait été activée dans le centre de Téhéran.

Par la suite, les sirène d'alerte ont également retenti en Israël et la police a fait état de "plusieurs impacts", notamment dans le secteur de Tel Aviv, après des tirs de missile iraniens. De violentes explosions sourdes et continues ont été entendues par des journalistes de l'AFP.

Un hôpital du Sud d'Israël a été touché, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.

"Des missiles de pointe vrombissent au-dessus de Tel-Aviv", a indiqué l'agence Fars, tandis que la télévision d'Etat iranienne diffuse des images en direct de Tel-Aviv.

Déclenchée le 13 juin par Israël, qui a assuré que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" concernant l'acquisition de la bombe atomique, la guerre a fait au moins 224 morts en Iran, selon un bilan officiel.

Les salves de missiles et de drones tirées en riposte par l'Iran ont fait 24 morts au total en Israël, selon le gouvernement.

"Dommages irréparables " 

M. Trump a assuré que des dirigeants iraniens étaient entrés en contact avec les Etats-Unis pour négocier, affirmant qu'"ils ont même suggéré de venir à la Maison Blanche".

L'Iran a rapidement démenti.

Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers la zone, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d'être capable d'atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo.

"Je vais peut-être le faire, peut-être pas", a déclaré M. Trump à des journalistes, interrogé sur l'éventualité d'une intervention américaine.

Mercredi, l'ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a averti les Etats-Unis qu'une intervention de leur part conduirait à des "dommages irréparables".

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre "toute intervention militaire supplémentaire", qui aurait "des conséquences énormes" pour toute la région.

A Téhéran, de puissantes explosions ont été entendues mercredi.

Selon le ministère israélien de la Défense, l'aviation a détruit le "quartier général de la sécurité intérieure" à Téhéran.

Téhéran a de son côté annoncé avoir tiré dans la nuit de mardi à mercredi des missiles hypersoniques Fattah contre Israël, comme il l'avait déjà fait la nuit précédente.

Depuis le 13 juin, l'Iran "a tiré environ 400 missiles balistiques" sur Israël, dont 20 ont touché des zones civiles, et 1.000 drones, selon des chiffres fournis par un responsable militaire israélien mercredi soir.

 Pénuries 

Les autorités iraniennes ont durci mercredi les restrictions imposées à internet, en accusant Israël de "violation" du réseau "à des fins militaires".

Depuis le 13 juin, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés de son appareil de sécurité ainsi que des scientifiques du nucléaire.

M. Trump a également affirmé être en capacité de tuer l'ayatollah Khamenei lui-même.

Mais lors d'une rencontre avec la presse, le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi que les frappes "consolident" le pouvoir à Téhéran, et a assuré que ses "amis iraniens" n'avaient "pas demandé" d'assistance militaire à Moscou.

M. Trump a indiqué avoir écarté une proposition de médiation du dirigeant russe, et lui avoir conseillé de s'occuper de "la médiation pour la Russie (et l'Ukraine, ndlr) d'abord".

L'Iran, qui dément vouloir fabriquer l'arme nucléaire, accuse Israël d'avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.

A Téhéran, de nombreux magasins ont fermé depuis le début de la guerre et de longues files se sont formées aux abords des stations-service.

A la frontière avec l'Irak, un chauffeur de camion de 40 ans, parlant sous le pseudonyme de Fattah, a fait état de "pénuries de nourriture, comme le riz, le pain, le sucre ou le thé", soulignant que les stations-service "sont bondées et les prix ont augmenté".


L'Iran promet une réponse si Washington tente de franchir une « ligne rouge »

Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
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  • « Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).
  • L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

GENEVE : L'ambassadeur iranien auprès des Nations unies à Genève a accusé mercredi les États-Unis d'être « complices » des agissements d'Israël en Iran, promettant une riposte si une « ligne rouge » est franchie.

L'armée israélienne mène depuis le 13 juin des frappes sans précédent sur l'Iran, disant vouloir empêcher Téhéran d'obtenir l'arme nucléaire. En riposte, l'Iran a promis de bombarder Israël sans relâche jusqu'à la fin des attaques.

« Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).

« Nous suivons les actions des États-Unis. Et à tout moment, si nous arrivons à la conclusion que les États-Unis sont directement impliqués dans les attaques contre l'Iran, nous commencerons à répondre aux États-Unis », a-t-il prévenu.

Il a également indiqué que l'Iran restait vigilant face aux propos de Donald Trump.

« Nous le prenons en compte dans nos calculs et évaluations », a-t-il dit, affirmant que « si une ligne rouge est franchie, il y aura une réponse ».

Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran, tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire. 

L'Iran, qui dément toute intention de fabriquer l'arme nucléaire, a déclaré qu'il riposterait à ce qu'il considère comme une « guerre » lancée par Israël, qu'il accuse d'avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.

« L'Iran va répondre. L'Iran est déterminé à répondre aux attaques d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, ajoutant que « nous répondons très sérieusement et fermement, et c'est ce que nous faisons maintenant ». 

L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

« Quand vous regardez les positions des différents pays, non seulement ils ne condamnent pas les attaques et l'agression, mais ils essaient aussi de justifier l'agression par des allégations et des excuses infondées. C'est honteux », a-t-il affirmé.

Interrogé sur une possible reprise des négociations, il a indiqué que « pour l'instant, nous n'envisageons aucun scénario, si ce n'est celui de nous défendre ».

Mercredi également, lors de son discours devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, l'ambassadeur a mis en garde les soutiens d'Israël.

« Les partisans du régime israélien et les États-Unis en premier lieu devraient savoir que soutenir ce régime signifie soutenir directement les violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme », a-t-il dit.


L'armée israélienne annonce qu'un de ses drones a été abattu en Iran

De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
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  • « Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.
  • L'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

JERUSALEM : L'armée israélienne a annoncé mercredi pour la première fois depuis le début de sa campagne de frappes sur l'Iran qu'un de ses drones était tombé en territoire iranien après avoir été visé par un tir de missile.

« Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.

« Aucun blessé n'a été signalé et il n'y a aucun risque de fuite d'informations », ajoute le texte.

L'armée israélienne ne précise pas le type de l'appareil abattu (drone de surveillance, d'attaque, etc.).

Plus tôt, l'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

Le 13 juin, Israël a lancé une attaque d'une ampleur sans précédent sur l'Iran, affichant l'ambition d'empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.

Selon le dernier bilan officiel iranien publié dimanche, les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran.

Depuis vendredi, les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts, selon le bureau du Premier ministre israélien.